Je monte ma CORPET......toutes les questions que vous vous posez sur le montage
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Re : Je monte ma CORPET......toutes les questions que vous vous posez sur le montage
Ouf, j'aime mieux
Un 0men con..., confit..., confiné et pour finir déconfit ... !
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Re : Je monte ma CORPET......toutes les questions que vous vous posez sur le montage
Bel ouvrage Bernard comme toujours, et je te remercie de nous en faire profiter, c'est toujours un plaisir pour les yeux !
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Re : Je monte ma CORPET......toutes les questions que vous vous posez sur le montage
[size=1.45em]Dessin A[/size]
Attention, le texte de la notice ne décrit pas de façon exhaustive le montage et ne détaille que quelques points particuliers du montage. Il convient donc de réaliser le montage en se basant sur les schémas.
Contrairement à ce qu’indiqué sur la notice je n’ai pas soudé les flancs de cabine 21 sur l’avant 24 en commençant par le centre mais selon la méthode suivante. La cabine est d’abord positionnée de tel sorte que la paroi et l’avant de cabine correspondent soigneusement (point 0), puis est pointée sur l’avant par des petits points de soudure tel qu’indiqué sur les photos suivantes (points 1 à 6) :
Après avoir vérifié l’ensemble des positionnements et des équerrages, on réalise enfin un cordon de soudure continu
On soude ensuite les caisses à charbon. Attention, les pliages des pièces 56 et 59 sont à effectuer traits de gravure à l’extérieur.
L’aile de la pièce 56 qui vient le long du foyer est légèrement trop large. Je l’ai réduit de quelques dixièmes de façon à ce que toutes les pièces puissent prendre place bien perpendiculairement les unes par rapport aux autres.
La pièce 56 sera cintrée sur une queue de foret de 4,5 mm, la courbure devant suivre la forme de la pièce 57. Je n’ai pas trouvé trace du montage de cette dernière ni dans le texte de la notice, ni sur les figures. Je l’ai soudée sur 56 avant la soudure de cette dernière sur la cabine 21
Les pliages des pièces 44 s’effectuent au niveau des pointillés gravés. Ce pli étant assez fragile, je l’ai renforcé en soudant une tige de laiton de 5/10 à l’intérieur du pli.
[size=1.45em]Dessin B[/size]
On roulera la chaudière sur un mandrin de diamètre 12 mm. Il faut insister sur les bords avec une petite plaque de bois de façon à obtenir un cylindre le plus parfait possible, en particulier au niveau des deux génératrices extrêmes (couvre-joint) qui seront soudées l’une sur l’autre.
Par ailleurs on réalisera un moule constitué d’un morceau cylindrique de bois (morceau de rond de hêtre de 20 mm trouvé en GSB) sur lequel on enroule du papier jusqu’à obtenir un diamètre correspondant au diamètre intérieur de la chaudière (environ 22,4mm), ce que l’on vérifie en contrôlant que les deux génératrices inférieures du cylindre s’ajuste sans jeu au niveau de la future soudure. Les bandes de papier sont collées avec du papier gommé (dans mon cas des morceaux de bordure de feuille de timbre postaux classique à lécher) et surtout pas de scotch ou papier adhésif qui risquent de fondre lors de la soudure, en empêchant l’extraction ultérieure du mandrin.
Le morceau de tube de cuivre sert uniquement à maintenir la plaque tubulaire avant. Il est nécessaire de le raccourcir à environ 7 mm. Son diamètre de 22 mm est, comme celui de la plaque tubulaire, trop faible par rapport au diamètre intérieur de la chaudière. Il est possible de couper le tube selon une génératrice et d’agrandir légèrement son diamètre sur un mandrin. L’élasticité permettra de le maintenir en bonne position à l’intérieur de la chaudière pour la soudure.
Attention, le texte de la notice ne décrit pas de façon exhaustive le montage et ne détaille que quelques points particuliers du montage. Il convient donc de réaliser le montage en se basant sur les schémas.
Contrairement à ce qu’indiqué sur la notice je n’ai pas soudé les flancs de cabine 21 sur l’avant 24 en commençant par le centre mais selon la méthode suivante. La cabine est d’abord positionnée de tel sorte que la paroi et l’avant de cabine correspondent soigneusement (point 0), puis est pointée sur l’avant par des petits points de soudure tel qu’indiqué sur les photos suivantes (points 1 à 6) :
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Après avoir vérifié l’ensemble des positionnements et des équerrages, on réalise enfin un cordon de soudure continu
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On soude ensuite les caisses à charbon. Attention, les pliages des pièces 56 et 59 sont à effectuer traits de gravure à l’extérieur.
L’aile de la pièce 56 qui vient le long du foyer est légèrement trop large. Je l’ai réduit de quelques dixièmes de façon à ce que toutes les pièces puissent prendre place bien perpendiculairement les unes par rapport aux autres.
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La pièce 56 sera cintrée sur une queue de foret de 4,5 mm, la courbure devant suivre la forme de la pièce 57. Je n’ai pas trouvé trace du montage de cette dernière ni dans le texte de la notice, ni sur les figures. Je l’ai soudée sur 56 avant la soudure de cette dernière sur la cabine 21
Les pliages des pièces 44 s’effectuent au niveau des pointillés gravés. Ce pli étant assez fragile, je l’ai renforcé en soudant une tige de laiton de 5/10 à l’intérieur du pli.
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[size=1.45em]Dessin B[/size]
On roulera la chaudière sur un mandrin de diamètre 12 mm. Il faut insister sur les bords avec une petite plaque de bois de façon à obtenir un cylindre le plus parfait possible, en particulier au niveau des deux génératrices extrêmes (couvre-joint) qui seront soudées l’une sur l’autre.
Par ailleurs on réalisera un moule constitué d’un morceau cylindrique de bois (morceau de rond de hêtre de 20 mm trouvé en GSB) sur lequel on enroule du papier jusqu’à obtenir un diamètre correspondant au diamètre intérieur de la chaudière (environ 22,4mm), ce que l’on vérifie en contrôlant que les deux génératrices inférieures du cylindre s’ajuste sans jeu au niveau de la future soudure. Les bandes de papier sont collées avec du papier gommé (dans mon cas des morceaux de bordure de feuille de timbre postaux classique à lécher) et surtout pas de scotch ou papier adhésif qui risquent de fondre lors de la soudure, en empêchant l’extraction ultérieure du mandrin.
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Le morceau de tube de cuivre sert uniquement à maintenir la plaque tubulaire avant. Il est nécessaire de le raccourcir à environ 7 mm. Son diamètre de 22 mm est, comme celui de la plaque tubulaire, trop faible par rapport au diamètre intérieur de la chaudière. Il est possible de couper le tube selon une génératrice et d’agrandir légèrement son diamètre sur un mandrin. L’élasticité permettra de le maintenir en bonne position à l’intérieur de la chaudière pour la soudure.
[attachimg=7]
Bernard Marchand
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Re : Je monte ma CORPET......toutes les questions que vous vous posez sur le montage
Dessin C (1ère partie)
Couper les deux tétons sur l’arrière de la chaudière qui étaient destiné à venir se positionner dans la pièce 50. Les fentes correspondantes sont mal positionnées et en les utilisant l’arrière de la chaudière plongerait irrémédiablement de plusieurs millimètre vers le bas.
Après avoir plié la pièce 22 et soudé les écrous 151(M1,6) et 150 (M1), on positionne soigneusement 47 sur 22 puis on soude ces deux pièces.
L’avant de chaudière 22 posé sur une plaque bien plane, on positionne verticalement la chaudière sur cette pièce. Il pourra être nécessaire d’éliminer une petite partie du couvre-joint comme indiqué sur la figure ci-dessous. Par sécurité, et si vous n’avez pas sous la main de vis TC 1,6x2, il peut également être intéressant à ce stade de percer un trou pour le passage de la vis de fixation de la caisse sur le châssis. On vérifie que la chaudière est bien perpendiculaire à la face avant, puis on pointe avec deux points de soudure. Après avoir encore une fois vérifié encore une fois la perpendicularité de la chaudière, on finit la soudure.
Pour ne pas risquer de les abimer lors des manipulations, on effectuera la soudure des pièces de détail 23 à 32 ultérieurement.
Toujours avec la plaque avant posée sur une plaque bien plane, on position et on soude les caisses à eau. Ayant quelques doute sur la tenue de cette soudure effectuée sur des tôles à 90°, j’ai préféré la renforcer à l’intérieur par un morceau de cornière de 1,5x1,5 de 15 mm de long.
A ce stade, il m’a fallu penser à la fixation du moteur ; seulement maintenu jusqu’ici par l’essieu moteur. Comme il est nécessaire que celui-ci reste suffisamment mobile pous s’adapter à la suspension, il est maintenu par un bras mobile venant se positionner dans le trou de la plaque support de distribution.
Désolé pour les nombreuses poussières qui sont venu polluer ces châssis qui trainent maintenant depuis pas mal de temps sur mon établi…
L’encombrement de mon réducteur étant plus important que le successeur du RG4 préconisé par Michel, j’ai été obligé de charcuter un peu la cabine pour ne pas gêner le débattement dû la suspension.
Couper les deux tétons sur l’arrière de la chaudière qui étaient destiné à venir se positionner dans la pièce 50. Les fentes correspondantes sont mal positionnées et en les utilisant l’arrière de la chaudière plongerait irrémédiablement de plusieurs millimètre vers le bas.
Après avoir plié la pièce 22 et soudé les écrous 151(M1,6) et 150 (M1), on positionne soigneusement 47 sur 22 puis on soude ces deux pièces.
L’avant de chaudière 22 posé sur une plaque bien plane, on positionne verticalement la chaudière sur cette pièce. Il pourra être nécessaire d’éliminer une petite partie du couvre-joint comme indiqué sur la figure ci-dessous. Par sécurité, et si vous n’avez pas sous la main de vis TC 1,6x2, il peut également être intéressant à ce stade de percer un trou pour le passage de la vis de fixation de la caisse sur le châssis. On vérifie que la chaudière est bien perpendiculaire à la face avant, puis on pointe avec deux points de soudure. Après avoir encore une fois vérifié encore une fois la perpendicularité de la chaudière, on finit la soudure.
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Pour ne pas risquer de les abimer lors des manipulations, on effectuera la soudure des pièces de détail 23 à 32 ultérieurement.
Toujours avec la plaque avant posée sur une plaque bien plane, on position et on soude les caisses à eau. Ayant quelques doute sur la tenue de cette soudure effectuée sur des tôles à 90°, j’ai préféré la renforcer à l’intérieur par un morceau de cornière de 1,5x1,5 de 15 mm de long.
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A ce stade, il m’a fallu penser à la fixation du moteur ; seulement maintenu jusqu’ici par l’essieu moteur. Comme il est nécessaire que celui-ci reste suffisamment mobile pous s’adapter à la suspension, il est maintenu par un bras mobile venant se positionner dans le trou de la plaque support de distribution.
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Désolé pour les nombreuses poussières qui sont venu polluer ces châssis qui trainent maintenant depuis pas mal de temps sur mon établi…
L’encombrement de mon réducteur étant plus important que le successeur du RG4 préconisé par Michel, j’ai été obligé de charcuter un peu la cabine pour ne pas gêner le débattement dû la suspension.
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Bernard Marchand
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Re : Je monte ma CORPET......toutes les questions que vous vous posez sur le montage
Dessin D
La seule difficulté de cette phase réside dans la mise en forme de la cornière. Le cintrage d’une cornière est en effet toujours une opération délicate qui s’effectue habituellement avec une cintreuse avec des galets adaptés, faute de quoi la joue intérieure se déforme et/ou le cintrage ne s’effectue pas dans la direction souhaitée.
Pour les abonnées à feue Histoire d’O, Pierre Josien avait présenté dans le n°92 de décembre 2001, un article sur le cintrage de cornière à la main, consacré aux profilés à l’échelle réelle dont il est toutefois possible de s’inspirer en O. Il est possible d’utiliser le petit outillage ci-dessous, bricolé rapidement avec du matériel en réserve, qu’on prendra en étau pour plus d’aisance dans le travail. La rondelle d’espacement est réalisée, par exemple, par empilement de feuille de cartoline et/ou papier jusqu’à obtenir l’épaisseur de joues de la cornière (0,35mm). La cornière se cintre de cette manière sans aucune déformation des joues et le temps pris pour le montage largement récupéré !
Je voudrais par ailleurs en profiter pour commenter le texte de la notice : « La cornière 161 sera rougie à la flamme (puis refroidie à l’air) ». Voilà une chose qu’on a, par exemple, déjà vue dans une revue ferroviaire ayant pignon sur rue et qui, malheureusement, est complètement erronée ! Le laiton n’est pas de l’acier au carbone. Lorsqu’on porte le laiton au rouge, on recuit le métal et celui-ci reste dans cet état mou quelle que soit la vitesse de refroidissement. Aucun problème donc pour refroidir à l’eau ; le métal restera mou. La seule méthode pour qu’il retrouve sa dureté initiale, est d’écrouir de nouveau le métal, par exemple par des déformations mécaniques ou un martelage. Ce phénomène est totalement différent de la trempe des aciers, opération au cours de laquelle on « fige » par un refroidissement rapide les modifications métallurgiques de l’alliage porté à une température de 800-1100°C, gagnant ainsi en dureté. Alors que par refroidissement lent, il retrouve progressivement la structure et donc la dureté qu’il avait initialement. Comme quoi certains mythes ont la peau dure et surtout que certains auteurs d’article devraient de temps en temps se plonger dans la littérature technique et scientifique avant d’affirmer péremptoirement des choses fausses (ce qui démontre également qu’ils n’ont sans doute pas testé eux-mêmes ce dont ils parlent….).
Un petit décapage s’impose maintenant avant de poursuivre le montage.
La seule difficulté de cette phase réside dans la mise en forme de la cornière. Le cintrage d’une cornière est en effet toujours une opération délicate qui s’effectue habituellement avec une cintreuse avec des galets adaptés, faute de quoi la joue intérieure se déforme et/ou le cintrage ne s’effectue pas dans la direction souhaitée.
Pour les abonnées à feue Histoire d’O, Pierre Josien avait présenté dans le n°92 de décembre 2001, un article sur le cintrage de cornière à la main, consacré aux profilés à l’échelle réelle dont il est toutefois possible de s’inspirer en O. Il est possible d’utiliser le petit outillage ci-dessous, bricolé rapidement avec du matériel en réserve, qu’on prendra en étau pour plus d’aisance dans le travail. La rondelle d’espacement est réalisée, par exemple, par empilement de feuille de cartoline et/ou papier jusqu’à obtenir l’épaisseur de joues de la cornière (0,35mm). La cornière se cintre de cette manière sans aucune déformation des joues et le temps pris pour le montage largement récupéré !
Je voudrais par ailleurs en profiter pour commenter le texte de la notice : « La cornière 161 sera rougie à la flamme (puis refroidie à l’air) ». Voilà une chose qu’on a, par exemple, déjà vue dans une revue ferroviaire ayant pignon sur rue et qui, malheureusement, est complètement erronée ! Le laiton n’est pas de l’acier au carbone. Lorsqu’on porte le laiton au rouge, on recuit le métal et celui-ci reste dans cet état mou quelle que soit la vitesse de refroidissement. Aucun problème donc pour refroidir à l’eau ; le métal restera mou. La seule méthode pour qu’il retrouve sa dureté initiale, est d’écrouir de nouveau le métal, par exemple par des déformations mécaniques ou un martelage. Ce phénomène est totalement différent de la trempe des aciers, opération au cours de laquelle on « fige » par un refroidissement rapide les modifications métallurgiques de l’alliage porté à une température de 800-1100°C, gagnant ainsi en dureté. Alors que par refroidissement lent, il retrouve progressivement la structure et donc la dureté qu’il avait initialement. Comme quoi certains mythes ont la peau dure et surtout que certains auteurs d’article devraient de temps en temps se plonger dans la littérature technique et scientifique avant d’affirmer péremptoirement des choses fausses (ce qui démontre également qu’ils n’ont sans doute pas testé eux-mêmes ce dont ils parlent….).
Un petit décapage s’impose maintenant avant de poursuivre le montage.
Bernard Marchand
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Re : Je monte ma CORPET......toutes les questions que vous vous posez sur le montage
Merci Bernard
Ce qui est bien, c'est que, même si on ne monte pas la Corpet, on apprend des trucs et on enregistre des méthodes de travail...
yves
Ce qui est bien, c'est que, même si on ne monte pas la Corpet, on apprend des trucs et on enregistre des méthodes de travail...
yves
Yves 89
Re : Je monte ma CORPET......toutes les questions que vous vous posez sur le montage
En plus , s'est présenté comme un article de revue.
Un 0men con..., confit..., confiné et pour finir déconfit ... !
Re : Je monte ma CORPET......toutes les questions que vous vous posez sur le montage
Ben ça alors... Je n'y avais pas pensé...
Yves 89
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Re : Je monte ma CORPET......toutes les questions que vous vous posez sur le montage
[size=1.45em]Dessin C (2nde partie)[/size]
On termine maintenant le montage correspondant au dessin C avec la soudure des crochets support de fanaux et les divers couvre-joints de la cabine.
[size=1.45em]Dessin E (1ère partie) : Ou comment les emm… commencent ![/size]
Ce n’est que bien après avoir commencé le montage correspondant au dessin E que je me suis aperçu d’une erreur funeste : Comme vous pouvez le constater sur la photo ci-dessous, sur mon modèle, les supports de charnières de la boite à fumées sont sur la gauche ; la porte de BAF ne s’ouvre donc pas dans le bon sens !
L’erreur provient de ce que les pliages sur la face avant 22 devaient s’effectuer traits de gravure vers l’intérieur, ce qui n’était malheureusement pas indiqué sur la notice. Trop tard maintenant pour dessouder, modifier puis reposer cette pièce ; d’autant plus que je crains que les plis ne supportent pas ce traitement sans rompre. Indispensable donc de réparer l’erreur sur place en rebouchant les trous qui n’ont pas raison d’être et reperçant les nouveaux en bonne place
Des tiges de laiton sont insérées et soudées dans les trous à reboucher, puis les parties excédentaires sont soigneusement arasées, d’abord à la lime puis au papier à polir. Après peintures, la modification devrait être complètement invisible.
Il ne reste plus maintenant qu’à repercer les trous aux endroits corrects avant de terminer le montage.
On termine maintenant le montage correspondant au dessin C avec la soudure des crochets support de fanaux et les divers couvre-joints de la cabine.
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[size=1.45em]Dessin E (1ère partie) : Ou comment les emm… commencent ![/size]
Ce n’est que bien après avoir commencé le montage correspondant au dessin E que je me suis aperçu d’une erreur funeste : Comme vous pouvez le constater sur la photo ci-dessous, sur mon modèle, les supports de charnières de la boite à fumées sont sur la gauche ; la porte de BAF ne s’ouvre donc pas dans le bon sens !
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L’erreur provient de ce que les pliages sur la face avant 22 devaient s’effectuer traits de gravure vers l’intérieur, ce qui n’était malheureusement pas indiqué sur la notice. Trop tard maintenant pour dessouder, modifier puis reposer cette pièce ; d’autant plus que je crains que les plis ne supportent pas ce traitement sans rompre. Indispensable donc de réparer l’erreur sur place en rebouchant les trous qui n’ont pas raison d’être et reperçant les nouveaux en bonne place
[attachimg=4]
Des tiges de laiton sont insérées et soudées dans les trous à reboucher, puis les parties excédentaires sont soigneusement arasées, d’abord à la lime puis au papier à polir. Après peintures, la modification devrait être complètement invisible.
[attachimg=5]
[attachimg=6]
Il ne reste plus maintenant qu’à repercer les trous aux endroits corrects avant de terminer le montage.
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Bernard Marchand
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Re : Je monte ma CORPET......toutes les questions que vous vous posez sur le montage
Dessin E (2nde partie)
Le dessus du ciel de foyer 118, n’est pas assez épais et n’atteint pas le niveau de la chaudière. Pour le rehausser, il est possible de souder à la base une plaque de laiton de 1mm pour augmenter d’autant sa hauteur. Comme je devais de toute façon l’évider compte tenu de l’encombrement du moteur, j’ai finalement trouvé plus simple de refaire complètement cette pièce dans un bloc de laiton.
Le dôme de vapeur est percé à 1 mm aux endroits déjà pointés sur la fonderie (passage de la tige de commande du régulateur). Pour les mêmes raisons, le dôme de sablière est également percé à 1 mm. On perce également à 1,8 mm le départ de sablière. Par contre, il manque le trou de la tige de commande des sablières qu’il convient de percer comme indiqué sur le schéma ci-dessous.
La formation de corps creux (ou presque creux) pose toujours des problèmes lors de la phase de peinture. Il est en effet toujours possible que du produit de décapage s’infiltre dans la partie creuse et reste difficilement éliminable lors du rinçage. Cela devient la cause d’oxydations pouvant apparaître longtemps après la peinture… C’est pour faciliter le rinçage que les trous présents sur le corps de chaudière au niveau des dômes ont été fortement agrandis.
Compte tenu de la masse importante en bronze des dômes, ceux-ci ont été sont soudés au chalumeau oxy-gaz. L’alignement des dômes est facilité en insérant une tige de laiton de 8/10 de diamètre depuis la cabine (tige de commande du rgulateur).
Pour la suite du montage, il sera nécessaire d’utiliser des supports de rambarde qui ne sont pas fournies dans le semi-kit. J’ai utilisé personnellement des supports que j’avais dans mes réserves. Vous trouverez ci-dessous quelques sources d’approvisionnement possibles.
On trouve d’une part des supports destinés au HO ou OO, pour lesquels le diamètre des boules est de 1 mm. Ils sont généralement percés à 0,45 mm et il faut les repercer à 0,5 mm ou agrandir légèrement l’orifice avec un alésoir conique. D’autre part les supports pour le O ont des boules d’un diamètre de 1,5 mm, percé généralement à 0,7.
Mecanictrains
Support de mains courante en laiton décolleté, diamètre du trou = 0,50 mm, diamètre boule et collerette = 1,0 mm
Markits
Alan Gibson
Modèle HO, prévus pour des tiges de 0,45, à repercer à 0,5mm
Modèle O, prévu pour des tiges de 0,7, à repercer à 0,8mm
Nairnshire modelling supplies
Modèle HO, prévus pour des tiges de 0,45, à repercer à 0,5mm
Meteormodels
Modèle O. Dimensions ?
Le support intermédiaire est constitué d’un support en O sans collerette de provenance inconnue à laquelle j’ai rajouté une rondelle de laiton pour l’embase. Je n’ai pas trouvé ce support sur internet, mais il est tout à fait possible de prendre un support Markit long et éventuellement si la longueur n’est pas bonne (je n’en avais pas sous la main pour vérifier) en éliminant la collerette à la lime, le support pris dans un mandrin de perceuse.
L’axe de du couvre-cheminée est supporté par un support court Markits OO en haut et un support long en bas.
Les mains courantes sur les caisses à eau sont tirées d’un fil de maillechort de 5/10, monté sur des supports Markits. Il est important de ne souder la tige de maillechort qu’au niveau d’un seul support, au risque de voir la main courante flamber du fait des dilatations différentielles entre la main courante et la caisse à eau.
La porte de boîte à fumées ouvrante est un raffinement qui tient du gadget d’autant plus que l’intérieur de la boite à fumées n’est pas aménagé. Fortement tenté de souder directement la porte sur la paroi avant, j’ai cependant conservé cette ouverture simplement pour faciliter le rinçage après décapage. Je n’ai pas utilisé l’axe en acier fourni, ne voyant pas comment en réaliser le montage pratiquement. J’ai simplement soudé le volant sur une vis à tête fraisée de 1x4mm. Le montage reste fragile mais comme je n’aurai sans doute à ouvrir la porte qu’une ou deux fois….
Le dessus du ciel de foyer 118, n’est pas assez épais et n’atteint pas le niveau de la chaudière. Pour le rehausser, il est possible de souder à la base une plaque de laiton de 1mm pour augmenter d’autant sa hauteur. Comme je devais de toute façon l’évider compte tenu de l’encombrement du moteur, j’ai finalement trouvé plus simple de refaire complètement cette pièce dans un bloc de laiton.
Le dôme de vapeur est percé à 1 mm aux endroits déjà pointés sur la fonderie (passage de la tige de commande du régulateur). Pour les mêmes raisons, le dôme de sablière est également percé à 1 mm. On perce également à 1,8 mm le départ de sablière. Par contre, il manque le trou de la tige de commande des sablières qu’il convient de percer comme indiqué sur le schéma ci-dessous.
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La formation de corps creux (ou presque creux) pose toujours des problèmes lors de la phase de peinture. Il est en effet toujours possible que du produit de décapage s’infiltre dans la partie creuse et reste difficilement éliminable lors du rinçage. Cela devient la cause d’oxydations pouvant apparaître longtemps après la peinture… C’est pour faciliter le rinçage que les trous présents sur le corps de chaudière au niveau des dômes ont été fortement agrandis.
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Compte tenu de la masse importante en bronze des dômes, ceux-ci ont été sont soudés au chalumeau oxy-gaz. L’alignement des dômes est facilité en insérant une tige de laiton de 8/10 de diamètre depuis la cabine (tige de commande du rgulateur).
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Pour la suite du montage, il sera nécessaire d’utiliser des supports de rambarde qui ne sont pas fournies dans le semi-kit. J’ai utilisé personnellement des supports que j’avais dans mes réserves. Vous trouverez ci-dessous quelques sources d’approvisionnement possibles.
On trouve d’une part des supports destinés au HO ou OO, pour lesquels le diamètre des boules est de 1 mm. Ils sont généralement percés à 0,45 mm et il faut les repercer à 0,5 mm ou agrandir légèrement l’orifice avec un alésoir conique. D’autre part les supports pour le O ont des boules d’un diamètre de 1,5 mm, percé généralement à 0,7.
Mecanictrains
Support de mains courante en laiton décolleté, diamètre du trou = 0,50 mm, diamètre boule et collerette = 1,0 mm
- div 95 SUPPORTS LONGS Distance alésage - collerette = 2,5 mm
- div 96 SUPPORTS COURTS Distance alésage - collerette = 1,3 mm
- div 97 SUPPORTS MOYENS Distance alésage - collerette = 2,0 mm
Markits
- M4HRK1.5 HrailKnobs (1.5mm Ball x.22" Hole x 1.8mm L )
- M4HRK1.5XL HrailK (1.5mm Ball x.7mm Hole x 25mm L )
- M4HRKLHandrail Knobs (1mm Ball x 3.0mm Long)
- M4HRKm HrailKnobs (1mm Ball x 2.0mm Long)
- M4HRKs1.2 Handrail Knobs (1mm Ball x 1.2mm Long)
- M4HRKs1.6 Handrail Knobs (1mm Ball x 1.6mm Long)
- M4HRKwb Flange Base Diam 2.32mm (1.6mm Long)
- M4HRKWDL Handrail Knobs (1mm x 3.0mm Long)
- M4HRKWDs Handrail Knobs (1mm x 1.7mm Long)
Alan Gibson
Modèle HO, prévus pour des tiges de 0,45, à repercer à 0,5mm
- 4M53 Handrail Knobs (short)
- 4M54 Handrail Knobs (medium)
- 4M55 Handrail knobs (long)
- 4M56 Handrail Knobs (sans épaulement)
Modèle O, prévu pour des tiges de 0,7, à repercer à 0,8mm
- 7M53 Handrail Knobs (short)
- 7M54 Handrail Knobs (medium)
- 7M55 Handrail knobs (long)
Nairnshire modelling supplies
Modèle HO, prévus pour des tiges de 0,45, à repercer à 0,5mm
- Short handrail knobs (longueur 1,1 mm)
- Medium handrail knobs (longueur 1,9 mm)
- Long handrail knobs (longueur 3 mm)
Meteormodels
Modèle O. Dimensions ?
- Short handrail knobs
- Medium handrail knobs
- Long handrail knobs
Le support intermédiaire est constitué d’un support en O sans collerette de provenance inconnue à laquelle j’ai rajouté une rondelle de laiton pour l’embase. Je n’ai pas trouvé ce support sur internet, mais il est tout à fait possible de prendre un support Markit long et éventuellement si la longueur n’est pas bonne (je n’en avais pas sous la main pour vérifier) en éliminant la collerette à la lime, le support pris dans un mandrin de perceuse.
[attachimg=4]
L’axe de du couvre-cheminée est supporté par un support court Markits OO en haut et un support long en bas.
[attachimg=5]
Les mains courantes sur les caisses à eau sont tirées d’un fil de maillechort de 5/10, monté sur des supports Markits. Il est important de ne souder la tige de maillechort qu’au niveau d’un seul support, au risque de voir la main courante flamber du fait des dilatations différentielles entre la main courante et la caisse à eau.
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La porte de boîte à fumées ouvrante est un raffinement qui tient du gadget d’autant plus que l’intérieur de la boite à fumées n’est pas aménagé. Fortement tenté de souder directement la porte sur la paroi avant, j’ai cependant conservé cette ouverture simplement pour faciliter le rinçage après décapage. Je n’ai pas utilisé l’axe en acier fourni, ne voyant pas comment en réaliser le montage pratiquement. J’ai simplement soudé le volant sur une vis à tête fraisée de 1x4mm. Le montage reste fragile mais comme je n’aurai sans doute à ouvrir la porte qu’une ou deux fois….
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Bernard Marchand
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Re : Je monte ma CORPET......toutes les questions que vous vous posez sur le montage
Dessin E (Dernière partie)
Cette partie est enfin terminée. Cela commence à ressembler à quelque chose…
Cette partie est enfin terminée. Cela commence à ressembler à quelque chose…
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Bernard Marchand
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Re : Je monte ma CORPET......toutes les questions que vous vous posez sur le montage
Dessin F
Préalablement à la réalisation du dessin F, j’ai soudé les marchepieds, opération que j’avais différée jusqu’ici en raison des risques d’endommagement lors des diverses manipulations du châssis. Lors de cette opération, des calles d’épaisseur en bois permettent d’assurer que les marches sont bien parallèles à la plateforme.
Vient maintenant la phase de montage de la caisse sur le châssis réalisée par deux vis de 1,6 mm sous la cabine et une vis de 2 mm sous la boite à fumées. Dans le fil du 2 décembre 2013, j’avais présenté la modification du bloc cylindre permettant d’accéder à cette dernière. Même si elle est accessible, elle est située dans un renfoncement et la mise en place de la vis n’est pas très aisée. Une astuce permet cependant de réaliser ceci très simplement ; il suffit de fixer la vis sur la lame du tournevis avec un tout petit morceau de pâte à fixe, celui-ci reste collé sur le tournevis après l’opération.
La phase la plus délicate du montage correspondant au dessin F est la soudure des cornières 36. Celles-ci sont constituées d’une pièce de photogravure comprenant les deux ailes, seulement tenues à leurs extrémités par deux pattes. Si on plie au niveau des plaques, les deux ailes se trouvent séparées de plusieurs dixièmes de millimètres et il est quasiment impossible de réaliser un cordon de soudure correct tout le long de la cornière, même au risquer d’empâter les rivets gravés. L’obtention d’une cornière à souder sur la pièce 22 se révèle dans ces conditions tout à fait impossible. C’est pourquoi j’ai préféré finalement séparer ces deux pièces et souder une aile sur 22 et l’autre sur 52. La séparation entre les deux ailes reste peu visible, et le sera encore moins après peinture.
Il est indispensable de bien séparer lors des soudures les deux ensembles caisses et châssis pour ne pas les rendre solidaires…
Ceux qui choisiront un réseau sur lequel les locomotives avaient des tampons ronds pourront suivre la notice de montage. Par contre, dans les autres cas, le système proposé n’empêche nullement les plateaux de tourner autour de leur axe !
Je propose le montage présenté dans la figure suivante dans lequel la rotation des tampons est condamnée par un plaque de guidage qui vient s’appuyer sur le fond châssis.
La plaque de guidage comprend un filetage de 1mm dans lequel la tige de tampon vient se visser, l’ensemble étant solidarisé par un contre-écrou. Ceux qui ne possèdent pas de taraud de 1mm, il est possible de souder directement l’écrou sur la plaque de guidage ; dans ce cas, il sera nécessaire de solidariser la tige de tampon avec une goutte de frein-filet, ce qui autorisera néanmoins un démontage ultérieur.
Pour les ressorts des tampons, non fournis dans ce semi-kit, nous avons trouvé deux fournisseurs :
Modellbauschrauben, référence 096-001.
RB Model, référence 068 05.
La main montoire du modèle que j’ai choisi de reproduire possède une boule en partie supérieure. Je n’ai pas trouvé de fournisseur pour ces pièces et ai donc été contraint à les faire moi-même au tour, outil tenu à la main, opération pas très difficile mais assez chronophage ! Je ne suis pas sûr que ces quatre pièces soient rigoureusement identiques entre elles mais, heureusement, on n’en voit jamais qu’une seule à la fois (sauf sur la photo !).
Préalablement à la réalisation du dessin F, j’ai soudé les marchepieds, opération que j’avais différée jusqu’ici en raison des risques d’endommagement lors des diverses manipulations du châssis. Lors de cette opération, des calles d’épaisseur en bois permettent d’assurer que les marches sont bien parallèles à la plateforme.
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Vient maintenant la phase de montage de la caisse sur le châssis réalisée par deux vis de 1,6 mm sous la cabine et une vis de 2 mm sous la boite à fumées. Dans le fil du 2 décembre 2013, j’avais présenté la modification du bloc cylindre permettant d’accéder à cette dernière. Même si elle est accessible, elle est située dans un renfoncement et la mise en place de la vis n’est pas très aisée. Une astuce permet cependant de réaliser ceci très simplement ; il suffit de fixer la vis sur la lame du tournevis avec un tout petit morceau de pâte à fixe, celui-ci reste collé sur le tournevis après l’opération.
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La phase la plus délicate du montage correspondant au dessin F est la soudure des cornières 36. Celles-ci sont constituées d’une pièce de photogravure comprenant les deux ailes, seulement tenues à leurs extrémités par deux pattes. Si on plie au niveau des plaques, les deux ailes se trouvent séparées de plusieurs dixièmes de millimètres et il est quasiment impossible de réaliser un cordon de soudure correct tout le long de la cornière, même au risquer d’empâter les rivets gravés. L’obtention d’une cornière à souder sur la pièce 22 se révèle dans ces conditions tout à fait impossible. C’est pourquoi j’ai préféré finalement séparer ces deux pièces et souder une aile sur 22 et l’autre sur 52. La séparation entre les deux ailes reste peu visible, et le sera encore moins après peinture.
Il est indispensable de bien séparer lors des soudures les deux ensembles caisses et châssis pour ne pas les rendre solidaires…
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Ceux qui choisiront un réseau sur lequel les locomotives avaient des tampons ronds pourront suivre la notice de montage. Par contre, dans les autres cas, le système proposé n’empêche nullement les plateaux de tourner autour de leur axe !
Je propose le montage présenté dans la figure suivante dans lequel la rotation des tampons est condamnée par un plaque de guidage qui vient s’appuyer sur le fond châssis.
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La plaque de guidage comprend un filetage de 1mm dans lequel la tige de tampon vient se visser, l’ensemble étant solidarisé par un contre-écrou. Ceux qui ne possèdent pas de taraud de 1mm, il est possible de souder directement l’écrou sur la plaque de guidage ; dans ce cas, il sera nécessaire de solidariser la tige de tampon avec une goutte de frein-filet, ce qui autorisera néanmoins un démontage ultérieur.
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Pour les ressorts des tampons, non fournis dans ce semi-kit, nous avons trouvé deux fournisseurs :
Modellbauschrauben, référence 096-001.
RB Model, référence 068 05.
La main montoire du modèle que j’ai choisi de reproduire possède une boule en partie supérieure. Je n’ai pas trouvé de fournisseur pour ces pièces et ai donc été contraint à les faire moi-même au tour, outil tenu à la main, opération pas très difficile mais assez chronophage ! Je ne suis pas sûr que ces quatre pièces soient rigoureusement identiques entre elles mais, heureusement, on n’en voit jamais qu’une seule à la fois (sauf sur la photo !).
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Bernard Marchand
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Re : Je monte ma CORPET......toutes les questions que vous vous posez sur le montage
Eh bien, félicitations Bernard. C'est un travail haut de gamme.
Re : Je monte ma CORPET......toutes les questions que vous vous posez sur le montage
Est ce tu vas faire des hublots pivotants pour la face avant de la cabine.
Un 0men con..., confit..., confiné et pour finir déconfit ... !
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Re : Je monte ma CORPET......toutes les questions que vous vous posez sur le montage
[quote="Robert Goyvaerts"]
Eh bien, félicitations Bernard. C'est un travail haut de gamme.
[/quote]
En effet, travail irréprochable (as usual!) et toujours très bien expliqué
Le modèle cependant ne parait pas être des plus évidents à monter ? pas trop pour un débutant me semble-t-il !
Eh bien, félicitations Bernard. C'est un travail haut de gamme.
[/quote]
En effet, travail irréprochable (as usual!) et toujours très bien expliqué
Le modèle cependant ne parait pas être des plus évidents à monter ? pas trop pour un débutant me semble-t-il !
Frank
Re : Je monte ma CORPET......toutes les questions que vous vous posez sur le montage
C'est un kit laiton, et ce qui est long c'est que tu as un très grand nombre de pièces. Mais l'avantage du laiton c'est que si ce n'est pas bien soudé, tu peux dessouder.
Et si c'est mal peint pas....trempette dans un bain dans le diluant
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Re : Je monte ma CORPET......toutes les questions que vous vous posez sur le montage
Michel a très bien noté un des points : "...ce qui est long c'est que tu as un très grand nombre de pièces..."
Et le fait que certaine parties sont très fines (c'est aussi ce qui fait le charme de ce modèle) n'améliore pas le problème. Bref , c'est (très) long, d'autant plus que je ne suis personnellement pas très rapide !
Dans mon cas, la prise de photo et la réalisation des quelques dessins qui illustrent ce fil ont pris également une part significative du temps global passé depuis le début de ce montage.
Il n'empêche que Geco était plutôt optimiste dans sa notice : "Ce montage est facile et s'effectue en un weekend"...
Maintenant, en terme de difficulté, rien à voir avec les modèles HOm du même artisan (je garde un mauvais souvenir d'une mallet), et là, on est sûr que cela marchera. Ce n'est pas vraiment un modèle de débutant, mais avec du soin et de la patience, chacun doit y arriver.
La conception de ce modèle a maintenant plus de quinze ans et, si certains points aurait mérité de petites modifications (ou rectification d'erreur) qui en aurait facilité le montage, le résultat final n'a pas à pâlir devant des modèles plus récents.
Et le fait que certaine parties sont très fines (c'est aussi ce qui fait le charme de ce modèle) n'améliore pas le problème. Bref , c'est (très) long, d'autant plus que je ne suis personnellement pas très rapide !
Dans mon cas, la prise de photo et la réalisation des quelques dessins qui illustrent ce fil ont pris également une part significative du temps global passé depuis le début de ce montage.
Il n'empêche que Geco était plutôt optimiste dans sa notice : "Ce montage est facile et s'effectue en un weekend"...
Maintenant, en terme de difficulté, rien à voir avec les modèles HOm du même artisan (je garde un mauvais souvenir d'une mallet), et là, on est sûr que cela marchera. Ce n'est pas vraiment un modèle de débutant, mais avec du soin et de la patience, chacun doit y arriver.
La conception de ce modèle a maintenant plus de quinze ans et, si certains points aurait mérité de petites modifications (ou rectification d'erreur) qui en aurait facilité le montage, le résultat final n'a pas à pâlir devant des modèles plus récents.
Modifié en dernier par netmetrique le 02 mars 2014 22:33, modifié 1 fois.
Bernard Marchand
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Re : Je monte ma CORPET......toutes les questions que vous vous posez sur le montage
[size=1.45em]Dessin G (1ère partie)[/size]
Le dessin G décrit l’aménagement de la cabine, en particulier le montage du foyer qui en constitue la grosse partie.
Le schéma suggère d’équiper entièrement le foyer, de souder celui-ci sur la face de cabine, puis enfin de monter l’arrière de la cabine. Cependant, celui-ci une fois ces deux pièces, l’intérieur devient vraiment peu accessible et je me souviens avoir eu pas mal de difficultés lors du montage de ma première loco pour peindre convenablement l’intérieur. C’est pourquoi, pour ces deux modèles, il m’a semblé plus sage de prévoir ces ensembles démontables.
Le niveau d’eau, les robinets de jauge et la porte de foyer ont d’abord été soudées sur la devanture de foyer en bronze. J’y ai rajouté une prise d’eau chaude (à droite, au-dessus de la porte de foyer), non prévue dans les pièces de fonderie et que j’ai tiré de ma boite à brol. Une plaque de laiton de 1,5mm a ensuite été soudée à la base de la pièce en bronze. Cette plaque comporte un taraudage de 1,6 mm qui lui permet d’être fixé sur la plateforme (Pour ceux qui ne disposent pas de taraud, il est également possible de souder un écrou sur la plaque…). Le perçage et le taraudage seront réalisés seulement après mise en place.
Le dessus de foyer est mis en forme sur une barre de 6mm de diamètre puis soudé sur la devanture de foyer et la plaque de base. On supprime les deux tétons présent à l’avant du dessus de foyer qui de toute façon ne tombent pas en face des orifices prévus pour les recevoir !
On perce un trou de centrage de 1 mm au travers du châssis et de la plateforme à une distance d’environ 5 mm de la traverse supportant la plateforme et sensiblement à égale distance des deux flancs de châssis.
Après avoir provisoirement mis en place l’ensemble foyer et vérifié son bon centrage, on pointe avec un foret de 1 mm au travers du châssis et de la plateforme de cabine le futur emplacement de la vis. On perce ensuite à 1,3 puis on taraude à M1,6 la plaque en laiton. Après avoir séparé la superstructure (chaudière + cabine) du châssis, on agrandit les trous de 1 mm qu’on vient de percer à 1,8 mm pour la plateforme de cabine et à 5 mm pour ce qui concerne le châssis. Ceci permet de fixer le foyer à la cabine, tous en laissant la possibilité de séparer le châssis pour la maintenance.
Il est maintenant possible de finir l’équipement de la devanture de chaudière. La notice est assez floue quant au diverses tuyauteries et j’ai fait celles-ci juste de façon plausible. De toute façon il m’étonnerait qu’à part reproduire la Corpet des TIV en son état musée actuel, quelqu’un puisse dire comment était exactement « câblée » la Corpet de tel ou tel réseau… En tout état de cause, si par un hasard extrême, une (ou plusieurs photos) apparaissait, il suffirait de déposer le foyer pour effectuer facilement les modifications sans avoir à reprendre complètement le modèle.
Le manomètre a été fixé non pas sur la face avant de cabine mais sur un morceau de laiton de façon à être solidaire du foyer. La commande de coulisse, trop courte, ne peut être fixée sur le plancher de cabine ; je l’ai donc soudée directement sur le côté du foyer.
Le dessin G décrit l’aménagement de la cabine, en particulier le montage du foyer qui en constitue la grosse partie.
Le schéma suggère d’équiper entièrement le foyer, de souder celui-ci sur la face de cabine, puis enfin de monter l’arrière de la cabine. Cependant, celui-ci une fois ces deux pièces, l’intérieur devient vraiment peu accessible et je me souviens avoir eu pas mal de difficultés lors du montage de ma première loco pour peindre convenablement l’intérieur. C’est pourquoi, pour ces deux modèles, il m’a semblé plus sage de prévoir ces ensembles démontables.
Le niveau d’eau, les robinets de jauge et la porte de foyer ont d’abord été soudées sur la devanture de foyer en bronze. J’y ai rajouté une prise d’eau chaude (à droite, au-dessus de la porte de foyer), non prévue dans les pièces de fonderie et que j’ai tiré de ma boite à brol. Une plaque de laiton de 1,5mm a ensuite été soudée à la base de la pièce en bronze. Cette plaque comporte un taraudage de 1,6 mm qui lui permet d’être fixé sur la plateforme (Pour ceux qui ne disposent pas de taraud, il est également possible de souder un écrou sur la plaque…). Le perçage et le taraudage seront réalisés seulement après mise en place.
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Le dessus de foyer est mis en forme sur une barre de 6mm de diamètre puis soudé sur la devanture de foyer et la plaque de base. On supprime les deux tétons présent à l’avant du dessus de foyer qui de toute façon ne tombent pas en face des orifices prévus pour les recevoir !
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On perce un trou de centrage de 1 mm au travers du châssis et de la plateforme à une distance d’environ 5 mm de la traverse supportant la plateforme et sensiblement à égale distance des deux flancs de châssis.
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Après avoir provisoirement mis en place l’ensemble foyer et vérifié son bon centrage, on pointe avec un foret de 1 mm au travers du châssis et de la plateforme de cabine le futur emplacement de la vis. On perce ensuite à 1,3 puis on taraude à M1,6 la plaque en laiton. Après avoir séparé la superstructure (chaudière + cabine) du châssis, on agrandit les trous de 1 mm qu’on vient de percer à 1,8 mm pour la plateforme de cabine et à 5 mm pour ce qui concerne le châssis. Ceci permet de fixer le foyer à la cabine, tous en laissant la possibilité de séparer le châssis pour la maintenance.
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Il est maintenant possible de finir l’équipement de la devanture de chaudière. La notice est assez floue quant au diverses tuyauteries et j’ai fait celles-ci juste de façon plausible. De toute façon il m’étonnerait qu’à part reproduire la Corpet des TIV en son état musée actuel, quelqu’un puisse dire comment était exactement « câblée » la Corpet de tel ou tel réseau… En tout état de cause, si par un hasard extrême, une (ou plusieurs photos) apparaissait, il suffirait de déposer le foyer pour effectuer facilement les modifications sans avoir à reprendre complètement le modèle.
Le manomètre a été fixé non pas sur la face avant de cabine mais sur un morceau de laiton de façon à être solidaire du foyer. La commande de coulisse, trop courte, ne peut être fixée sur le plancher de cabine ; je l’ai donc soudée directement sur le côté du foyer.
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Modifié en dernier par netmetrique le 11 mars 2014 13:43, modifié 1 fois.
Bernard Marchand
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Re : Je monte ma CORPET......toutes les questions que vous vous posez sur le montage
Dessin G (2nde partie)
L’arrière de cabine est constitué par une plaque photogravée à mettre en forme.
Le pliage des cotés s’effectue au niveau d’un pointillé photogravé. Malheureusement, comme la largeur du trait de gravure est trop importante, plusieurs essais infructueux m’ont démontré qu’il est impossible d’obtenir un aspect correct en procédant de la sorte. J’en suis arrivé à éliminer complètement cette gravure et assembler les trois pièces obtenues avec des morceaux de cornière.
L’ouverture au-dessus de la paroi arrière de cabine n’est pas suffisante pour extraire l’ensemble foyer. Il est donc indispensable de rendre la paroi arrière de la cabine amovible pour pouvoir déposer le foyer. Cette pièce n’a pas été soudée. Elle prend appui sur une cornière de 1x1 soudée sur le platelage et est maintenue en place par deux doigts en chrysocale soudée sur la paroi et venant pincer la cornière.
La ceinture rivetée n’est bien évidemment pas soudée sur les rambardes, mais simplement rabattue sur environ 90. Ceci est suffisant pour maintenir en position la paroi tout en en permettant un démontage du fait de l’élasticité des rambardes.
L’arrière de cabine est constitué par une plaque photogravée à mettre en forme.
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Le pliage des cotés s’effectue au niveau d’un pointillé photogravé. Malheureusement, comme la largeur du trait de gravure est trop importante, plusieurs essais infructueux m’ont démontré qu’il est impossible d’obtenir un aspect correct en procédant de la sorte. J’en suis arrivé à éliminer complètement cette gravure et assembler les trois pièces obtenues avec des morceaux de cornière.
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L’ouverture au-dessus de la paroi arrière de cabine n’est pas suffisante pour extraire l’ensemble foyer. Il est donc indispensable de rendre la paroi arrière de la cabine amovible pour pouvoir déposer le foyer. Cette pièce n’a pas été soudée. Elle prend appui sur une cornière de 1x1 soudée sur le platelage et est maintenue en place par deux doigts en chrysocale soudée sur la paroi et venant pincer la cornière.
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La ceinture rivetée n’est bien évidemment pas soudée sur les rambardes, mais simplement rabattue sur environ 90. Ceci est suffisant pour maintenir en position la paroi tout en en permettant un démontage du fait de l’élasticité des rambardes.
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Bernard Marchand
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Re : Je monte ma CORPET......toutes les questions que vous vous posez sur le montage
Pour ceux qui voudraient détailler leur cabine, quelques photos, pelle-mêle, de la 75 des TIV prises aujourd'hui au MTVS, à l'occasion de notre réunion de CA. Qu'on me pardonne pour la qualité limite de certaines photos, mais la locomotive étant dans le dépôt, l'éclairage était plutôt réduit.
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Modifié en dernier par netmetrique le 22 mars 2014 21:36, modifié 1 fois.
Bernard Marchand
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Re : Je monte ma CORPET......toutes les questions que vous vous posez sur le montage
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Re : Je monte ma CORPET......toutes les questions que vous vous posez sur le montage
Superbes photos de notre ami Bernard.
Mais au fait........vous en êtes où du montage, cela nous ferait plaisir de voir quelques châssis dans un premier temps.
Mais au fait........vous en êtes où du montage, cela nous ferait plaisir de voir quelques châssis dans un premier temps.
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Re : Je monte ma CORPET......toutes les questions que vous vous posez sur le montage
[quote="mlm"]
Mais au fait........vous en êtes où du montage, cela nous ferait plaisir de voir quelques châssis dans un premier temps.
[/quote]
C'est vrai, sur les 29 qui ont été vendus, pour l'instant on n'en a vu que 5 ! Où sont les 24 autres ? Toujours dans leur boite ?
Mais au fait........vous en êtes où du montage, cela nous ferait plaisir de voir quelques châssis dans un premier temps.
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C'est vrai, sur les 29 qui ont été vendus, pour l'instant on n'en a vu que 5 ! Où sont les 24 autres ? Toujours dans leur boite ?
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Re : Je monte ma CORPET......toutes les questions que vous vous posez sur le montage
Toujours dans la boite... Avec les roues ! Faut dire que quelques bouleversements on fait passé la machine au second plan.
Je bute sur 3 problèmes (de débutant) :
Philippe
Je bute sur 3 problèmes (de débutant) :
- Quelle(s) soudure(s) et quel décapant(s) utiliser ?
- J'ai acheter des roues KZ, mais je n'ai pas de tour pour refaire les axes et les bagues, quelqu'un peut-il m'aider (en attendant d'ouvrir un fil sur le choix d'un tours) ?
- Quelles motorisations sont possible avec des axe de 4mm ?
Philippe
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Re : Re : Je monte ma CORPET......toutes les questions que vous vous posez sur le montage
[quote="phil2fer"]
Pour ce qui concerne le choix de la soudure, j'utilise selon les pièces et l'inspiration du moment plusieurs types de soudure.
Ma préférée pour les pièces de détail est de la soudure pour CMS (soudure électronique) SN62PbAg2 en fil de 0,35mm de diamètre. Son faible diamètre permet de limiter au maximum la quantité d'apport et donc les risques de débordement de soudure. Il m'arrive même de l'aplatir sur un tas avec un marteau et de la couper en deux dans le sens de la longueur pour obtenir un fil encore plus fin.
Sinon, pour les pièces plus importantes je repasse sur de la soudure Sn60Pb en fil de 0,5 mm, voire, plus rarement sur du fil de 1mm de diamètre.
Pour certains assemblages qui demandent plus de solidité, la soudure à forte teneur en argent Sn96Ag4 offre plus de résistance, malheureusement au prix d'une température de fusion plus importante et d'une moins bonne coulabilité.
J'ai personnellement abandonné l'utilisation de la soudure liquide type Castollin . Je sais que certains ne jurent que par elle mais je ne compte plus le nombre de pièces apparemment soudées et qui n'étaient en faitque collées, se désolidarisant bien entendu dans le bain de décapage ! Je limite donc aujourd'hui son emploi au quelques cas où je désire faire un étamage préalable ; d'ailleurs c'est à cela qu'elle est destinée selon le catalogue Castollin...
Maintenant, tout cela est un peu du perfectionnisme et mes premiers kits ont été tout simplement montés avec de la soudure Sn60Bp classique. Il suffit de couper de tout petits morceaux, voir de l'applatir et la couper pour obtenir un fil fin.
Pour ce qui concerne les flux, j'ai longtemps utilisé du flux classique au chlorure de zinc. Bien qu'il soit dit habituellement que ce flux est particulièrement nocif pour tous les outillages en acier situés à proximité, je n'ai pas eu à souffrir de ce phénomène. Néanmoins, je suis passé depuis quelques années au flux sans acide commercialisé par Bergeon. Bergeon vient malheureusement d'arrêter la production de ce produit. Mais comme j'ai pu m'en procurer plusieurs flacons chez un fournisseur horloger de Grenoble, je pense que j'en ai pour pas mal de temps d'avance ! On trouve sur internet plusieurs fournisseurs de flux sans acide, comme par exemple le flux décapant S-39 commercialisé par Griffon. J'en avais en particulier trouvé un au prix raisonnable de quelques euros le litre. Bien que j'avais transmis le lien à Michel, je n'arrive plus à retrouver trace de mon mail. Il aura peut-être plus de chance que moi et pourra le donner ici. Je n'ai personnellement testé aucun de ces produits.
Quoi qu'il en soit, pour éviter tous risque d'apparition de corrosion entre deux séances de travail, un rinçage soigné du modèle en court de construction est indispensable. Enfin c'est la théorie car je ne le fais pas toujours...
- Quelle(s) soudure(s) et quel décapant(s) utiliser ?
Pour ce qui concerne le choix de la soudure, j'utilise selon les pièces et l'inspiration du moment plusieurs types de soudure.
Ma préférée pour les pièces de détail est de la soudure pour CMS (soudure électronique) SN62PbAg2 en fil de 0,35mm de diamètre. Son faible diamètre permet de limiter au maximum la quantité d'apport et donc les risques de débordement de soudure. Il m'arrive même de l'aplatir sur un tas avec un marteau et de la couper en deux dans le sens de la longueur pour obtenir un fil encore plus fin.
Sinon, pour les pièces plus importantes je repasse sur de la soudure Sn60Pb en fil de 0,5 mm, voire, plus rarement sur du fil de 1mm de diamètre.
Pour certains assemblages qui demandent plus de solidité, la soudure à forte teneur en argent Sn96Ag4 offre plus de résistance, malheureusement au prix d'une température de fusion plus importante et d'une moins bonne coulabilité.
J'ai personnellement abandonné l'utilisation de la soudure liquide type Castollin . Je sais que certains ne jurent que par elle mais je ne compte plus le nombre de pièces apparemment soudées et qui n'étaient en faitque collées, se désolidarisant bien entendu dans le bain de décapage ! Je limite donc aujourd'hui son emploi au quelques cas où je désire faire un étamage préalable ; d'ailleurs c'est à cela qu'elle est destinée selon le catalogue Castollin...
Maintenant, tout cela est un peu du perfectionnisme et mes premiers kits ont été tout simplement montés avec de la soudure Sn60Bp classique. Il suffit de couper de tout petits morceaux, voir de l'applatir et la couper pour obtenir un fil fin.
Pour ce qui concerne les flux, j'ai longtemps utilisé du flux classique au chlorure de zinc. Bien qu'il soit dit habituellement que ce flux est particulièrement nocif pour tous les outillages en acier situés à proximité, je n'ai pas eu à souffrir de ce phénomène. Néanmoins, je suis passé depuis quelques années au flux sans acide commercialisé par Bergeon. Bergeon vient malheureusement d'arrêter la production de ce produit. Mais comme j'ai pu m'en procurer plusieurs flacons chez un fournisseur horloger de Grenoble, je pense que j'en ai pour pas mal de temps d'avance ! On trouve sur internet plusieurs fournisseurs de flux sans acide, comme par exemple le flux décapant S-39 commercialisé par Griffon. J'en avais en particulier trouvé un au prix raisonnable de quelques euros le litre. Bien que j'avais transmis le lien à Michel, je n'arrive plus à retrouver trace de mon mail. Il aura peut-être plus de chance que moi et pourra le donner ici. Je n'ai personnellement testé aucun de ces produits.
Quoi qu'il en soit, pour éviter tous risque d'apparition de corrosion entre deux séances de travail, un rinçage soigné du modèle en court de construction est indispensable. Enfin c'est la théorie car je ne le fais pas toujours...
Bernard Marchand
Site Netmetrique
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