H0m : la 120T "Coureuse" MJM (Marcel Jolly Modelisme)
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H0m : la 120T "Coureuse" MJM (Marcel Jolly Modelisme)
Bonjour à tous !
Comme envisagé dans un autre fil, voici un sujet spécifique au montage - en cours - de la 120T "Marcel Jolly Modélisme" : l'idée n'est en aucun cas de se "substituer" à la notice ni aux (indispensables !!!) "tutoriels" consultables sur le site de l'artisan, mais plutôt de montrer un exemple de "chronologie" du montage et de la peinture du châssis... qui m'a parfois un peu manqué lors de l'assemblage de mon propre exemplaire. Cet ordre de montage ne prétend d'ailleurs pas être le plus judicieux, on verra que j'aurais parfois pu faire plus simple ou plus rapide et éviter certains "premontages/démontages/remontages" : cela aidera éventuellement le lecteur à définir son propre "processus"...
Dans certains cas je me suis délibérément (!) écarté des instructions de Marcel Jolly : là encore, je ne prétends pas proposer "mieux" que l'artisan mais plutôt montrer comment j'ai parfois contourné la difficulté (où du moins, ce que JE percevais comme une difficulté) : à chacun de voir quelle méthode (l'officielle, ou l'officieuse...) lui conviendra le mieux !
Mais place aux images... et à quelques commentaires :
1ère partie :
1.1 - le montage des premiers "sous-ensembles" :
. .
On peut voir ci-dessus :
- la structure (très fine et "aérée" !) du châssis, formée de ses longerons et entretoises, sur lesquels sont rapportés les cylindres. Ces derniers sont simplement collés à l'époxy dans leur enveloppe supérieure en laiton photogravé/plié (qui s'y prête parfaitement) car je n'aime pas souder les pièces "massives"...
- les "boites d'essieu" (attention à ne pas "ovaliser" les bagues lors du repliement des "enveloppes" en photogravure)...
- le motoréducteur en cours d'assemblage (l'axe reliant les deux "étages" n'est pas encore recoupé)...
- le bissel AV (terminé), pour lequel Marcel Jolly a tout récemment ajouté quelques conseils de montage sur son site...
1.2 - Gros plan sur le motoréducteur de marque "High Level", qui m'a réservé une petite surprise : étrangement, j'ai dû réduire en largeur une bague + le pignon intermédiaire en plastique pour tenir dans la largeur allouée :
. .
Une fois ainsi "corrigé", le fonctionnement de l'ensemble est impeccable. Le pignon "moteur" (au premier plan) sera monté "flottant" sur l'axe d'essieu Lors de l'installation définitive de l'essieu AR sur le châssis, puis collé sur l'axe par un point de cyanolit... après tout les essais "en toue libre" nécessaires, bien sûr !
1.3 - après soudure des "glissières" AR à l'intérieur des longerons, installation provisoire du motoréducteur dans le châssis :
. .
Un ajustage très soigneux est nécessaire pour assurer une rotation "à frottement doux" du "hornblock" (ou de l'essieu, c'est pareil) dans l'ensemble motoréducteur/châssis/glissières intérieures/boîtes d'essieux.
À l'issue de cet ajustage dont dépendra toute la liberté de mouvement de l'essieu AR , on peut alors :
- bloquer (à la cyano) "l'angle" d'articulation entre les deux "étages" du réducteur,
- retourner et araser (côté intérieur) les deux "boites d'essieu" AR.
1.4 - Une vue du motoréducteur redéposé, avec les éléments ajustés :
. .
On remarquera que pendant que le motoréducteur était installé, les "glissières" intérieures des "boîtes d'essieu" AV ont été mises en place et soudées.
1.5 - montage "à blanc" avec les deux essieux (et le bissel AV) en place :
. .
NB : je n'ai pas photographié la délicate mise en place des deux "hornblocks" (se reporter au dessin de la notice, très explicite) pour assurer le calage longitudinal des deux "glissières" intérieures AV, mais il s'est avéré que... la précision des pièces photogravées (longerons et glissières) est telle (bravo, Marcel ! ) que lesdites glissières sont venues d'elles-mêmes s'ajuster parfaitement dans l'axe des découpes correspondantes du longeron (ce qui est d'ailleurs indispensable pour l'installation des "boites d'essieu" AV !) : sur mon modèle, la phase "hornblocks" s'est donc plus apparentée à une vérification qu'à un ajustage...
(à suivre...)
Comme envisagé dans un autre fil, voici un sujet spécifique au montage - en cours - de la 120T "Marcel Jolly Modélisme" : l'idée n'est en aucun cas de se "substituer" à la notice ni aux (indispensables !!!) "tutoriels" consultables sur le site de l'artisan, mais plutôt de montrer un exemple de "chronologie" du montage et de la peinture du châssis... qui m'a parfois un peu manqué lors de l'assemblage de mon propre exemplaire. Cet ordre de montage ne prétend d'ailleurs pas être le plus judicieux, on verra que j'aurais parfois pu faire plus simple ou plus rapide et éviter certains "premontages/démontages/remontages" : cela aidera éventuellement le lecteur à définir son propre "processus"...
Dans certains cas je me suis délibérément (!) écarté des instructions de Marcel Jolly : là encore, je ne prétends pas proposer "mieux" que l'artisan mais plutôt montrer comment j'ai parfois contourné la difficulté (où du moins, ce que JE percevais comme une difficulté) : à chacun de voir quelle méthode (l'officielle, ou l'officieuse...) lui conviendra le mieux !
Mais place aux images... et à quelques commentaires :
1ère partie :
1.1 - le montage des premiers "sous-ensembles" :
. .
On peut voir ci-dessus :
- la structure (très fine et "aérée" !) du châssis, formée de ses longerons et entretoises, sur lesquels sont rapportés les cylindres. Ces derniers sont simplement collés à l'époxy dans leur enveloppe supérieure en laiton photogravé/plié (qui s'y prête parfaitement) car je n'aime pas souder les pièces "massives"...
- les "boites d'essieu" (attention à ne pas "ovaliser" les bagues lors du repliement des "enveloppes" en photogravure)...
- le motoréducteur en cours d'assemblage (l'axe reliant les deux "étages" n'est pas encore recoupé)...
- le bissel AV (terminé), pour lequel Marcel Jolly a tout récemment ajouté quelques conseils de montage sur son site...
1.2 - Gros plan sur le motoréducteur de marque "High Level", qui m'a réservé une petite surprise : étrangement, j'ai dû réduire en largeur une bague + le pignon intermédiaire en plastique pour tenir dans la largeur allouée :
. .
Une fois ainsi "corrigé", le fonctionnement de l'ensemble est impeccable. Le pignon "moteur" (au premier plan) sera monté "flottant" sur l'axe d'essieu Lors de l'installation définitive de l'essieu AR sur le châssis, puis collé sur l'axe par un point de cyanolit... après tout les essais "en toue libre" nécessaires, bien sûr !
1.3 - après soudure des "glissières" AR à l'intérieur des longerons, installation provisoire du motoréducteur dans le châssis :
. .
Un ajustage très soigneux est nécessaire pour assurer une rotation "à frottement doux" du "hornblock" (ou de l'essieu, c'est pareil) dans l'ensemble motoréducteur/châssis/glissières intérieures/boîtes d'essieux.
À l'issue de cet ajustage dont dépendra toute la liberté de mouvement de l'essieu AR , on peut alors :
- bloquer (à la cyano) "l'angle" d'articulation entre les deux "étages" du réducteur,
- retourner et araser (côté intérieur) les deux "boites d'essieu" AR.
1.4 - Une vue du motoréducteur redéposé, avec les éléments ajustés :
. .
On remarquera que pendant que le motoréducteur était installé, les "glissières" intérieures des "boîtes d'essieu" AV ont été mises en place et soudées.
1.5 - montage "à blanc" avec les deux essieux (et le bissel AV) en place :
. .
NB : je n'ai pas photographié la délicate mise en place des deux "hornblocks" (se reporter au dessin de la notice, très explicite) pour assurer le calage longitudinal des deux "glissières" intérieures AV, mais il s'est avéré que... la précision des pièces photogravées (longerons et glissières) est telle (bravo, Marcel ! ) que lesdites glissières sont venues d'elles-mêmes s'ajuster parfaitement dans l'axe des découpes correspondantes du longeron (ce qui est d'ailleurs indispensable pour l'installation des "boites d'essieu" AV !) : sur mon modèle, la phase "hornblocks" s'est donc plus apparentée à une vérification qu'à un ajustage...
(à suivre...)
Modifié en dernier par malletslm le 18 juil. 2023 15:21, modifié 4 fois.
Jean Michel - galerie flickr
Re : H0m : la 120T "Coureuse" MJM (Marcel Jolly Modelisme)
2ème partie :
Le châssis étant bien avancé, il est temps de se pencher sur l'embiellage :
- La confection des bielles, composées chacunes de deux éléments symétriques en laiton mince soudés dans le sens de l'épaisseur, est parfaitement expliquée par l'artisan dans les "tutoriels" consultables sur son site. Souvent, je ne me suis même pas servi de petits forets pour "l'alignement" des faces comme conseillé : sous la lampe loupe et avec une petite pince AMF87 pour bien les plaquer l'une contre l'autre, un simple ajustage "visuel" m'a suffit...
- Idem pour la confection de la contre-manivelle (et de son "articulation" avec la bielle de commande de coulisse) ainsi que la coulisse elle-même, qui ne m'ont pas posé de problème particulier (malgré leur conception inhabituelle pour moi ! ), en suivant bien la notice et les tutoriels.
Je m'attarderai donc simplement sur deux points particuliers :
2.1 - la confection de la crosse de piston :
Pour cette très originale crosse dont la conception s'apparente à un "origami" de laiton (dont la finalité est de permettre l'insertion de la bielle motrice DANS le "corps" de la pièce et non en "applique" de celle-ci) la notice et les tutoriels prescrivent :
- de plier d'abord la crosse, sans la drégrapper...
- ... puis d'y insérer et souder la tige de piston.
Autant l'avouer : ma tentative de pliage de la première crosse (une étape que je redoutais particulièrement !) a lamentablement échoué , m'obligeant à la "reconstruire"... "autour" de la tige de piston préalablement soudée !
Voilà pourquoi, pour la seconde crosse, j'ai procédé directement en "intégrant" le soudage de la tige (ce que Marcel déconseille pourtant ! ) :
a) après avoir effectué les deux premiers pliages (à 180° pour le support de + à 90° pour la face extérieure de la crosse), le tout est fixé sur une planchette de bois et la tige est soudée en place, crosse "ouverte" :
. .
b) Finir ensuite de plier la 2ème face. Cette opération (celle la même que j'avais ratée "à vide" sur la première crosse ! ) est grandement facilitée par la présence de la tige soudée, qui "solidifie" fortement la très étroite face "frontale" :
. .
c) ensuite, une épingle de couturière insérée perpendiculairement (la forme de la crosse s'y prête idéalement !) sert de "guide" pour le pilage des "coulisseaux" haut et bas : la encore, du fait de la grande rigidité induite par la tige soudée, cette opération se fait très facilement : je ne sais toujours pas comment j'y serais parvenu sans la soudure préalable de la tige... :
. .
d) et voilà ! la crosse ainsi façonnée est une très jolie pièce de finesse comparable (sinon supérieure !) à une pièce moulée, qui s'insère et coulisse parfaitement dans sa glissière sans le moindre ajustage :
. .
J'ai ensuite installé la bielle motrice aisément en soudant la petit "clou-pivot" sur la face extérieure de la crosse, dont l'excédent de longueur à été soigneusement arasé (sans souder) du côté intérieur.
2.2 - assemblage des sous-ensembles de l'embiellage :
Le soudage (par une microgoutte de soudure apposée à l'aide de la pointe la plus fine de ma station de soudure) des minuscules "clous" de 0,5 mm de diamètre constituant les axes n'a pas tant été mon problème principal (même si c'était la première fois que j'affrontais ce type d'assemblage... ) que l'installation des "protections provisoires" (en papier à cigarette) et le "prémontage" + maintien des pièces en prévision de la soudure proprement dite.
À ces fins, et comme je l'ai fait dès mon premier kits "vapeur" (qui était une Weinert à embiellage "riveté") j'ai utilisé du papier adhésif de masquage :
a) xemple d'assemblage avant soudure de la coulisse sur sa bielle :
. .
b) le même assemblage après soudure et coupure de l'excédent du "clou" en laiton de 0,5 mm (il ne reste plus qu'à enlever le papier à cigarette) :
. .
c) les 2 "sous-ensembles" et la bielle d'accouplement de chaque embiellage (G/D), terminés. Mon petit bonhomme Preiser n'en finit plus de se gratter le menton : on dirait un archéologue devant le squelette de "l'Homo Coureusis"...
. .
Arrivé à ce stade, je me suis alors rendu compte que... la teinte "laiton" de ces embiellages n'allait pas du tout s'accorder avec les autres machines de ma collection : comme je ne souhaitais pas non plus les brunir, j'ai procédé avec précaution à un étamage léger de toutes les faces "visibles" de chaque bielle, en faisant bien attention de ne pas dessouder (ou pire : souder...) les articulations.
J'aurais gagné du temps en étamant les pièces préalablement leur assemblage ! à prévoir, donc (= étamage systématique de toutes les faces de bielles) pour ceux qui veulent un aspect "blanc " semblable au maillechort...
(à suivre...)
Le châssis étant bien avancé, il est temps de se pencher sur l'embiellage :
- La confection des bielles, composées chacunes de deux éléments symétriques en laiton mince soudés dans le sens de l'épaisseur, est parfaitement expliquée par l'artisan dans les "tutoriels" consultables sur son site. Souvent, je ne me suis même pas servi de petits forets pour "l'alignement" des faces comme conseillé : sous la lampe loupe et avec une petite pince AMF87 pour bien les plaquer l'une contre l'autre, un simple ajustage "visuel" m'a suffit...
- Idem pour la confection de la contre-manivelle (et de son "articulation" avec la bielle de commande de coulisse) ainsi que la coulisse elle-même, qui ne m'ont pas posé de problème particulier (malgré leur conception inhabituelle pour moi ! ), en suivant bien la notice et les tutoriels.
Je m'attarderai donc simplement sur deux points particuliers :
2.1 - la confection de la crosse de piston :
Pour cette très originale crosse dont la conception s'apparente à un "origami" de laiton (dont la finalité est de permettre l'insertion de la bielle motrice DANS le "corps" de la pièce et non en "applique" de celle-ci) la notice et les tutoriels prescrivent :
- de plier d'abord la crosse, sans la drégrapper...
- ... puis d'y insérer et souder la tige de piston.
Autant l'avouer : ma tentative de pliage de la première crosse (une étape que je redoutais particulièrement !) a lamentablement échoué , m'obligeant à la "reconstruire"... "autour" de la tige de piston préalablement soudée !
Voilà pourquoi, pour la seconde crosse, j'ai procédé directement en "intégrant" le soudage de la tige (ce que Marcel déconseille pourtant ! ) :
a) après avoir effectué les deux premiers pliages (à 180° pour le support de + à 90° pour la face extérieure de la crosse), le tout est fixé sur une planchette de bois et la tige est soudée en place, crosse "ouverte" :
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b) Finir ensuite de plier la 2ème face. Cette opération (celle la même que j'avais ratée "à vide" sur la première crosse ! ) est grandement facilitée par la présence de la tige soudée, qui "solidifie" fortement la très étroite face "frontale" :
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c) ensuite, une épingle de couturière insérée perpendiculairement (la forme de la crosse s'y prête idéalement !) sert de "guide" pour le pilage des "coulisseaux" haut et bas : la encore, du fait de la grande rigidité induite par la tige soudée, cette opération se fait très facilement : je ne sais toujours pas comment j'y serais parvenu sans la soudure préalable de la tige... :
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d) et voilà ! la crosse ainsi façonnée est une très jolie pièce de finesse comparable (sinon supérieure !) à une pièce moulée, qui s'insère et coulisse parfaitement dans sa glissière sans le moindre ajustage :
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J'ai ensuite installé la bielle motrice aisément en soudant la petit "clou-pivot" sur la face extérieure de la crosse, dont l'excédent de longueur à été soigneusement arasé (sans souder) du côté intérieur.
2.2 - assemblage des sous-ensembles de l'embiellage :
Le soudage (par une microgoutte de soudure apposée à l'aide de la pointe la plus fine de ma station de soudure) des minuscules "clous" de 0,5 mm de diamètre constituant les axes n'a pas tant été mon problème principal (même si c'était la première fois que j'affrontais ce type d'assemblage... ) que l'installation des "protections provisoires" (en papier à cigarette) et le "prémontage" + maintien des pièces en prévision de la soudure proprement dite.
À ces fins, et comme je l'ai fait dès mon premier kits "vapeur" (qui était une Weinert à embiellage "riveté") j'ai utilisé du papier adhésif de masquage :
a) xemple d'assemblage avant soudure de la coulisse sur sa bielle :
. .
b) le même assemblage après soudure et coupure de l'excédent du "clou" en laiton de 0,5 mm (il ne reste plus qu'à enlever le papier à cigarette) :
. .
c) les 2 "sous-ensembles" et la bielle d'accouplement de chaque embiellage (G/D), terminés. Mon petit bonhomme Preiser n'en finit plus de se gratter le menton : on dirait un archéologue devant le squelette de "l'Homo Coureusis"...
. .
Arrivé à ce stade, je me suis alors rendu compte que... la teinte "laiton" de ces embiellages n'allait pas du tout s'accorder avec les autres machines de ma collection : comme je ne souhaitais pas non plus les brunir, j'ai procédé avec précaution à un étamage léger de toutes les faces "visibles" de chaque bielle, en faisant bien attention de ne pas dessouder (ou pire : souder...) les articulations.
J'aurais gagné du temps en étamant les pièces préalablement leur assemblage ! à prévoir, donc (= étamage systématique de toutes les faces de bielles) pour ceux qui veulent un aspect "blanc " semblable au maillechort...
(à suivre...)
Modifié en dernier par malletslm le 18 juil. 2023 15:27, modifié 3 fois.
Jean Michel - galerie flickr
- Fr. Tavernier
- Membre contributeur
- Messages : 955
- Enregistré le : 24 mars 2008 10:19
Re : H0m : la 120T "Coureuse" MJM (Marcel Jolly Modelisme)
Bonjour Jean-Michel,
Excellent travail et très didactique, bravo !
Pour l'embiellage, tu as aussi l'étamage à froid comme pour les circuits imprimés, ou mieux encore le nickelage de l'embiellage...C'est moins compliqué que cela n'y paraiit, Bernard pourrait t'en dire plus...il le pratique régulièrement...On trouve des kits d'étamage chez Conrad en autres pour pas cher...
Excellent travail et très didactique, bravo !
Pour l'embiellage, tu as aussi l'étamage à froid comme pour les circuits imprimés, ou mieux encore le nickelage de l'embiellage...C'est moins compliqué que cela n'y paraiit, Bernard pourrait t'en dire plus...il le pratique régulièrement...On trouve des kits d'étamage chez Conrad en autres pour pas cher...
- netmetrique
- Administrateur
- Messages : 3239
- Enregistré le : 09 déc. 2006 20:16
Re : Re : H0m : la 120T "Coureuse" MJM (Marcel Jolly Modelisme)
[quote="malletslm"]
....une épingle de couturière insérée perpendiculairement (la forme de la crosse s'y prête idéalement !) sert de "guide" pour le pilage des "coulisseaux....
[/quote]
L'épingle permet de réaliser pleinement la petite taille des pièces et la minutie du travail réalisé !
....une épingle de couturière insérée perpendiculairement (la forme de la crosse s'y prête idéalement !) sert de "guide" pour le pilage des "coulisseaux....
[/quote]
L'épingle permet de réaliser pleinement la petite taille des pièces et la minutie du travail réalisé !
Bernard Marchand
Site Netmetrique
Site Netmetrique
Re : Re : H0m : la 120T "Coureuse" MJM (Marcel Jolly Modelisme)
[quote="malletslm"]
2ème partie :
Le châssis étant bien avancé, il est temps de se pencher sur l'embiellage :
(à suivre...)
[/quote]
Ca donne envie ! Vivement la suite
Supermalletslm est aussi doué pour les montages que pour les tutos
2ème partie :
Le châssis étant bien avancé, il est temps de se pencher sur l'embiellage :
(à suivre...)
[/quote]
Ca donne envie ! Vivement la suite
Supermalletslm est aussi doué pour les montages que pour les tutos
Gérard Golly
Re : H0m : la 120T "Coureuse" MJM (Marcel Jolly Modelisme)
Tes photos me rappelle comment tout est riquiqui en HOm Bravo
Pour les axes de distribution, sans clous ni rivets, il est aussi possible d'utiliser du fil, le souder sur l'extérieur, et le mater avec une pince adaptée sur l'intérieur
j'attends aussi l'épisode 3
à bientôt,
Yvan
Pour les axes de distribution, sans clous ni rivets, il est aussi possible d'utiliser du fil, le souder sur l'extérieur, et le mater avec une pince adaptée sur l'intérieur
j'attends aussi l'épisode 3
à bientôt,
Yvan
quelques vidéos sur Viméo: https://vimeo.com/user114920550
Re : H0m : la 120T "Coureuse" MJM (Marcel Jolly Modelisme)
Bonsoir et merci Franck, Bernard, Gérard et Yvan !
En attendant la reprise des travaux (sur la caisse...), à tout bientôt pour "l'épisode 3" du châssis !
Je note soigneusement ces trois "pistes" susceptibles de me servir sur des kits ultérieurs , d'autant que je désire impérativement cet aspect "blanc" sur lequel, éventuellement, je pourrai pratiquer ultérieurement une patine au feutre Woodland Scenics comme conseillé par Bruno Duchesne sur le fil "Gecomodel"...Fr. Tavernier a écrit :(...) Pour l'embiellage, tu as aussi l'étamage à froid comme pour les circuits imprimés, ou mieux encore le nickelage de l'embiellage...(...)...On trouve des kits d'étamage chez Conrad en autres pour pas cher...
Je ne remercierai jamais assez l'inventeur - inconnu ! - de la lampe-loupe ! le plus grand "moment" de ce kit reste la mise en place - avant soudure - des minuscules "clous" de 0,5 mm de diamètre et... 3mm de long (!) dont on verra toutefois plus loin que j'ai effrontément "contourné" l'utilisation de 2 exemplaires, sur les 12 théoriquement nécessaires...netmetrique a écrit :(...) L'épingle permet de réaliser pleinement la petite taille des pièces et la minutie du travail réalisé !
Le montage est en "standby" depuis une semaine très exactement, un peu "happé" par mes occupations professionnelles et la visite au RAMMA de dimanche. Mais une fois la petite "rétrospective" du châssis écrite, il me tarde déjà aussi de me pencher sur la caisse...05mogul05 a écrit :(...) Ca donne envie ! Vivement la suite ...
J'y ai songé mais une particularité de ce kit est que, Marcel Jolly n'ayant pas "surécarté" les cylindres, un montage extrêmement "serré" dans le plan vertical est nécéssaire : non seulement une simple coupe à la pince risque de ne pas être assez "aplatie" au dos des bielles, mais encore une oscillation du "petit mouvement" pourrait bien provoquer des "entrechocs" indésirables...Y a écrit :(...) Pour les axes de distribution, sans clous ni rivets, il est aussi possible d'utiliser du fil, le souder sur l'extérieur, et le mater avec une pince adaptée sur l'intérieur ...
En attendant la reprise des travaux (sur la caisse...), à tout bientôt pour "l'épisode 3" du châssis !
Modifié en dernier par malletslm le 18 juil. 2023 14:03, modifié 1 fois.
Jean Michel - galerie flickr
Re : H0m : la 120T "Coureuse" MJM (Marcel Jolly Modelisme)
Bonsoir à tous ! la suite, comme promis...
3ème partie :
3.1 - Retour sur le châssis pour l'installation des chasse-pierre AV/AR et de la tringlerie de frein. À ce stade j'ai pris sans m'en rendre compte (!) une option déterminante pour la suite du montage en installant immédiatement les deux tringles longitudinales "basses", qui une fois posées interdiront toute pose/extraction de l'essieu AV "par le dessous" comme le préconise Marcel à divers stades du montage : en fait, cette option n'a rien de rédhibitoire mais elle "conditionnera" un peu la suite des travaux, en imposant une introduction "latérale" de l'essieu AV... comme il faut le faire de toutes façons à l'AR !
. .
À noter que j'ai systématiquement substitué du fil de maillechort (auquel m'ont habitué les kits "Trains d'Antan" !) au fil de laiton fourni par l'artisan, car j'en préfère la rigidité très supérieure. La seule exception à cette règle concernera les petites "brides" de maintien sous l'essieu AV (voir plus bas) pour le façonnage desquelles, justement, la plus grande souplesse du laiton est préférable.
3.2 - nouveau montage "à blanc" pour juger de l'avancement des travaux. On voit que les "manetons" (constitués par des vis, voir le tutoriel de l'artisan) et les contrepoids ont été posés sur les roues.
. .
Par observation avant collage des fonds de cylindres AV, les tiges de piston doivent être raccoucies à une cote 11,5 mm (mini) à 12 mm (maxi) prise depuis la face avant de la crosse. À ma demande, Marcel s'était livré à un calcul théorique donnant un résultat de... 11,6 mm !
3.3 - ensuite de quoi, je décide de passer une couche d'apprêt sur le châssis...
. .
... puis d'entrer dans le "vif du sujet" en testant la pose des essieux (y compris les "brides" inférieures à l'AV) reliés par les bielles d'accouplement, autre point important qui va conditionner la bonne marche de la machine :
. .
Sur mon modèle, la parfaite "coordination" des deux essieux ne s'est pas faite du premier coup : il a fallu quelques coups de lime par-ci-par-là, ponctués de "rodages" à la main sur mon plan de travail en prenant soin de faire partir le "mouvement" depuis l'essieu arrière (sur mon modèle, toute tentative d'action par l'essieu AV "oscillant" entraînait, sans surprise, des points durs...) : moyennant quoi je suis assez facilement arrivé à un roulement souple, le châssis consentant même à faire quelques centimètres "sur l'erre" avec un peu d'élan . Je rappelle qu'à ce stade, le pignon en laiton du réducteur est naturellement laissé "fou" sur l'essieu AR, il n'est d'ailleurs pas impératif de le mettre en place pour ces essais "à vide".
On notera sur la photo que j'ai soigneusement repéré par une touche de couleur la position G/D des "boîtes d'essieu" AV/AR, afin de ne pas perdre le bénéfice de cet ajustage, lors du remontage, après peinture : ça m'a été utile, mais à la réflexion il m'apparaît évident que j'aurais gagné du temps en peignant mon châssis en noir avant de faire cet ajustage , m'épargnant ainsi un démontage/remontage des essieux accouplés et réglés !
3.4 - à ce stade, j'ai aussi procédé au "façonnage" du tablier afin d'en contrôler l'encastrement sur le châssis : là encore, tout s'emboîte parfaitement, encore bravo à l'artisan pour la précision des photodécoupes !
. .
Seule petite faute d'inattention de ma part, j'ai soudé l'écrou arrière sur la tablier alors qu'il devra l'être sur le "plancher" d'abri qui s'y superposera : ça n'est heureusement pas grave, cela facilite le montage provisoire et ce sera facile à dessouder le moment venu...
En l'état, cette pose provisoire du tablier m'a beaucoup facilité la manipulation du châssis pour le rodage "à blanc" de l'accouplement des essieux !
(à suivre...)
3ème partie :
3.1 - Retour sur le châssis pour l'installation des chasse-pierre AV/AR et de la tringlerie de frein. À ce stade j'ai pris sans m'en rendre compte (!) une option déterminante pour la suite du montage en installant immédiatement les deux tringles longitudinales "basses", qui une fois posées interdiront toute pose/extraction de l'essieu AV "par le dessous" comme le préconise Marcel à divers stades du montage : en fait, cette option n'a rien de rédhibitoire mais elle "conditionnera" un peu la suite des travaux, en imposant une introduction "latérale" de l'essieu AV... comme il faut le faire de toutes façons à l'AR !
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À noter que j'ai systématiquement substitué du fil de maillechort (auquel m'ont habitué les kits "Trains d'Antan" !) au fil de laiton fourni par l'artisan, car j'en préfère la rigidité très supérieure. La seule exception à cette règle concernera les petites "brides" de maintien sous l'essieu AV (voir plus bas) pour le façonnage desquelles, justement, la plus grande souplesse du laiton est préférable.
3.2 - nouveau montage "à blanc" pour juger de l'avancement des travaux. On voit que les "manetons" (constitués par des vis, voir le tutoriel de l'artisan) et les contrepoids ont été posés sur les roues.
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Par observation avant collage des fonds de cylindres AV, les tiges de piston doivent être raccoucies à une cote 11,5 mm (mini) à 12 mm (maxi) prise depuis la face avant de la crosse. À ma demande, Marcel s'était livré à un calcul théorique donnant un résultat de... 11,6 mm !
3.3 - ensuite de quoi, je décide de passer une couche d'apprêt sur le châssis...
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... puis d'entrer dans le "vif du sujet" en testant la pose des essieux (y compris les "brides" inférieures à l'AV) reliés par les bielles d'accouplement, autre point important qui va conditionner la bonne marche de la machine :
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Sur mon modèle, la parfaite "coordination" des deux essieux ne s'est pas faite du premier coup : il a fallu quelques coups de lime par-ci-par-là, ponctués de "rodages" à la main sur mon plan de travail en prenant soin de faire partir le "mouvement" depuis l'essieu arrière (sur mon modèle, toute tentative d'action par l'essieu AV "oscillant" entraînait, sans surprise, des points durs...) : moyennant quoi je suis assez facilement arrivé à un roulement souple, le châssis consentant même à faire quelques centimètres "sur l'erre" avec un peu d'élan . Je rappelle qu'à ce stade, le pignon en laiton du réducteur est naturellement laissé "fou" sur l'essieu AR, il n'est d'ailleurs pas impératif de le mettre en place pour ces essais "à vide".
On notera sur la photo que j'ai soigneusement repéré par une touche de couleur la position G/D des "boîtes d'essieu" AV/AR, afin de ne pas perdre le bénéfice de cet ajustage, lors du remontage, après peinture : ça m'a été utile, mais à la réflexion il m'apparaît évident que j'aurais gagné du temps en peignant mon châssis en noir avant de faire cet ajustage , m'épargnant ainsi un démontage/remontage des essieux accouplés et réglés !
3.4 - à ce stade, j'ai aussi procédé au "façonnage" du tablier afin d'en contrôler l'encastrement sur le châssis : là encore, tout s'emboîte parfaitement, encore bravo à l'artisan pour la précision des photodécoupes !
. .
Seule petite faute d'inattention de ma part, j'ai soudé l'écrou arrière sur la tablier alors qu'il devra l'être sur le "plancher" d'abri qui s'y superposera : ça n'est heureusement pas grave, cela facilite le montage provisoire et ce sera facile à dessouder le moment venu...
En l'état, cette pose provisoire du tablier m'a beaucoup facilité la manipulation du châssis pour le rodage "à blanc" de l'accouplement des essieux !
(à suivre...)
Modifié en dernier par malletslm le 18 juil. 2023 15:33, modifié 3 fois.
Jean Michel - galerie flickr
Re : H0m : la 120T "Coureuse" MJM (Marcel Jolly Modelisme)
Depuis le début un détail me turlupine; L'espace entre les roues motrices me parait bien aéré.
Du coup en cherchant un peu j'ai retrouvé la photo d'une machine de la SE Allier.
Peut être que je me trompe, ou que j'anticipe, ou que les machines RB construites par deux usines différentes n'étaient pas semblables; mais il me semble que les longerons à cet endroit étaient pleins, à moins que ce ne soit le bas du foyer qui remplisse cet espace ?
à bientôt,
Yvan
Du coup en cherchant un peu j'ai retrouvé la photo d'une machine de la SE Allier.
Peut être que je me trompe, ou que j'anticipe, ou que les machines RB construites par deux usines différentes n'étaient pas semblables; mais il me semble que les longerons à cet endroit étaient pleins, à moins que ce ne soit le bas du foyer qui remplisse cet espace ?
à bientôt,
Yvan
quelques vidéos sur Viméo: https://vimeo.com/user114920550
Re : H0m : la 120T "Coureuse" MJM (Marcel Jolly Modelisme)
Bonsoir Yvan ! pour cette "transparence" à travers les longerons, j'ai bien peur que tu aies raison...
En effet, je me suis reporté au plan à l'échelle du 1/43 paru dans le n°356 (décembre 1974) de Loco-Revue, dont il est fort possible qu'il ait servi (entre autres ?) à Marcel Jolly pour l'étude du kit. Hors, si la vue latérale montre bien ce qui semble être des longerons "évidés" derrière les roues...
. .
... la vue en coupe au niveau du foyer "Belpaire" est catégorique : à son point le plus bas, le cendrier descendait manifestement... au moins au niveau des axes d'essieux !
. .
Mais bon : j'ai l'impression qu'il va falloir être drôlement persuasif pour me convaincre de rajouter ce cendrier entre les longerons du modèle réduit. Et de toutes façons, j'ai d'abord une caisse à essembler et peindre...
Plus tard peut-être, quand je me serai lassé de regarder à travers le châssis ?
PS : dans un autre registre, je ne résiste pas à l'envie de vous expliquer pourquoi j'avais précisément ce n° 356 dans la petite "bibliothèque sélective" que j'ai toujours à portée de main : dans ce numéro, outre le plan ci-dessus, il y avait un article de Clive Lamming décrivant l'aménagement... d'un tronçon de voies "imbriquées" H0/H0e sur l'un de ces réseaux rudimentaires - mais bourrés d'originalité ! - dont il avait le secret. Quelqu'un se souvient-il de ça ?
J'avais pour ma part tout juste 13 ans quand je l'ai lu (mon papa achetait LR tous les mois !) et cet article, bien qu'assez bref (4 pages) et sommairement illustré, m'a énormément marqué et fait partie de mes "fondamentaux" en train miniature...
En effet, je me suis reporté au plan à l'échelle du 1/43 paru dans le n°356 (décembre 1974) de Loco-Revue, dont il est fort possible qu'il ait servi (entre autres ?) à Marcel Jolly pour l'étude du kit. Hors, si la vue latérale montre bien ce qui semble être des longerons "évidés" derrière les roues...
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... la vue en coupe au niveau du foyer "Belpaire" est catégorique : à son point le plus bas, le cendrier descendait manifestement... au moins au niveau des axes d'essieux !
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Mais bon : j'ai l'impression qu'il va falloir être drôlement persuasif pour me convaincre de rajouter ce cendrier entre les longerons du modèle réduit. Et de toutes façons, j'ai d'abord une caisse à essembler et peindre...
Plus tard peut-être, quand je me serai lassé de regarder à travers le châssis ?
PS : dans un autre registre, je ne résiste pas à l'envie de vous expliquer pourquoi j'avais précisément ce n° 356 dans la petite "bibliothèque sélective" que j'ai toujours à portée de main : dans ce numéro, outre le plan ci-dessus, il y avait un article de Clive Lamming décrivant l'aménagement... d'un tronçon de voies "imbriquées" H0/H0e sur l'un de ces réseaux rudimentaires - mais bourrés d'originalité ! - dont il avait le secret. Quelqu'un se souvient-il de ça ?
J'avais pour ma part tout juste 13 ans quand je l'ai lu (mon papa achetait LR tous les mois !) et cet article, bien qu'assez bref (4 pages) et sommairement illustré, m'a énormément marqué et fait partie de mes "fondamentaux" en train miniature...
Modifié en dernier par malletslm le 18 juil. 2023 15:35, modifié 3 fois.
Jean Michel - galerie flickr
Re : H0m : la 120T "Coureuse" MJM (Marcel Jolly Modelisme)
Bonjour à tous, je me permet d'intervenir sur cette question du cendrier : en effet, sur ce détail d'une rare photo de la machine de profil, on distingue parfaitement celui-ci :
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La difficulté d'intégrer la transmission était telle que je n'ai pas pu résoudre ce problème. J'ai donc choisi ce qui, à mes yeux, servait le mieux l'esthétique de la loco.
[attachimg=1]
La difficulté d'intégrer la transmission était telle que je n'ai pas pu résoudre ce problème. J'ai donc choisi ce qui, à mes yeux, servait le mieux l'esthétique de la loco.
Marcel Jolly
mjmodelisme
Le temps dégage le charme de choses qui n'en n'ont pas. C'est pourquoi le temps est poète. (V.Jankélévitch)
mjmodelisme
Le temps dégage le charme de choses qui n'en n'ont pas. C'est pourquoi le temps est poète. (V.Jankélévitch)
Re : H0m : la 120T "Coureuse" MJM (Marcel Jolly Modelisme)
Merci Marcel,
pour ces précisions et cette photo très intéressante
effectivement la difficulté technique est compréhensible, sutout à cette échelle, et ne saurait ôter en rien tout l'intérêt de ce modèle.
C'est aussi rassurant pour moi, je peux ajourner une prise de rendez-vous chez l’occultiste
Jean Michel risque de nous en mettre plein la vue peut être juste avec un petit morceau de Canson noir plié en trois et une petite goutte de colle
Vivement des roues de 28mm 12 rayons pour le 0m
Bonne soirée,
Yvan
pour ces précisions et cette photo très intéressante
effectivement la difficulté technique est compréhensible, sutout à cette échelle, et ne saurait ôter en rien tout l'intérêt de ce modèle.
C'est aussi rassurant pour moi, je peux ajourner une prise de rendez-vous chez l’occultiste
Jean Michel risque de nous en mettre plein la vue peut être juste avec un petit morceau de Canson noir plié en trois et une petite goutte de colle
Vivement des roues de 28mm 12 rayons pour le 0m
Bonne soirée,
Yvan
quelques vidéos sur Viméo: https://vimeo.com/user114920550
Re : H0m : la 120T "Coureuse" MJM (Marcel Jolly Modelisme)
Bonjour et merci, Marcel !
La photo est effectivement sans appel : as-tu d'autrres vues "inédites" de ce genre ? Car effectivement les photos de ces 120T sont rares dans la "littérature" relative au Réseau Breton...
La photo est effectivement sans appel : as-tu d'autrres vues "inédites" de ce genre ? Car effectivement les photos de ces 120T sont rares dans la "littérature" relative au Réseau Breton...
C'est bien parti pour, du moins en ce qui concerne le Canson noir et la goutte de colle . Je suis moins sûr pour l'éblouissement...Y a écrit :(...) Jean Michel risque de nous en mettre plein la vue peut être juste avec un petit morceau de Canson noir plié en trois et une petite goutte de colle (...)
Modifié en dernier par malletslm le 18 juil. 2023 14:03, modifié 1 fois.
Jean Michel - galerie flickr
Re : H0m : la 120T "Coureuse" MJM (Marcel Jolly Modelisme)
Bonjour à tous ! :voici la suite de la "chronologie" de montage de mon châssis...
4ème partie :
4.1 - peinture de finition et remontage mécanique :
Enfin, les choses s'accélèrent ! le châssis remis à nu reçoit sa peinture de finition noire puis le motoréducteur, le train de roues et les bielles d'accouplement sont réinstallés :
. .
Une fois absolument sûr du montage "mécanique" et après serrage soigneux (une bonne petite pince plate suffit) de l'écrou à épaulement sur les "manetons" AV, les vis sont tronçonnées avec le disque fourni : à partir de maintenant, les roues AV/AR et le motoréducteur ne seront plus démontés. L'écrou qui "couronne" les manetons AV est consolidé d'un point de cyano, et son pourtour extérieur est "adouci" à la lime...
4.2 - prises de courant et vérification du mouvement :
Comme le châssis est encore peu "embiellé", je décide à ce stade de fixer les prises de courant. En raison de la présence - définitive - des roues en plastique, ces prises sont simplement collées à l'araldite rapide sur leurs supports (je n'avais pas envie de les souder, de toutes façons !) et deux "micro pinces-à-linge" en assurent la tenue le temps du séchage. Quelques légers réglages de torsion avant/après collage des deux "brins" de chaque côté sont nécessaires pour assurer une pression optimale sur les roues (ni trop fort, ni trop peu !).
Après coup, il s'est avéré que j'aurais éventuellement (?) pu différer l'installation des prises de courant après la mise en place des bielles motrices, mais au final le résultat est le même...
. .
Ensuite (photo de droite) j'ai procédé à un dernier contrôle du bon ajustement/fonctionnement "à vide" des deux sous-ensembles "crosse + bielle motrice", avant leur installation définitive dans les glissières qu'il va falloir fixer entre les cylindres et le support "transversal" du châssis. Une vue de dessus montre bien une particularité de ce modèle réduit, dont l'audacieux concepteur a pris le parti de ne pas "surécarter" les cylindres :
. .
En conséquence, lors de la marche, la tête des manetons AV viendra "frôler" le dos des crosses de piston car le "jeu" en largeur est réduit au minimum (0,2 mm théoriquement, selon Marcel Jolly !).
Le pignon en laiton du motoréducteur n'est toujours (!) pas collé sur l'axe d'essieu AR : ainsi, un contrôle manuel de l'absence de "d'entrechocage" reste possible. Par contre, un essai "sous tension" du moteur permet maintenant de vérifier l'absence de court-circuit, même lorsque le châssis est posé puis poussé "à la main" sur la voie...
4.3 - pose des glissières :
Pour cette phase, j'avais besoin de toutes mes mains et de tous mes esprits : je n'ai donc pris une photo qu'à l'issue de l'opération et... d'un premier test de roulage !
Sur son prototype non peint, Marcel suggère la méthode suivante :
- introduire l'ensemble "glissières" en place, s'aider d'un foret pour en assurer le centrage, le plaquer fermement à l'aide d'une pince improvisée, et le souder à l'arrière du cylindre...
- puis séparer les deux glissières par l'arrière, et introduire l'ensemble "crosse/bielle motrice". Vérifier son parfait coulissement...
- puis replier les glissières haute + basse à 90° derrière le support transversal : les souder au support, puis araser la longueur excédentaire.
Voici deux photos tirées du site de Marcel Jolly, qui illustrent cette manière de procéder :
. .
Cette méthode ne me convenait pas vraiment, pour deux raisons :
- d'une part, comme déjà évoqué pour le montage des cylindres dans leurs "enveloppes", je ne soude pas sur le laiton massif : trop chaud pour moi !
- d'autre part, comme j'avais pris le parti de peindre le châssis et y installer le train de roue avant la pose des glissières, la question d'une soudure sur les cylindres "massifs" ne se posait même plus : pas question de d'abîmer la peinture ou, pire, de déformer les les voiles de roues en plastique (!) par un trop fort dégagement de chaleur à proximité.
J'ai donc procédé SANS souder l'ensemble "glissières" aux cylindres :
- grattage "localisé" de la peinture là où des points de soudure seront à faire sur le support "transversal" (= glissière haute + basse et "relevage" de la commande de tiroir) ainsi que la face arrière des cylindres...
- désolidarisation des glissières haute/basse, et mise en place "à blanc" sur le châssis pour relever précisément le point de pliage à 90°...
- extraction de l'ensemble et pliage soigné à 90° des deux glissières...
- réintroduction de l'ensemble, muni cette fois de l'ensemble "crosse/bielle motrice" (dont le parfait coulissement a été vérifié bien en amont, Cf photos "2.1")...
- puis, en plaquant simplement l'ensemble du bout du doigt contre l'arrière du cylindre, faire deux brefs points de soudure pour fixer les glissières au support "transversal" à l'arrière : c'est très rapide (donc sans danger pour les roues !) et uns fois soudé cela suffit à maintenir les glissières en place, puisqu'à l'avant le centrage est automatiquement (et optimalement !) assuré par... la tige de piston.
Pour terminer, j'ai mis avec précaution un point de cyano, du côté "longeron", pour solidariser les glissières et le cylindre, mais je ne suis même pas sûr que c'était vraiment indispensable. Dans tous les cas (= collé ou pas à l'AV) la tenue des glissières me semble très suffisante... du moins si on manipule la machine avec un minimum de précaution.
Sur mon modèle, un (dernier !) essai manuel a révélé un très léger "cliquetis", d'un seul côté : ça a été facilement résorbé en glissant un bout de papier de verre fin à l'eau entre le maneton AV et la crosse de piston pour pratiquer un ultime "polissage" de ces pièces, qui, comme dit plus haut, doivent se frôler sans se frotter...
Voici une photo du châssis avec les glissières + bielles motrices montées, fixé sous le "tablier", prise après... un premier "galop d'essai" sur le réseau :
. .
Car c'est à l'issue de cette phase que j'ai ENFIN fixé le pignon en laiton du réducteur sur l'essieu AR, en appliquant un peu de cyanolit au "moyeu" avec la pointe d'une épingle. Ensuite, j'ai posé le châssis enfin "engrené" sur la voie, j'ai eu une petite appréhension au moment d'envoyer le courant et... j'ai vu avec soulagement le châssis se mouvoir avec un silence et une souplesse remarquables pour un (tout !) premier essai !
Cinq semaines environ de montage (et d'incertitude, parfois !) récompensées en un instant : ouf !!!
Le cinquième - et dernier ! - "épisode" concernera le montage du "petit mouvement", qui s'est fait le lendemain soir.
(à suivre...)
4ème partie :
4.1 - peinture de finition et remontage mécanique :
Enfin, les choses s'accélèrent ! le châssis remis à nu reçoit sa peinture de finition noire puis le motoréducteur, le train de roues et les bielles d'accouplement sont réinstallés :
. .
Une fois absolument sûr du montage "mécanique" et après serrage soigneux (une bonne petite pince plate suffit) de l'écrou à épaulement sur les "manetons" AV, les vis sont tronçonnées avec le disque fourni : à partir de maintenant, les roues AV/AR et le motoréducteur ne seront plus démontés. L'écrou qui "couronne" les manetons AV est consolidé d'un point de cyano, et son pourtour extérieur est "adouci" à la lime...
4.2 - prises de courant et vérification du mouvement :
Comme le châssis est encore peu "embiellé", je décide à ce stade de fixer les prises de courant. En raison de la présence - définitive - des roues en plastique, ces prises sont simplement collées à l'araldite rapide sur leurs supports (je n'avais pas envie de les souder, de toutes façons !) et deux "micro pinces-à-linge" en assurent la tenue le temps du séchage. Quelques légers réglages de torsion avant/après collage des deux "brins" de chaque côté sont nécessaires pour assurer une pression optimale sur les roues (ni trop fort, ni trop peu !).
Après coup, il s'est avéré que j'aurais éventuellement (?) pu différer l'installation des prises de courant après la mise en place des bielles motrices, mais au final le résultat est le même...
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Ensuite (photo de droite) j'ai procédé à un dernier contrôle du bon ajustement/fonctionnement "à vide" des deux sous-ensembles "crosse + bielle motrice", avant leur installation définitive dans les glissières qu'il va falloir fixer entre les cylindres et le support "transversal" du châssis. Une vue de dessus montre bien une particularité de ce modèle réduit, dont l'audacieux concepteur a pris le parti de ne pas "surécarter" les cylindres :
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En conséquence, lors de la marche, la tête des manetons AV viendra "frôler" le dos des crosses de piston car le "jeu" en largeur est réduit au minimum (0,2 mm théoriquement, selon Marcel Jolly !).
Le pignon en laiton du motoréducteur n'est toujours (!) pas collé sur l'axe d'essieu AR : ainsi, un contrôle manuel de l'absence de "d'entrechocage" reste possible. Par contre, un essai "sous tension" du moteur permet maintenant de vérifier l'absence de court-circuit, même lorsque le châssis est posé puis poussé "à la main" sur la voie...
4.3 - pose des glissières :
Pour cette phase, j'avais besoin de toutes mes mains et de tous mes esprits : je n'ai donc pris une photo qu'à l'issue de l'opération et... d'un premier test de roulage !
Sur son prototype non peint, Marcel suggère la méthode suivante :
- introduire l'ensemble "glissières" en place, s'aider d'un foret pour en assurer le centrage, le plaquer fermement à l'aide d'une pince improvisée, et le souder à l'arrière du cylindre...
- puis séparer les deux glissières par l'arrière, et introduire l'ensemble "crosse/bielle motrice". Vérifier son parfait coulissement...
- puis replier les glissières haute + basse à 90° derrière le support transversal : les souder au support, puis araser la longueur excédentaire.
Voici deux photos tirées du site de Marcel Jolly, qui illustrent cette manière de procéder :
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Cette méthode ne me convenait pas vraiment, pour deux raisons :
- d'une part, comme déjà évoqué pour le montage des cylindres dans leurs "enveloppes", je ne soude pas sur le laiton massif : trop chaud pour moi !
- d'autre part, comme j'avais pris le parti de peindre le châssis et y installer le train de roue avant la pose des glissières, la question d'une soudure sur les cylindres "massifs" ne se posait même plus : pas question de d'abîmer la peinture ou, pire, de déformer les les voiles de roues en plastique (!) par un trop fort dégagement de chaleur à proximité.
J'ai donc procédé SANS souder l'ensemble "glissières" aux cylindres :
- grattage "localisé" de la peinture là où des points de soudure seront à faire sur le support "transversal" (= glissière haute + basse et "relevage" de la commande de tiroir) ainsi que la face arrière des cylindres...
- désolidarisation des glissières haute/basse, et mise en place "à blanc" sur le châssis pour relever précisément le point de pliage à 90°...
- extraction de l'ensemble et pliage soigné à 90° des deux glissières...
- réintroduction de l'ensemble, muni cette fois de l'ensemble "crosse/bielle motrice" (dont le parfait coulissement a été vérifié bien en amont, Cf photos "2.1")...
- puis, en plaquant simplement l'ensemble du bout du doigt contre l'arrière du cylindre, faire deux brefs points de soudure pour fixer les glissières au support "transversal" à l'arrière : c'est très rapide (donc sans danger pour les roues !) et uns fois soudé cela suffit à maintenir les glissières en place, puisqu'à l'avant le centrage est automatiquement (et optimalement !) assuré par... la tige de piston.
Pour terminer, j'ai mis avec précaution un point de cyano, du côté "longeron", pour solidariser les glissières et le cylindre, mais je ne suis même pas sûr que c'était vraiment indispensable. Dans tous les cas (= collé ou pas à l'AV) la tenue des glissières me semble très suffisante... du moins si on manipule la machine avec un minimum de précaution.
Sur mon modèle, un (dernier !) essai manuel a révélé un très léger "cliquetis", d'un seul côté : ça a été facilement résorbé en glissant un bout de papier de verre fin à l'eau entre le maneton AV et la crosse de piston pour pratiquer un ultime "polissage" de ces pièces, qui, comme dit plus haut, doivent se frôler sans se frotter...
Voici une photo du châssis avec les glissières + bielles motrices montées, fixé sous le "tablier", prise après... un premier "galop d'essai" sur le réseau :
. .
Car c'est à l'issue de cette phase que j'ai ENFIN fixé le pignon en laiton du réducteur sur l'essieu AR, en appliquant un peu de cyanolit au "moyeu" avec la pointe d'une épingle. Ensuite, j'ai posé le châssis enfin "engrené" sur la voie, j'ai eu une petite appréhension au moment d'envoyer le courant et... j'ai vu avec soulagement le châssis se mouvoir avec un silence et une souplesse remarquables pour un (tout !) premier essai !
Cinq semaines environ de montage (et d'incertitude, parfois !) récompensées en un instant : ouf !!!
Le cinquième - et dernier ! - "épisode" concernera le montage du "petit mouvement", qui s'est fait le lendemain soir.
(à suivre...)
Modifié en dernier par malletslm le 18 juil. 2023 15:41, modifié 2 fois.
Jean Michel - galerie flickr
Re : H0m : la 120T "Coureuse" MJM (Marcel Jolly Modelisme)
Tu devrais quand même éloigner ce spectateur toujours dubitatif devant ton magnifique travail et laisser venir un autre spectateur plus enthousiaste! le "ravi de la crèche", par exemple:
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Re : Re : H0m : la 120T "Coureuse" MJM (Marcel Jolly Modelisme)
Bonjour et merci, Tyrphon ! Sur ce kit très inhabituel pour moi, je préfèrais quand même la compagnie de ce petit "Preiser dubitatif" pour me ramener aux réalités : c'est souvent par excès d'enthousiasme (le sien ou celui des autres !) qu'on se met à faire des bêtises...tyrphon a écrit : Tu devrais quand même éloigner ce spectateur toujours dubitatif devant ton magnifique travail et laisser venir un autre spectateur plus enthousiaste!...
Modifié en dernier par malletslm le 18 juil. 2023 14:04, modifié 2 fois.
Jean Michel - galerie flickr
Re : H0m : la 120T "Coureuse" MJM (Marcel Jolly Modelisme)
Rebonjour à tous ! : Voici comme promis la 5ème partie du montage du châssis : Le montage des deux derniers "sous-ensembles" de l'embiellage s'est donc fait sur le châssis "engrené", car au vu de leur conception je ne craignais plus l'apparition de "points durs"...
Phase 1 :
Il s'agit ici de positionner simultanément tout le "petit mouvement" à l'avant, dont la bielle de commande de tiroir va devoir s'insérer ENTRE les deux faces de la coulisse (je n'avais jamais vu ça sur une machine au 1/87 mais je me suis rendu compte depuis que cette disposition - conforme à la réalité ! - était déjà couramment pratiquée par Cyril Ducrocq sur ses propres kits "vapeur"), le tout accroché à la "traverse-support" solidaire du châssis : comme le fait remarquer Marcel dans la notice il faut donc pour réussir ça "traverser" avec l'axe de la coulisse pas moins de 4 épaisseurs de laiton...
... ce que Marcel nous propose de faire avec un "clou" de 0,5 mm de diamètre et... de 3 mm de long : crise de nerfs en vue !!!
Donc là, je n'ai pas tergiversé et j'ai fait ce que je préfère : j'ai contourné la difficulté.
- d'abord, enfiler la coulisse sur la bielle de commande de tiroir...
- puis positionner le tout sur le châssis, en enfilant le tiroir (à l'avant) puis la commande de relevage (à l'arrière)...
- là, on "embroche" les fameuses "4 épaisseurs de laiton" avec un brin de maillechort (diamètre 0,5 mm aussi) de bonne longueur, qu'on a forcément beaucoup mieux en main que le minuscule "clou" de 3 mm : l'opération en devient quasiment facile !
- positionner ce "brin" de maillechort de manière à ce qu'il touche la coulisse supérieure, puis le souder à son support par l'extérieur (pas besoin de protection papier si on a la main légère : derrière, la coulisse n'affleure pas le support) et couper l'excédent à ras,
- ensuite souder la "commande de relevage" au support transversal, par l'arrière.
Photo de l'opération :
. .
Phase 2 :
Ensuite, on visse la contre-manivelle sur le "maneton" arrière comme expliqué dans la notice et les tutoriels : sur mon modèle cette opération n'a pas posé de problème.
C'est la première fois que je rencontre une telle conception (les kits Weinert et Gecomodel étant dotés de contre-manivelles "moulées") mais je la trouve intéressante, notamment parce qu'elle permet d'en "affiner" facilement le réglage de l'angle, même a posteriori.
Phase 3 :
Il ne reste plus maintenant qu'à fixer la biellette inférieure du "levier d'avance" sur la crosse de piston, avec un dernier "clou" de 0,5 mm : l'opération ne présente pas de difficulté particulière si on soude le clou "par l'intérieur" avec une protection "ad'hoc" en papier à cigarette disposée entre la biellette et la crosse :
. .
Sur mon modèle il n'a même pas été nécessaire de raccourcir le "clou" à l'arrière, qui passe tout simplement sous la glissière inférieure...
Et voilà ! nous voici arrivés au point actuel du montage, déjà montré sur l'autre fil de discussion :
. .
Le châssis ayant été dûment examiné et "validé" par le personnel du réseau , la caisse peut maintenant être mise en chantier...
. .
... donc à bientôt - j'espère - pour la suite !
Post-Scritptim : un petit résumé des essais mécaniques en attedant...
Phase 1 :
Il s'agit ici de positionner simultanément tout le "petit mouvement" à l'avant, dont la bielle de commande de tiroir va devoir s'insérer ENTRE les deux faces de la coulisse (je n'avais jamais vu ça sur une machine au 1/87 mais je me suis rendu compte depuis que cette disposition - conforme à la réalité ! - était déjà couramment pratiquée par Cyril Ducrocq sur ses propres kits "vapeur"), le tout accroché à la "traverse-support" solidaire du châssis : comme le fait remarquer Marcel dans la notice il faut donc pour réussir ça "traverser" avec l'axe de la coulisse pas moins de 4 épaisseurs de laiton...
... ce que Marcel nous propose de faire avec un "clou" de 0,5 mm de diamètre et... de 3 mm de long : crise de nerfs en vue !!!
Donc là, je n'ai pas tergiversé et j'ai fait ce que je préfère : j'ai contourné la difficulté.
- d'abord, enfiler la coulisse sur la bielle de commande de tiroir...
- puis positionner le tout sur le châssis, en enfilant le tiroir (à l'avant) puis la commande de relevage (à l'arrière)...
- là, on "embroche" les fameuses "4 épaisseurs de laiton" avec un brin de maillechort (diamètre 0,5 mm aussi) de bonne longueur, qu'on a forcément beaucoup mieux en main que le minuscule "clou" de 3 mm : l'opération en devient quasiment facile !
- positionner ce "brin" de maillechort de manière à ce qu'il touche la coulisse supérieure, puis le souder à son support par l'extérieur (pas besoin de protection papier si on a la main légère : derrière, la coulisse n'affleure pas le support) et couper l'excédent à ras,
- ensuite souder la "commande de relevage" au support transversal, par l'arrière.
Photo de l'opération :
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Phase 2 :
Ensuite, on visse la contre-manivelle sur le "maneton" arrière comme expliqué dans la notice et les tutoriels : sur mon modèle cette opération n'a pas posé de problème.
C'est la première fois que je rencontre une telle conception (les kits Weinert et Gecomodel étant dotés de contre-manivelles "moulées") mais je la trouve intéressante, notamment parce qu'elle permet d'en "affiner" facilement le réglage de l'angle, même a posteriori.
Phase 3 :
Il ne reste plus maintenant qu'à fixer la biellette inférieure du "levier d'avance" sur la crosse de piston, avec un dernier "clou" de 0,5 mm : l'opération ne présente pas de difficulté particulière si on soude le clou "par l'intérieur" avec une protection "ad'hoc" en papier à cigarette disposée entre la biellette et la crosse :
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Sur mon modèle il n'a même pas été nécessaire de raccourcir le "clou" à l'arrière, qui passe tout simplement sous la glissière inférieure...
Et voilà ! nous voici arrivés au point actuel du montage, déjà montré sur l'autre fil de discussion :
. .
Le châssis ayant été dûment examiné et "validé" par le personnel du réseau , la caisse peut maintenant être mise en chantier...
. .
... donc à bientôt - j'espère - pour la suite !
Post-Scritptim : un petit résumé des essais mécaniques en attedant...
Modifié en dernier par malletslm le 18 juil. 2023 15:47, modifié 3 fois.
Jean Michel - galerie flickr
Re : H0m : la 120T "Coureuse" MJM (Marcel Jolly Modelisme)
Bonjour à tous ! après une petite pause consécutive au RAMMA , voici l'avancement du week-end sur la "Coureuse"...
Pour l'assemblage de la caisse je suis cette fois "rentré dans le rang" et appliquant (presque... ) à la lettre la méthode préconisée par Marcel. Cette caisse est constituée d'une "forme" intérieure pliée, sur laquelle se rapportent les faces AV + AR + latérales : cette conception est plutôt classique... mis à part le mode d'assemblage des pièces, qui est tout-à-fait inhabituel pour moi : en effet, Marcel préconise d'étamer préalablement l'intérieur des faces à mettre en contact, puis de chauffer pour les assembler (il n'y a donc aucun "trou" dans la sous-caisse, comme dans les kits Gecomodel ou Trains d'Antan...).
J'étais assez tenté de procéder plutôt à un assemblage par collage pour la pose des faces extérieures, mais comme je suis déterminé à "expérimenter" j'ai appliqué la méthode préconisée : moyennant l'application soigneuse d'un décapant et l'utilisation d'une panne de bonne dimension, en chauffant par l'intérieur de l'abri, l'opération s'est avérée plus simple que je le craignais . Mais place aux images...
1- La superstructure en cours de montage :
. .
En contradiction avec la notice et le turoriel (qui ne proposent d'ailleurs pas tout-à-fait le même ordre... ) j'ai rapporté sur la "sous-caisse" :
- d'abord la face avant (pour me faire la main !),
- et ensuite la face arrière, préalablement mise en forme.
Ensuite, j'ai façonné les faces latérales exactement comme prescrit. Attention, toutes ces pièces étant photogravées dans un laiton de faible épaisseur, le pliage (à la pince plate, dans mon cas !) est grandement facilité mais il faut prendre soin de ne pas "froisser" le laiton !
Un assemblage "à blanc" sur la sous-caisse a montré que de chaque côté (sur mon modèle en tout cas !) trois points (en rouge sur la photo) seraient à "araser" avant l'installation des faces latérales :
- pour que le haut de l'abri s'encastre parfaitement entre les faces AV/AR...
- pour que l'arrière de la hotte vienne s'encastrer contre la face AR.
2 - Après pose des faces latérales :
. .
Pour la pose des deux faces latérales, j'ai procédé comme suit :
- ajustage soigneux, immobilisation par deux petites pinces plates (AMF 87) sur les côtés de l'abri...
- soudure du linteau en premier, enlèvement des deux pinces...
- soudure de la paroi côté AV, puis AR...
Et ensuite avec une panne fine :
- deux cordons de soudure verticaux à l'intérieur des caisses à eau, pour les solidariser de la face AV...
- puis la soudure au bas (sous la caisse) et en haut (à l'intérieur) de la paroi AR de la hotte, pour la solidariser aux flancs de caisse. Cette paroi (sauf erreur de ma part !) doit venir "recouvrir" l'extrémité des flancs.
3 - Le même assemblage, vu de dessous :
. .
Une fois l'ensemble dégraissé, un essai d'assemblage "à blanc" sur le tablier a montré que deux ajustages minimes (en rouge) seront nécessaires sur les "cales" inférieures prévues par Marcel :
- un léger raccourcissement des cales AV (côté intérieur des caisses à eau uniquement !) pour un montage de la caisse en position légèrement plus "reculée" sur le tablier. Du reste, les 3 cales "extérieures" sont dimensionnées en conséquence !
- et un arasage total des "cales" arrière... pour cause de fentes comblées dans le tablier lors de l'installation de la traverse AR : mais là, l'erreur m'est imputable et je l'avais plus ou moins prévu : ça n'est heureusement pas trop gênant pour la suite.
Mon petit personnage Preiser "dubitatif" (assisté pour l'occasion de l'ncorruptible Godefroy Montmirail...) ayant "validé" ce montage , la suite des travaux concernera la chaudière.
À bientôt - j'espère ! - pour la suite...
Pour l'assemblage de la caisse je suis cette fois "rentré dans le rang" et appliquant (presque... ) à la lettre la méthode préconisée par Marcel. Cette caisse est constituée d'une "forme" intérieure pliée, sur laquelle se rapportent les faces AV + AR + latérales : cette conception est plutôt classique... mis à part le mode d'assemblage des pièces, qui est tout-à-fait inhabituel pour moi : en effet, Marcel préconise d'étamer préalablement l'intérieur des faces à mettre en contact, puis de chauffer pour les assembler (il n'y a donc aucun "trou" dans la sous-caisse, comme dans les kits Gecomodel ou Trains d'Antan...).
J'étais assez tenté de procéder plutôt à un assemblage par collage pour la pose des faces extérieures, mais comme je suis déterminé à "expérimenter" j'ai appliqué la méthode préconisée : moyennant l'application soigneuse d'un décapant et l'utilisation d'une panne de bonne dimension, en chauffant par l'intérieur de l'abri, l'opération s'est avérée plus simple que je le craignais . Mais place aux images...
1- La superstructure en cours de montage :
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En contradiction avec la notice et le turoriel (qui ne proposent d'ailleurs pas tout-à-fait le même ordre... ) j'ai rapporté sur la "sous-caisse" :
- d'abord la face avant (pour me faire la main !),
- et ensuite la face arrière, préalablement mise en forme.
Ensuite, j'ai façonné les faces latérales exactement comme prescrit. Attention, toutes ces pièces étant photogravées dans un laiton de faible épaisseur, le pliage (à la pince plate, dans mon cas !) est grandement facilité mais il faut prendre soin de ne pas "froisser" le laiton !
Un assemblage "à blanc" sur la sous-caisse a montré que de chaque côté (sur mon modèle en tout cas !) trois points (en rouge sur la photo) seraient à "araser" avant l'installation des faces latérales :
- pour que le haut de l'abri s'encastre parfaitement entre les faces AV/AR...
- pour que l'arrière de la hotte vienne s'encastrer contre la face AR.
2 - Après pose des faces latérales :
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Pour la pose des deux faces latérales, j'ai procédé comme suit :
- ajustage soigneux, immobilisation par deux petites pinces plates (AMF 87) sur les côtés de l'abri...
- soudure du linteau en premier, enlèvement des deux pinces...
- soudure de la paroi côté AV, puis AR...
Et ensuite avec une panne fine :
- deux cordons de soudure verticaux à l'intérieur des caisses à eau, pour les solidariser de la face AV...
- puis la soudure au bas (sous la caisse) et en haut (à l'intérieur) de la paroi AR de la hotte, pour la solidariser aux flancs de caisse. Cette paroi (sauf erreur de ma part !) doit venir "recouvrir" l'extrémité des flancs.
3 - Le même assemblage, vu de dessous :
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Une fois l'ensemble dégraissé, un essai d'assemblage "à blanc" sur le tablier a montré que deux ajustages minimes (en rouge) seront nécessaires sur les "cales" inférieures prévues par Marcel :
- un léger raccourcissement des cales AV (côté intérieur des caisses à eau uniquement !) pour un montage de la caisse en position légèrement plus "reculée" sur le tablier. Du reste, les 3 cales "extérieures" sont dimensionnées en conséquence !
- et un arasage total des "cales" arrière... pour cause de fentes comblées dans le tablier lors de l'installation de la traverse AR : mais là, l'erreur m'est imputable et je l'avais plus ou moins prévu : ça n'est heureusement pas trop gênant pour la suite.
Mon petit personnage Preiser "dubitatif" (assisté pour l'occasion de l'ncorruptible Godefroy Montmirail...) ayant "validé" ce montage , la suite des travaux concernera la chaudière.
À bientôt - j'espère ! - pour la suite...
Modifié en dernier par malletslm le 18 juil. 2023 15:51, modifié 2 fois.
Jean Michel - galerie flickr
Re : H0m : la 120T "Coureuse" MJM (Marcel Jolly Modelisme)
Waouh ! ...
C'est vraiment très propre comme montage (je vais "virer" mes photos de patachon de mes tutos !).
Pour la languette d'ajustage à l'arrière, attention, la soute à charbon doit affleurer l'arrière du tablier (donc en surplomb de la traverse arrière !
Et c'est le moment de rappeler au monteur qu'il ne doit pas oublier de mettre les lests dans les soutes avant assemblage final sur le tablier, hé, hé !...
C'est vraiment très propre comme montage (je vais "virer" mes photos de patachon de mes tutos !).
Pour la languette d'ajustage à l'arrière, attention, la soute à charbon doit affleurer l'arrière du tablier (donc en surplomb de la traverse arrière !
Et c'est le moment de rappeler au monteur qu'il ne doit pas oublier de mettre les lests dans les soutes avant assemblage final sur le tablier, hé, hé !...
Marcel Jolly
mjmodelisme
Le temps dégage le charme de choses qui n'en n'ont pas. C'est pourquoi le temps est poète. (V.Jankélévitch)
mjmodelisme
Le temps dégage le charme de choses qui n'en n'ont pas. C'est pourquoi le temps est poète. (V.Jankélévitch)
Re : H0m : la 120T "Coureuse" MJM (Marcel Jolly Modelisme)
Bonjour et merci, Marcel !
Deux précautions valent mieux qu'une : avant de souder les faces latérales, j'avais déjà sorti les trois lests de leur sachet pour en vérifier la mise en place : là, je viens de les ranger dans la même petite boîte que la caisse en cours, pour ne pas les oublier au moment fatidique...
Au passage, j'ai beaucoup aimé la précision de moulage de ces pièces (en "métal blanc" ?) qui s'emboîtent au "quart de poil" dans la caisse (notamment les caisses à eau) avec un minimum d'ébarbage !
Deux précautions valent mieux qu'une : avant de souder les faces latérales, j'avais déjà sorti les trois lests de leur sachet pour en vérifier la mise en place : là, je viens de les ranger dans la même petite boîte que la caisse en cours, pour ne pas les oublier au moment fatidique...
Au passage, j'ai beaucoup aimé la précision de moulage de ces pièces (en "métal blanc" ?) qui s'emboîtent au "quart de poil" dans la caisse (notamment les caisses à eau) avec un minimum d'ébarbage !
Jean Michel - galerie flickr
Re : H0m : la 120T "Coureuse" MJM (Marcel Jolly Modelisme)
Bonjour à tous ! voici l'avancement des travaux ces de ces derniers jours...
1) Pour la suite, j'ai ENCORE désobéi à la notice qui conseille de fixer sur le tablier d'abord l'ensemble "abri/caisses à eau" PUIS l'ensemble "chaudière" : après avoir "façonné" la chaudière (= pose du support avant + cerclage) j'ai préféré la fixer en premier :
. .
2) En effet, je voulais ainsi "visualiser" avec certitude comment raccorder les prises de courant (qu'il faut faire cheminer "horizontalement" et en les coupant au plus court) aux bornes du moteur, et aussi vérifier la "marge d'implantation" longitudinale du volant d'inertie : on peut voir sur le cliché ci-dessous (flèches rouges) que j'ai choisi, puisque la découpe de la chaudière le permet, de l'installer au maximum "vers l'avant" pour prévenir tout risque de contact avec les bornes du moteur :
. .
On verra plus bas qu'en vérifiant l'ajustage de l'ensemble "abri/caisses à eau", j'ai aussi décidé de raccourci les deux "pans" arrières de la chaudière (pointillé rouge) : c'est invisible sur le modèle monté... et ça élimine tout risque de contact (donc de court-circuit...) avec les supports de prise de courant fixés sur le châssis, ce qui s'est fugitivement produit lors des essais "à blanc".
3) et voilà ! le châssis est maintenant "câblé" et muni de son volant d'inertie :
. .
Les lests latéraux son prêts à être insérés, et suite à la photo ci-dessous j'ai installé sur les deux caisses à eau les "volets" latéraux et les marchepieds à l'avant (il est d'ailleurs impératif, si on choisit de les souder, de les poser avant les lests intérieurs).
4) ensuite, fixation de la caisse sur le tablier : je me suis grandement facilité la tâche (c'est ma spécialité... ) en m'aidant de la vis de fixation arrière (flèche rouge) qui assure le bon calage, transversal ET longitudinal. Ensuite j'ai soudé les pattes de fixations de l'avant vers l'arrière, en finissant par celle "transversale" derrière la vis. J'ai complété par une soudure sous le "plancher" central et au départ des deux "couvre-roues" pour terminer de solidariser les deux épaisseurs de "plancher". Et en dernier, j'ai posé les deux petits "fils" intérieurs qui assurent le parfait alignement horizontal du corps cylindrique sur la face avant de l'abri :
. .
Sur la photo ci-dessus, j'ai encadré en "pointillé" rouge deux petites modifications que j'avais faites au préalable :
- à l'avant, deux petites "découpes" supplémentaires dans le tablier : je ne sais pas si elles sont vraiment indispensables, mais ça m'a paru éventuellement utile pour ne pas "accrocher" les fils électriques lors du montage/démontage du châssis-moteur...
- à l'arrière, et comme signalé plus haut, le raccourcissement des "pans" inférieurs du foyer, pour les "aligner" sur la découpe intérieure des lests + caisses à eau.
4) Et voilà l'avancement au mercredi 1er novembre, caisse vissée sur le châssis : la "Coureuse" commence à prendre corps !
. .
La machine a fait hier soir plusieurs "tours de réseau" dans cette configuration : maintenant lestée et munie de son volant d'inertie, elle confirme l'excellente impression que m'avait donné le châssis seul.
En particulier, elle "s'affranchit" bien plus aisément de mes aiguilles "Bemo à coeur non réalimenté" (et, pour certaines, légèrement "bosselées"... ) que ses consoeurs Gecomodel ou, pour comparer des conceptions contemporaines, le châssis PMT de mon locotracteur "103" ou la très récente 030T "Harz" de chez Tillig, tous à 3 essieux (donc empattement électrique au moins équivalent) mais... à châssis rigoureusement "non suspendu" : cette ravissante 120T devrait donc être apte au service "courant" sur les voies (cahoteuses...) de mon redoutable réseau "vintage" !
Il me reste maintenant à tester sa capacité de traction (limitation aux trains "légers" probablement... comme la vraie !). Il faut d'ailleurs que je la munisse de ses "organes de traction" : je pense l'équiper, comme mes locotracteurs "X" et "Y" de chez TdA, de crochets d'attelage fixes "Trains d'Antan" simplement solidaires (par une petite "console" en laiton) des traverses de tamponnement.
À bientôt - j'espère ! - pour la suite !
1) Pour la suite, j'ai ENCORE désobéi à la notice qui conseille de fixer sur le tablier d'abord l'ensemble "abri/caisses à eau" PUIS l'ensemble "chaudière" : après avoir "façonné" la chaudière (= pose du support avant + cerclage) j'ai préféré la fixer en premier :
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2) En effet, je voulais ainsi "visualiser" avec certitude comment raccorder les prises de courant (qu'il faut faire cheminer "horizontalement" et en les coupant au plus court) aux bornes du moteur, et aussi vérifier la "marge d'implantation" longitudinale du volant d'inertie : on peut voir sur le cliché ci-dessous (flèches rouges) que j'ai choisi, puisque la découpe de la chaudière le permet, de l'installer au maximum "vers l'avant" pour prévenir tout risque de contact avec les bornes du moteur :
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On verra plus bas qu'en vérifiant l'ajustage de l'ensemble "abri/caisses à eau", j'ai aussi décidé de raccourci les deux "pans" arrières de la chaudière (pointillé rouge) : c'est invisible sur le modèle monté... et ça élimine tout risque de contact (donc de court-circuit...) avec les supports de prise de courant fixés sur le châssis, ce qui s'est fugitivement produit lors des essais "à blanc".
3) et voilà ! le châssis est maintenant "câblé" et muni de son volant d'inertie :
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Les lests latéraux son prêts à être insérés, et suite à la photo ci-dessous j'ai installé sur les deux caisses à eau les "volets" latéraux et les marchepieds à l'avant (il est d'ailleurs impératif, si on choisit de les souder, de les poser avant les lests intérieurs).
4) ensuite, fixation de la caisse sur le tablier : je me suis grandement facilité la tâche (c'est ma spécialité... ) en m'aidant de la vis de fixation arrière (flèche rouge) qui assure le bon calage, transversal ET longitudinal. Ensuite j'ai soudé les pattes de fixations de l'avant vers l'arrière, en finissant par celle "transversale" derrière la vis. J'ai complété par une soudure sous le "plancher" central et au départ des deux "couvre-roues" pour terminer de solidariser les deux épaisseurs de "plancher". Et en dernier, j'ai posé les deux petits "fils" intérieurs qui assurent le parfait alignement horizontal du corps cylindrique sur la face avant de l'abri :
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Sur la photo ci-dessus, j'ai encadré en "pointillé" rouge deux petites modifications que j'avais faites au préalable :
- à l'avant, deux petites "découpes" supplémentaires dans le tablier : je ne sais pas si elles sont vraiment indispensables, mais ça m'a paru éventuellement utile pour ne pas "accrocher" les fils électriques lors du montage/démontage du châssis-moteur...
- à l'arrière, et comme signalé plus haut, le raccourcissement des "pans" inférieurs du foyer, pour les "aligner" sur la découpe intérieure des lests + caisses à eau.
4) Et voilà l'avancement au mercredi 1er novembre, caisse vissée sur le châssis : la "Coureuse" commence à prendre corps !
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La machine a fait hier soir plusieurs "tours de réseau" dans cette configuration : maintenant lestée et munie de son volant d'inertie, elle confirme l'excellente impression que m'avait donné le châssis seul.
En particulier, elle "s'affranchit" bien plus aisément de mes aiguilles "Bemo à coeur non réalimenté" (et, pour certaines, légèrement "bosselées"... ) que ses consoeurs Gecomodel ou, pour comparer des conceptions contemporaines, le châssis PMT de mon locotracteur "103" ou la très récente 030T "Harz" de chez Tillig, tous à 3 essieux (donc empattement électrique au moins équivalent) mais... à châssis rigoureusement "non suspendu" : cette ravissante 120T devrait donc être apte au service "courant" sur les voies (cahoteuses...) de mon redoutable réseau "vintage" !
Il me reste maintenant à tester sa capacité de traction (limitation aux trains "légers" probablement... comme la vraie !). Il faut d'ailleurs que je la munisse de ses "organes de traction" : je pense l'équiper, comme mes locotracteurs "X" et "Y" de chez TdA, de crochets d'attelage fixes "Trains d'Antan" simplement solidaires (par une petite "console" en laiton) des traverses de tamponnement.
À bientôt - j'espère ! - pour la suite !
Modifié en dernier par malletslm le 18 juil. 2023 15:56, modifié 3 fois.
Jean Michel - galerie flickr
Re : H0m : la 120T "Coureuse" MJM (Marcel Jolly Modelisme)
Bonjour à tous !
Vue la qualité de ce montage, je ne peux pas m’empêcher de vous faire partager mon admiration ! 8^D
Question : je vois que tu n'as pas eu besoin de rogner le réservoir d'air comprimé pour faciliter le débattement du bissel, quel est le rayon mini de ton réseau ?....
Vue la qualité de ce montage, je ne peux pas m’empêcher de vous faire partager mon admiration ! 8^D
Rhooo C'est pas bien ! ...Et je remarque que tu n'as pas coupé le support de chaudière comme préconisé. Mais je vois que le volant d'inertie passe nickel quand même. Ouf !...j'ai ENCORE désobéi à la notice ...
Question : je vois que tu n'as pas eu besoin de rogner le réservoir d'air comprimé pour faciliter le débattement du bissel, quel est le rayon mini de ton réseau ?....
Marcel Jolly
mjmodelisme
Le temps dégage le charme de choses qui n'en n'ont pas. C'est pourquoi le temps est poète. (V.Jankélévitch)
mjmodelisme
Le temps dégage le charme de choses qui n'en n'ont pas. C'est pourquoi le temps est poète. (V.Jankélévitch)
Re : H0m : la 120T "Coureuse" MJM (Marcel Jolly Modelisme)
Bonsoir et merci, Marcel !
C'est ma foi vrai, je m'aperçois seulement ce soir que le raccourcissement des "branches" du support de chaudière était indiqué dans les "tutoriels" ! en fait, je me suis contenté de les évaser légèrement, et s'il y avait vraiment eu problème j'aurais encore pu y remédier grâce aux essais préalables. À noter aussi, à cet endroit, que j'ai dû ovaliser à la lime le grand trou à la base de la chaudière (celui destiné au passage de l'écrou sur le tablier) car il n'était pas tout-à-fait "centré" sur les petits trous du dessus.
J'avais oublié d'en parler, mais je me doutais que la question du réservoir d'air à gauche du "bissel" avant t'intéresserait ! mon réseau est en courbe de 330 mm de rayon (soit le plus petit rayon Bemo) et, sous réserve de bien caler le réservoir contre le rebord de tablier... le débattement du bissel est tout juste (!) suffisant : ça m'arrange bien, car je ne voyais pas comment "retailler" cette pièce en laiton massif comme tu l'as fait sur ton prototype...
Du reste, voici un nouveau petit film d'essai, fait à l'instant, pour montrer le passage en courbe "à gauche" (côté réservoir, donc !) et le franchissement des aiguilles "à coeur non réalimenté" :
La vitesse sur ce film est celle actuellement nécessaire pour le franchissement - sans intervention sur le voltage et "à coup sür" - de ces aiguilles dont le coeur est presque aussi long que l'empattement électrique de la machine. Je pourrais faire un peu mieux en étant au "régulateur", mais ça n'est pas facile avec l'APN en main...
C'est ma foi vrai, je m'aperçois seulement ce soir que le raccourcissement des "branches" du support de chaudière était indiqué dans les "tutoriels" ! en fait, je me suis contenté de les évaser légèrement, et s'il y avait vraiment eu problème j'aurais encore pu y remédier grâce aux essais préalables. À noter aussi, à cet endroit, que j'ai dû ovaliser à la lime le grand trou à la base de la chaudière (celui destiné au passage de l'écrou sur le tablier) car il n'était pas tout-à-fait "centré" sur les petits trous du dessus.
J'avais oublié d'en parler, mais je me doutais que la question du réservoir d'air à gauche du "bissel" avant t'intéresserait ! mon réseau est en courbe de 330 mm de rayon (soit le plus petit rayon Bemo) et, sous réserve de bien caler le réservoir contre le rebord de tablier... le débattement du bissel est tout juste (!) suffisant : ça m'arrange bien, car je ne voyais pas comment "retailler" cette pièce en laiton massif comme tu l'as fait sur ton prototype...
Du reste, voici un nouveau petit film d'essai, fait à l'instant, pour montrer le passage en courbe "à gauche" (côté réservoir, donc !) et le franchissement des aiguilles "à coeur non réalimenté" :
La vitesse sur ce film est celle actuellement nécessaire pour le franchissement - sans intervention sur le voltage et "à coup sür" - de ces aiguilles dont le coeur est presque aussi long que l'empattement électrique de la machine. Je pourrais faire un peu mieux en étant au "régulateur", mais ça n'est pas facile avec l'APN en main...
Modifié en dernier par malletslm le 18 juil. 2023 14:05, modifié 2 fois.
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Re : H0m : la 120T "Coureuse" MJM (Marcel Jolly Modelisme)
Elle va être belle.....
Un 0men con..., confit..., confiné et pour finir déconfit ... !
Re : H0m : la 120T "Coureuse" MJM (Marcel Jolly Modelisme)
ça, Michel, c'est précisément (!) ce que je ne sais pas encore à cette heure-ci : comme je viens de l'écrire sur le forum VL, il ne va pas falloir se "louper" au détaillage et, surtout, à la peinture !
Apparemment, je ne vais pas pouvoir couper à une livrée "bicolore" ? je n'en dors déjà plus...
Apparemment, je ne vais pas pouvoir couper à une livrée "bicolore" ? je n'en dors déjà plus...
Jean Michel - galerie flickr