Un Berliet RCLA en Om
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Re : Un Berliet RCLA en Om
Epatant (bon, je sais, c'est un terme tombé en désuétude!) en effet!
Gilles Gayral
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Re : Un Berliet RCLA en Om
Ça n'est plus du modélisme c'est de l'orfèvrerie !
Le problème sur cette terre, c'est que les autres sont trop nombreux (Louis Scutenaire)
Re : Un Berliet RCLA en Om
Effectivement c'est épatant! Je suis admiratif surtout quand on connait le nombre de compétences nécessaires pour arriver à un tel résultat.
- MetriqueReveur
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Re : Un Berliet RCLA en Om
Epatant, je souscris à ce terme moi aussi.
Mais aussi superbe et incroyable !
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Lyonel
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Re : Un Berliet RCLA en Om
mlm a écrit : Comme je ne connais pas la machine..., je n'arrive pas à voir comment tu procède pour retailler ta cornière....
Un petit dessin vaut mieux qu'un grand discours...
Bernard Marchand
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Re : Un Berliet RCLA en Om
Merci pour l'astuce....
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Re : Un Berliet RCLA en Om
MetriqueReveur a écrit : ...superbe et incroyable !
Non, croyez-moi, rien d'incroyable ici. Et même rien que la plupart d'entre-vous n'est capable de réaliser.
Vous pourrez penser que l'outillage à ma disposition y est pour beaucoup. C'est faux! La profiform est certes un outil merveilleux, mais je m'en suis passé pendant de nombreuses années, utilisant simplement un banc de découpe et de pliage bricolé à partir d'une plaque d'acier de récupération et d'un morceau de cornière mis en forme à la lime. (Si cela en intéresse certains je pourrais vous le décrire). Le seul outil vraiment indispensable est à mon avis l'outil d'emboutissage des rivets. Et encore, j'ai présenté dans la Gazette n°42, la façon dont tout un chacun peut en construire un. J. S. Bach disait "J'ai beaucoup travaillé. Quiconque travaillera comme moi pourra faire ce que je fais". Sans vouloir me comparer à lui, il ne faut pas croire que tout ce que j'ai présenté depuis quelques jours s'est fait sans douleur. A titre d'exemple, pour les entourages de fenêtre, j'ai passé presque deux jours avant de réussir le premier bout de profilé qui me convenait, au moins une dizaine ou une vingtaine d'essai divers qui sont venus remplir la poubelle.
Alors, Osez ! Je suis sûr que chacun peut y arriver avec de la persévérance.
Bernard Marchand
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Re : Un Berliet RCLA en Om
La persévérance est une chose, l'attrait que l'on peut avoir pour un matériau plutôt qu'un autre en est une autre. Dans mon cas, je suis irrémédiablement fâché avec tout ce qui touche au travail du métal, mais aime travailler la carte plastique, chacun ses goûts. Et je suis d'accord qu'il faut avant tout de la persévérance, qu'on ne réussit pas du premier coup, c'est aussi ce qui fait le charme de notre loisir ( ou qui rebute ceux qui veulent tout tout de suite!)
Modifié en dernier par tram le 20 déc. 2020 13:44, modifié 1 fois.
Gilles Gayral
Re : Un Berliet RCLA en Om
Ce sujet est plein de trucs qui sont transposables pour la carte plastique...
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Re : Un Berliet RCLA en Om
En effet, tant qu'on ne s'avise pas de souder celle ci au chalumeau!
Gilles Gayral
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Re : Un Berliet RCLA en Om
Superbe travail Bernard !
Re : Un Berliet RCLA en Om
Magnifique et minutieuse réalisation, Bravo.....!
______________________________
@+ Amitiés Gérard Villibord
LGB 58 = Lignes Gérard de Bourgogne (58)
Crois toujours au Père Noël....!
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Re : Un Berliet RCLA en Om
Contrairement à mon habitude pour un modèle qui est de toujours réaliser la partie mécanique en premier, celle du Berliet est montée alors que la superstructure est quasiment terminée.
Premier opération, monter les essieux. J'ai présenté précédemment comment les roues ont été fabriquées à partir d'un rayonnage imprimé par SLA et d'un bandage en laiton. Les essieux ont quant à eux été tirés dans une tige d'inox de décolletage de 3 mm. Mon tour Optimum étant toujours confiné sur Paris, les fusées sont usinées sur mon vieil Unimat 3, âgé maintenant de pas loin de quarante ans.
Le problème qui se pose est l'ajustement du serrage entre l'alésage du corps de roue et la fusée. Pour les quatre fusées des deux essieux, les diamètres mesurées sont compris entre 1,998 et 2,006 mm. Moins d'un centième d'écart, pas mal pour un petit tour. Comme quoi il est possible de faire du travail précis, même sur un Unimat ! Le serrage a été déterminé par essais successifs d'alésage des corps de roues de 1,97 à 1,99 mm. Comme la résine SLA utilisée est peu souple et cassante, je me suis finalement limité à un alésage à 1,99 mm. En dessous, j'avais peur que les contraintes ne soient préjudiciables à la tenue dans le temps, avec le risque d'apparition ultérieure de fissures. Le serrage de la roue sur l'essieu n'est pas très fort. Il permet cependant un démontage sans dégât. En outre, lors du montage final, j'ai prévu de coller ces deux pièces par du frein-filet, avec éventuellement un léger moletage sur l'essieu.
La construction des chaînes de transmission a été décrite sur ce forum dans le fil consacré au Frigo du Cardinal. malheureusement, les photos ont disparues de ce fil. En attendant que j'ai le courage de les remettre, vous pouvez également voir cette description sur le site.
L'estampage des flancs ne prend que quelques secondes par pièce, mais après avoir passé prés de 2 heures à monter l'outillage sur la Profiform!
La suite d'opérations pour le décolletage des rouleaux est malheureusement nettement plus longue. Heureusement, il n'y en a que 100. Enfin plus, car il faut toujours prévoir celles qui voleront à l'autre bout de l'atelier....
L'assemblage se fera maintenant à mon retour de Paris pour les fêtes du nouvel an.
Premier opération, monter les essieux. J'ai présenté précédemment comment les roues ont été fabriquées à partir d'un rayonnage imprimé par SLA et d'un bandage en laiton. Les essieux ont quant à eux été tirés dans une tige d'inox de décolletage de 3 mm. Mon tour Optimum étant toujours confiné sur Paris, les fusées sont usinées sur mon vieil Unimat 3, âgé maintenant de pas loin de quarante ans.
Le problème qui se pose est l'ajustement du serrage entre l'alésage du corps de roue et la fusée. Pour les quatre fusées des deux essieux, les diamètres mesurées sont compris entre 1,998 et 2,006 mm. Moins d'un centième d'écart, pas mal pour un petit tour. Comme quoi il est possible de faire du travail précis, même sur un Unimat ! Le serrage a été déterminé par essais successifs d'alésage des corps de roues de 1,97 à 1,99 mm. Comme la résine SLA utilisée est peu souple et cassante, je me suis finalement limité à un alésage à 1,99 mm. En dessous, j'avais peur que les contraintes ne soient préjudiciables à la tenue dans le temps, avec le risque d'apparition ultérieure de fissures. Le serrage de la roue sur l'essieu n'est pas très fort. Il permet cependant un démontage sans dégât. En outre, lors du montage final, j'ai prévu de coller ces deux pièces par du frein-filet, avec éventuellement un léger moletage sur l'essieu.
La construction des chaînes de transmission a été décrite sur ce forum dans le fil consacré au Frigo du Cardinal. malheureusement, les photos ont disparues de ce fil. En attendant que j'ai le courage de les remettre, vous pouvez également voir cette description sur le site.
L'estampage des flancs ne prend que quelques secondes par pièce, mais après avoir passé prés de 2 heures à monter l'outillage sur la Profiform!
La suite d'opérations pour le décolletage des rouleaux est malheureusement nettement plus longue. Heureusement, il n'y en a que 100. Enfin plus, car il faut toujours prévoir celles qui voleront à l'autre bout de l'atelier....
L'assemblage se fera maintenant à mon retour de Paris pour les fêtes du nouvel an.
Bernard Marchand
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Re : Un Berliet RCLA en Om
Sur la chaîne de fabrication de la chaîne, tu te déchaînes, car c'est un travail à la chaîne avec toutes ces opérations qui s'enchaînent
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Re : Un Berliet RCLA en Om
.........La chaine est brisée ....
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Re : Un Berliet RCLA en Om
La chaîne n'est pas brisée mais la poursuite de sa production, comme toute activité modéliste, gelée pour cause de pose de BA13....
Bernard Marchand
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Re : Un Berliet RCLA en Om
Voilà ce que c'est que d'être accro au BA ...
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- Enregistré le : 09 déc. 2006 20:16
Re : Un Berliet RCLA en Om
C'est surtout que j'ai vraiment hâte de pouvoir rapatrier tour et fraiseuse....
Bernard Marchand
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Re : Un Berliet RCLA en Om
En manque ...mais patience, c’est bientôt la bonne saison .... pour les fraises
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Re : Un Berliet RCLA en Om
Voila un sujet très intéressant de réalisation quasi intégrale en impression résine, qui plus est, conduit par un expert de la construction laiton. Nous aurons nécessairement droit à la comparaison entre les deux approches.
Je vais suivre avec attention, pour découvrir les solutions apportées avec cette nouvelle technique.
Je vais suivre avec attention, pour découvrir les solutions apportées avec cette nouvelle technique.
François GERARD
En Avant, Calme et Fou
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Re : Un Berliet RCLA en Om
Et merci, Bernard, pour l'indication de l'encre bleue (celle que j'ai ne tient pas la distance), et du centre optique, qui va m'être bien utile, vu la piètre qualité de ma vue de près.
François GERARD
En Avant, Calme et Fou
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Re : Un Berliet RCLA en Om
Le centreur optique ... pas encore utilse mais juste testé... génial
Je l'ai trouve3 sur Amazon... et il vient des Etats Unis . Marque FOWLER.
Je l'ai trouve3 sur Amazon... et il vient des Etats Unis . Marque FOWLER.
Un 0men con..., confit..., confiné et pour finir déconfit ... !
Re : Un Berliet RCLA en Om
Centreur optique reçu aujourd'hui.
Comme pour le Port-Salut, c'est écrit dessus : "Comes complète -in a fitted wooden case"
En réalité, le bois s'est transmuté en plastique :
Mais, dès le premier test, l'outil montre sa pertinence et son utilité,...même s'il n'y a pas de mode d'emploi incorporé !
Merci encore pour l'information donnée.
Comme pour le Port-Salut, c'est écrit dessus : "Comes complète -in a fitted wooden case"
En réalité, le bois s'est transmuté en plastique :
Mais, dès le premier test, l'outil montre sa pertinence et son utilité,...même s'il n'y a pas de mode d'emploi incorporé !
Merci encore pour l'information donnée.
François GERARD
En Avant, Calme et Fou
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- netmetrique
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Re : Un Berliet RCLA en Om
Pas mal occupé par les travaux dans la maison, mon Berliet avance bien doucement...
Mon dernier message, au mois de décembre dernier (déjà !), avait présenté la fabrication des éléments en laiton devant constituer les chaînes de transmission : flasques latérales et rouleaux. Mais finalement, devant l'importance du travail du montage à réaliser, je me suis demandé s'il n'était pas possible de réaliser celle-ci par impression 3D. Je me suis inspiré pour dessiner les maillons de la chaîne des chaines Grandtline, mais pour le même pas de 1,83 mm que la chaîne initialement prévue en laiton. Les maillons sont imprimés séparément par bande. Ils viennent s’encliqueter les uns sur les autres. Comme la résine d'impression est très cassante, le montage de la chaîne à partir des maillons est réalisé juste après impression et nettoyage des pièces, la résine gardant encore une certaine souplesse avant le post-traitement aux UV qui est réalisé seulement après le montage.
Dans le domaine concret, cela s'est cependant révélé beaucoup moins simple.
La précision et surtout la régularité des dimensions des tétons et des orifices dans lesquels ils viennent s'insérer restent très relatives. Un réalésage de l'ensemble des orifices est indispensable et comme le matériaux est très fragile le rebut de pièces cassées lors de l'opération est important.
Par ailleurs, la maîtrise relativement limitée des précisions des surfaces issues d'impression et les arrondissements des angles de liaisons par exemple entre le téton et la face latérale du maillon rendent le montage assez délicat. Quand je parle de précision limitée et d’arrondissement il s'agit de valeurs qui peuvent paraître relativement faibles (de l'ordre de quelques centième) mais qui deviennent significatives eu égard aux dimensions de pièces. Il en ressort que le rayon de courbure de la chaîne ainsi constituée reste insuffisante pour le projet comme le montre la dernière photo.
Après pas mal d'essais et de nombre d'heures passées, il m'a finalement paru plus prudent d'abandonner cette voie et de revenir à la chaîne en laiton. D'autant plus que j'avais également, au vue des tests, quelques doutes sur la solidité d'une telle chaîne en utilisation. On arrive certainement à une limite pour cette technologie...
Mon dernier message, au mois de décembre dernier (déjà !), avait présenté la fabrication des éléments en laiton devant constituer les chaînes de transmission : flasques latérales et rouleaux. Mais finalement, devant l'importance du travail du montage à réaliser, je me suis demandé s'il n'était pas possible de réaliser celle-ci par impression 3D. Je me suis inspiré pour dessiner les maillons de la chaîne des chaines Grandtline, mais pour le même pas de 1,83 mm que la chaîne initialement prévue en laiton. Les maillons sont imprimés séparément par bande. Ils viennent s’encliqueter les uns sur les autres. Comme la résine d'impression est très cassante, le montage de la chaîne à partir des maillons est réalisé juste après impression et nettoyage des pièces, la résine gardant encore une certaine souplesse avant le post-traitement aux UV qui est réalisé seulement après le montage.
Dans le domaine concret, cela s'est cependant révélé beaucoup moins simple.
La précision et surtout la régularité des dimensions des tétons et des orifices dans lesquels ils viennent s'insérer restent très relatives. Un réalésage de l'ensemble des orifices est indispensable et comme le matériaux est très fragile le rebut de pièces cassées lors de l'opération est important.
Par ailleurs, la maîtrise relativement limitée des précisions des surfaces issues d'impression et les arrondissements des angles de liaisons par exemple entre le téton et la face latérale du maillon rendent le montage assez délicat. Quand je parle de précision limitée et d’arrondissement il s'agit de valeurs qui peuvent paraître relativement faibles (de l'ordre de quelques centième) mais qui deviennent significatives eu égard aux dimensions de pièces. Il en ressort que le rayon de courbure de la chaîne ainsi constituée reste insuffisante pour le projet comme le montre la dernière photo.
Après pas mal d'essais et de nombre d'heures passées, il m'a finalement paru plus prudent d'abandonner cette voie et de revenir à la chaîne en laiton. D'autant plus que j'avais également, au vue des tests, quelques doutes sur la solidité d'une telle chaîne en utilisation. On arrive certainement à une limite pour cette technologie...
Bernard Marchand
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- Enregistré le : 09 déc. 2006 20:16
Re : Un Berliet RCLA en Om
Les chaînes de transmissions ont donc finalement été réalisées selon la méthode que j'avais présentée pour la fabrication du frigo du Cardinal.
L'opération n'est pas difficile mais par contre terriblement chronophage. Même avec l'habitude, difficile de faire mieux que 6 à 8 maillons par heure. Et comme il y en a 84... Sans compter qu'au bout d'une heure on a terriblement envie de faire autre chose...
Pour le montage des rivets je me suis aidé d'un petit montage utilisant le porte outil de mon tour Optimum (qui lui est toujours à Paris !). Les flancs des maillons sont fermement maintenus ce qui permet de couper rigoureusement à hauteur constante les tiges de laiton formant les rivets et effectuer ensuite le matage avec un petit marteau d'horloger.
Les roues dentées ont quant à elles été réalisées en impression 3D. Une reprise au tour est cependant nécessaire. Comme je l'avais indiqué précédemment la résine d'impression se travaille très aisément au tour. Le matériau est cependant très cassant et il faut prendre des passes et des avances très légères sous peine de former des éclats (comme par exemple ici, dans le cas des roue dentées, au niveau des parties supérieures des dents).
L'opération n'est pas difficile mais par contre terriblement chronophage. Même avec l'habitude, difficile de faire mieux que 6 à 8 maillons par heure. Et comme il y en a 84... Sans compter qu'au bout d'une heure on a terriblement envie de faire autre chose...
Pour le montage des rivets je me suis aidé d'un petit montage utilisant le porte outil de mon tour Optimum (qui lui est toujours à Paris !). Les flancs des maillons sont fermement maintenus ce qui permet de couper rigoureusement à hauteur constante les tiges de laiton formant les rivets et effectuer ensuite le matage avec un petit marteau d'horloger.
Les roues dentées ont quant à elles été réalisées en impression 3D. Une reprise au tour est cependant nécessaire. Comme je l'avais indiqué précédemment la résine d'impression se travaille très aisément au tour. Le matériau est cependant très cassant et il faut prendre des passes et des avances très légères sous peine de former des éclats (comme par exemple ici, dans le cas des roue dentées, au niveau des parties supérieures des dents).
Bernard Marchand
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