Il y a belle lurette que je n'utilise plus que ça pour la photo-gravure laiton et maillechort compte tenu qu'il n'y a que des avantages par rapport aussi bien au perchlorure de fer qu'au persulfate d'ammonium.Philippe Fontana a écrit : ↑12 sept. 2023 19:16
Mes premiers résultats avec acide et eau oxygénée font que je m'y intéresse à nouveau.
- Possibilité de travailler à température ambiante avec des rapidités supérieures à celles des perchlorures et persulfate. C'est un gros avantage lorsqu'on utilise pour sensibiliser les plaques des films photopolymère de type Puretch, plus fragiles à chaud .
- Viscosité plus faible. On peut même se dispenser d'agitation de type bullage pour des plaques de petites dimensions et il est même possible de travailler en cuvette en remuant régulièrement et en changeant le sens de la plaque. L'attaque est plus régulière
- Produit parfaitement transparent permettant de surveiller la gravure sans avoir besoin de sortir les plaques lors de l'opération,
- Compte tenu des coûts faible des produits, on peut travailler à bain perdu, ce qui permet une grande régularité. L'épuisement des bains de perchlorure et persulfate fait qu'on a souvent une perte d'efficacité au cours du temps et surtout une qualité qui se dégrade avec l'usure du bain
- Comme l'a également signalé Philippe, une élimination simple des produits (le chlorure de cuivre est utilisé comme floculant dans les stations d'épuration..)
- Etc...
Lorsque j'ai commencé à utiliser cette technique, une recherche sur internet m'avait montré qu'i y a une grande variété de mélanges peroxyde d'hydrogène/acide chlorhydrique/eau préconisés sur internet. J'avais testé et comparé ces divers mélanges. Celui qui m'avait le mieux donné satisfaction était tout simplement celui qui était donné sur le site de Ptitrain! C'est celui que j'utilise encore. Aussi bien d’ailleurs pour la photogravure que pour la gravure des circuits imprimés.
Pour les produits, j'utilisais de l'eau oxygénée à 130 volume que j'arrivais à trouver sans problème. Malheureusement, celui-ci devient très difficile à se procurer, sa vente étant très contrôlée car il peut être utilisé pour fabriquer des explosifs artisanaux (je sais bien que je suis au Pays Basque...)! Heureusement, il est tout à fait possible de se contenter d'eau oxygénée à 12% et d'acide chlorhydrique à 13% disponible sans problème en grande surface de bricolage (et même en supermarché, le Carrefour à coté de chez moi pour ne pas le citer...).
Je vous joins un fichier excel qui permet de calculer les quantités d'eau, d'eau oxygénée et d'acide chlorhydrique à mélanger pour obtenir un volume donné de solution de gravure désiré pour de l'eau oxygénée à 130 volume et à 12%. Il suffit de rentrer la quantité souhaitée dans la case bleu foncée et le trois quantités nécessaires s'affichent.
Dominique, tu graves une épaisseur de 5/10. Il faut savoir que plus la plaque est épaisse, plus la qualité diminue. Même pour des graveurs professionnels, 5/10, c'est vraiment la limite. Les effets de bords deviennent importants en particulièrement au niveau des semi-gravures pour faire les pliages. Tu aurais à mon avis intérêt à diminuer celle-ci. Je grave personnellement très rarement au-dessus de 3/10. Si tu crains de manquer de rigidité avec des épaisseurs plus faibles, tu peux prendre des laitons plus rigides (qualité horlogères) ou plus simplement passer à du maillechort.