Mon projet en HOe
Posté : 10 août 2020 19:02
Bonjour à toutes et tous.
Comme indiqué dans ma présentation, je "planche" (sic) sur un petit projet en HOe.
Sur base des idées que vous m'avez aimablement proposées, voici donc le contexte tel qu'actuellement défini pour mon mini-réseau :
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Haire est un joli petit village posé dans le paysage joyeux et primesautier de la Hesbaye non loin de Liège. C’est un village calme et tranquille réputé pour son charme et sa douceur de vivre, desservi par la voie de chemin de fer étroite reliant Alleur à Bassenge.
Haire semble habité par les muses et nombre de peintres, poètes et musiciens y ont séjourné afin d’y trouver l’inspiration.
Paul Féval, lui même, y a passé deux étés et on l’a vu plusieurs fois descendre du train à la gare d’Haire.
Si le chemin de fer apporta une certaine prospérité au village, le développement du transport routier après la 2ème guerre mondiale sonna le glas de la ligne. Celle-ci sera désaffectée en juin 1956.
Mais revenons quelques années en arrière.
En juillet 1950, Guillaume et Appoline errent main dans la main et dans les champs de blés près du petit village.
Il vient de découvrir les romans de Walter Scott. Elle est membre d’une association internationale prônant l’amitié entre l’Europe et ce qui est alors l’Union Soviétique. Arriva ce qui devait arriver... et en avril ‘51 naît le petit Ivan-Noé.
Ivan-Noé ne profitera guère longtemps de ses parents. En juillet 53, ceux-ci, désireux de reproduire la « recette » de 1950 rencontrent la Grande Faucheuse sous la forme d’une moissonneuse/batteuse.
« Mourir ainsi, c’est ballot ! » dira l’oncle Anatole lors des « funérails » (Car, comble de malchance, la route vers le cimetière de Robermont ayant été coupée par une coulée de boue, les corps doivent y être transférés par voie de chemin de fer )
Le petit Ivan-Noé sera dès lors élevé par sa grand-mère. [La brave dame, convaincue que l’enfant à naître serait une fille, lui avait confectionné un joli petit manteau avec une capuche grenat. A la naissance d’Ivan-Noé, un peu déçue, elle donna l’ensemble à sa voisine, nouvellement grand-mère elle aussi. Ce manteau rouge ne lui porta pas chance… Mais ceci est une autre histoire… ]
Début des années 70, Ivan-Noé fraîchement diplômé de l’école hôtelière de Spa souhaite créer sa propre entreprise. Après une brève réflexion, il décide de se lancer dans la production de boulets à la liégeoise appelés aussi « boulets sauce lapin » tels que les cuisine sa grand-mère.
C’est donc dans la maison grand-maternelle qu’il met au point la recette et les premiers lots de boulets sont créés dans la petite cuisine qu’il connaît bien. Il vend sa production dans les marché des villages à l’entour à l’aide d’un vieux side-car transformé en triporteur.
C’est un succès quasi immédiat et Ivan-Noé doit rapidement trouver un emplacement lui permettant de développer la production. Il fait appel au conseil communal et le maïeur d’Haire, qui est aussi le brasseur du village, lui propose un site abandonné non loin de la gare.
Ce dernier avait été créé quelques dizaines d’années auparavant par deux personnages hauts en couleur, Jean-Etienne Delaure et Wilfried Haan.
Dans le village, nul ne savait exactement ce qu’était sensée fabriquer la société Delaure & Haan mais il se murmurait que l’on voyait parfois les deux fondateurs s’agiter autour d’une vieille loco vapeur durant les nuits d’orage. La simple vision de la machine fumante, de l’air excité des deux hommes sur fond de nuit zébrée par les éclairs faisait fuir les plus courageux parmi les curieux.
Une nuit où l’orage fut d’une violence rare, l’usine fut frappée par la foudre. L’explosion de l’air porté à haute température fut entendue à plusieurs kilomètres. Nul ne revit jamais Delaure ni Haan.
Seule la loco vapeur abandonnée et une certaine instabilité temporelle de l’endroit évoquent encore le souvenir de cette étrange histoire.
Ivan-Noé se voit accorder par le conseil communal un bail emphytéotique de 99 ans avec pour seule contre-partie l’obligation de fournir des boulets pour le banquet annuel de l’association des Mécaniciens Autonomes pour une Nouvelle Conservation du Patrimoine Autotracté.
En effet, le MANCPA d’Haire est un groupe de joyeux drilles qui s’amusent à réparer et entretenir du matériel récupéré ici ou là. Ils disposent d’un parc hétéroclite de locomotives, wagons et voitures qu’il font rouler au gré de leurs envies ou des visites d’associations amies sur la voie étroite qu’ils ont rachetée à la compagnie des chemin de fer vicinaux pour un franc symbolique.
Ivan-Noé s’installe donc en mars 72 dans l’ancien bâtiment. Celui-ci disposant d’un quai de chargement, l’entreprise se trouve ainsi baptisée. Les boulets « Le Quai » sont nés.
Il trouve dans la foulée le slogan qui fera sa réputation : « Boulet Le Quai, le boulet qui plaît ! »
En 1975, « Le Quai » est donc une entreprise prospère… Le MANCPA se porte au mieux et la gare accueille chaque week-end des visiteurs avides de faire une promenade en « petit train »...
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Voilà pour le contexte général...
Michel
Comme indiqué dans ma présentation, je "planche" (sic) sur un petit projet en HOe.
Sur base des idées que vous m'avez aimablement proposées, voici donc le contexte tel qu'actuellement défini pour mon mini-réseau :
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Haire est un joli petit village posé dans le paysage joyeux et primesautier de la Hesbaye non loin de Liège. C’est un village calme et tranquille réputé pour son charme et sa douceur de vivre, desservi par la voie de chemin de fer étroite reliant Alleur à Bassenge.
Haire semble habité par les muses et nombre de peintres, poètes et musiciens y ont séjourné afin d’y trouver l’inspiration.
Paul Féval, lui même, y a passé deux étés et on l’a vu plusieurs fois descendre du train à la gare d’Haire.
Si le chemin de fer apporta une certaine prospérité au village, le développement du transport routier après la 2ème guerre mondiale sonna le glas de la ligne. Celle-ci sera désaffectée en juin 1956.
Mais revenons quelques années en arrière.
En juillet 1950, Guillaume et Appoline errent main dans la main et dans les champs de blés près du petit village.
Il vient de découvrir les romans de Walter Scott. Elle est membre d’une association internationale prônant l’amitié entre l’Europe et ce qui est alors l’Union Soviétique. Arriva ce qui devait arriver... et en avril ‘51 naît le petit Ivan-Noé.
Ivan-Noé ne profitera guère longtemps de ses parents. En juillet 53, ceux-ci, désireux de reproduire la « recette » de 1950 rencontrent la Grande Faucheuse sous la forme d’une moissonneuse/batteuse.
« Mourir ainsi, c’est ballot ! » dira l’oncle Anatole lors des « funérails » (Car, comble de malchance, la route vers le cimetière de Robermont ayant été coupée par une coulée de boue, les corps doivent y être transférés par voie de chemin de fer )
Le petit Ivan-Noé sera dès lors élevé par sa grand-mère. [La brave dame, convaincue que l’enfant à naître serait une fille, lui avait confectionné un joli petit manteau avec une capuche grenat. A la naissance d’Ivan-Noé, un peu déçue, elle donna l’ensemble à sa voisine, nouvellement grand-mère elle aussi. Ce manteau rouge ne lui porta pas chance… Mais ceci est une autre histoire… ]
Début des années 70, Ivan-Noé fraîchement diplômé de l’école hôtelière de Spa souhaite créer sa propre entreprise. Après une brève réflexion, il décide de se lancer dans la production de boulets à la liégeoise appelés aussi « boulets sauce lapin » tels que les cuisine sa grand-mère.
C’est donc dans la maison grand-maternelle qu’il met au point la recette et les premiers lots de boulets sont créés dans la petite cuisine qu’il connaît bien. Il vend sa production dans les marché des villages à l’entour à l’aide d’un vieux side-car transformé en triporteur.
C’est un succès quasi immédiat et Ivan-Noé doit rapidement trouver un emplacement lui permettant de développer la production. Il fait appel au conseil communal et le maïeur d’Haire, qui est aussi le brasseur du village, lui propose un site abandonné non loin de la gare.
Ce dernier avait été créé quelques dizaines d’années auparavant par deux personnages hauts en couleur, Jean-Etienne Delaure et Wilfried Haan.
Dans le village, nul ne savait exactement ce qu’était sensée fabriquer la société Delaure & Haan mais il se murmurait que l’on voyait parfois les deux fondateurs s’agiter autour d’une vieille loco vapeur durant les nuits d’orage. La simple vision de la machine fumante, de l’air excité des deux hommes sur fond de nuit zébrée par les éclairs faisait fuir les plus courageux parmi les curieux.
Une nuit où l’orage fut d’une violence rare, l’usine fut frappée par la foudre. L’explosion de l’air porté à haute température fut entendue à plusieurs kilomètres. Nul ne revit jamais Delaure ni Haan.
Seule la loco vapeur abandonnée et une certaine instabilité temporelle de l’endroit évoquent encore le souvenir de cette étrange histoire.
Ivan-Noé se voit accorder par le conseil communal un bail emphytéotique de 99 ans avec pour seule contre-partie l’obligation de fournir des boulets pour le banquet annuel de l’association des Mécaniciens Autonomes pour une Nouvelle Conservation du Patrimoine Autotracté.
En effet, le MANCPA d’Haire est un groupe de joyeux drilles qui s’amusent à réparer et entretenir du matériel récupéré ici ou là. Ils disposent d’un parc hétéroclite de locomotives, wagons et voitures qu’il font rouler au gré de leurs envies ou des visites d’associations amies sur la voie étroite qu’ils ont rachetée à la compagnie des chemin de fer vicinaux pour un franc symbolique.
Ivan-Noé s’installe donc en mars 72 dans l’ancien bâtiment. Celui-ci disposant d’un quai de chargement, l’entreprise se trouve ainsi baptisée. Les boulets « Le Quai » sont nés.
Il trouve dans la foulée le slogan qui fera sa réputation : « Boulet Le Quai, le boulet qui plaît ! »
En 1975, « Le Quai » est donc une entreprise prospère… Le MANCPA se porte au mieux et la gare accueille chaque week-end des visiteurs avides de faire une promenade en « petit train »...
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Voilà pour le contexte général...
Michel