Les Forums du GEMME

Merci Bernard pour ta réponse !

Je me doutais bien que tu aurais mis des paliers... ce qui permet en cas d'usure de les remplacer...

Je suis aussi en train de mis remettre, et je vais faire un châssis massif en laiton fraisé dans un barreau de laiton, avec palier. Un des essieux aura ses paliers flottants de manière à assurer une suspension 3 points. Les autres seront fixe sur l'essieu "moteur"...Palier laiton. La transmission se fera par engrenages hélicoïdaux acier sur le 2020D et bronze sur l'essieu...de chez Grandt Line...Malheureusement introuvables aujourd'hui dans ces matières...

Après l'essieu avant, il est maintenant temps de s'occuper de l'essieu arrière.

La mécanique choisie est similaire à celle mise en œuvre sur le de Dion du GEMME.  L'essieu muni de pointes tourne dans les boites percée coniques. les ressorts ne sont pas fonctionnels (l'articulation du châssis étant réalisé sur l'essieu avant) mais le châssis repose bien cependant sur les lames factices.

Les ressorts s'appuient sur le châssis par des supports en cornière. Celles-ci n’étant pas de dimension standard pour s’adapter à la largeur des lames de ressorts, elles sont directement fraisées dans une barre de laiton.






Les boîtes d'essieu sont décolletées dans une barre de laiton






Les écrous de fixation sont évoqués par des morceaux de fil de laiton de 5/10. Pour ce faire les boîtes, montées sur diviseur, sont préalablement percées de 6 trous de 5/10.

On découpe au massicot, dans une feuille de laiton, de 2/10 les bandes de laiton qui serviront à réaliser les manilles de fixation des lames de ressort et les lames de ressort.




Les morceaux qui deviendront les manilles sont soudés par paquet de 4, avant d'être percés sur la fraiseuse, puis mis en forme à la lime de Genève.






Les lames de ressorts sont coupées à longueur et la première lame est mise en forme sur un gabarit.




et l'ensemble est mis en place sur un gabarit usiné à la fraiseuse dans une cornière d'alu afin de garantir que toutes les pièces seront parfaitement identiques et surtout que les boites seront parfaitement centrées par rapport au support puisque les supports droit et gauches sont identiques.




La boite est fermement maintenue en place et l'ensemble des pièces sont soudées entre elles.

Il ne reste plus qu'à mettre en place les systèmes de fixations de ressorts sur les boîtes, constituée de petits morceau de tube de 1 mm x 0,25 enfilés sur une tige de laiton de 5/10. Bien entendu, comme des tubes de cette dimension n'existent pas, il a fallu les décolleter dans de la barre...
 
       
   
 
Il ne s'agit pas d'une reproduction fidèle du système mais juste d'une évocation simplifiée bien suffisante pour ce qu'on en verra quand l'engin sera sur ses roues. J'avais fait mieux pour  les maître-modèles des supports du de Dion du GEMME, mais il n'y avait qu'une seule pièce à faire... Mais bien que simplifié, chaque support est quand même constitué de 28 pièces soudées entre elles !

Il n'y a plus qu'à monter ça sur le châssis en plasticarte.
   
   

Toujours aussi beau ! Et toujours aussi précis dans les explications avec de belles photos ...

Bonjour,

Orfèvrerie, joaillerie, ou horlogerie.....une fois de plus ça laisse rêveur....

Yvan

Superbe travail Bernard !

Et toujours aussi précis comme le dit l'autre Bernard, dans tes explications de conception et de montage avec de belles photos de surcroit !

Ah cela donne envie de s'y remettre... C'est en cours, mais un petit peu à la fois...

Franck

Moi aussi ça me donne envie de m'y remettre , mais avec des techniques infiniment plus basiques !
En tout cas, l'affaire se présente bien!

Qu'est ce qu'on peut encore dire sur un travail de ce niveau. J'adore. !!!!! 

Je reviens sur le premier message de ton fil, Bernard :

netmetrique a écrit : J'ai donc ressorti des caisses construites il y a maintenant près de deux ans. Je les avais réalisées dans le but de tester un mode de fabrication que je pense original car je ne l'ai jamais vu présenté dans aucune revue ou sur internet.

Caisse en découpe laser ?

Mais, j'anticipe ... On aura la réponse dans quelques jours, ... ou semaines ...

Cela avance,... mais doucement ! Je n'ai malheureusement pas la productivité de certains.

Pour pallier de légers défauts d'alignement, la liaison entre la sortie moteur et l'arbre de transmission est réalisée à l'aide d'un cardan simplifié.
 
 
Après quelques hésitations, j'ai quand même évoqué les ressorts de suspension de l'essieu avant. Mais finalement, compte tenu de ce que l'on en voit lorsque l'autorail est sur ses roues, et du temps que cela m'a pris, j'aurais mieux fait de m'en abstenir...
 
 
Impatient, comme tout enfant, de voir mon nouveau jouet fonctionner, il m'a semblé opportun de mettre une prise de courant au moins sur un essieu, en l’occurrence l'essieu moteur. On verra plus tard pour l'essieu avant.
 
 
Et l'engin peut enfin faire ses premiers tours de roues.

Fascinant. 

Reste à faire un carter pour cacher le pont arrière.

Bernard n'a rien à cacher, il montre tout !

bravo c'est beau de voir ce dedion
Louis

Et l'engin peut enfin faire ses premiers tours de roues.

Je l'ai vu. Bien sur que ça fonctionne.  Travail admirable.

Au fait le freinage , sabots sur les bandages ou freins type automobile.

Super boulot, Bernard. Mais, la caisse, c'est quoi ce matériau "Bois,Carton?", apparement découpé avec une fraiseuse (numérique?) . On voit clairement les résidus d'attache des "remplissages". Par contre celà semble assé souple pour avoir pu faire les angles arrondis de caisse, en vertical .... et en horizontal !!!
J'attend la suite avec impacience ......

Je croyais que c'était du frittage 3D de poudre de cellulose......

Pas grand chose à ajouter,

par contre, par curiosité, pourrais-tu nous donner le type de vis que tu utilises pour fixer les différents élément au châssis? merci d'avance

Yvan

Y a écrit :
par contre, par curiosité, pourrais-tu nous donner le type de vis que tu utilises pour fixer les différents élément au châssis? merci d'avance

Pour l'essieu moteur arrière et la plaque imprimée de prise de courant ce sont des vis à tôle 2,2x4,5, perçage préalable à 1,7. Pour le châssis avant ce sont des vis à tôle  de 0,9x5 (il fallait qu'elle se vissent dans les longerons d'épaisseur 2).  Ces vis sont disponibles chez l'Octant.

Quand au support moteur ce sont des vis métaux TC 1,6x4 vissés dans des inserts à épaulement en laiton collés à l'araldite dans le polystyrène.

Du grand art, comme toujours !

tram a écrit : Du grand art, comme toujours !

Désolé, Gilles ce n'est pas de l'art, juste de la technique. L'art, c'est de ton coté et de celui de quelques autres qu'il faut aller le chercher

Au programme ces jours-ci, la fabrication des tampons.
Chaque tampon est composé

•      du fût qui sera collé dans le châssis
•      du tampon proprement dit,
•      d’un ressort,
•      d’une bague soudée au tampon qui maintiendra celui-ci dans le fut.

Chaque élément est lui-même formé de plusieurs pièces soudées entre elles, soient globalement 11 pièces pour chaque tampon fini.


 
La fabrication du fût commence par le décolletage d’une barre de laiton au diamètre extérieur du fût de tampon.
   
 
Puis la forme extérieure du fût est réalisée avec un outil de forme.  L’usinage par un outil de forme est assez contraignant car les efforts sur l’outil et la pièce sont assez importants. Le jet de laiton devra sortir le moins possible de la pince, la vitesse de rotation réduite au minimum et l’utilisation d’un liquide de coupe recommandée (ce qui n'est généralement pas utile avec du laiton).

L’outil de forme est taillé avec des meulettes et des limes diamantées dans un barreau d’acier au carbone, préalablement trempé. Pour avoir un bon état de surface de la pièce finie, les surfaces coupantes sont ensuite polies avec de la poudre de diamant sur des bâtonnets en bois.





Après centrage au foret à centré, le fût est percé à 1,1 puis 2,2 mm…





Après quoi la partie arrière est décolletée avec un outil pelle, puis tronçonnée avec ce même outil.