Les "bicabines" types Tubize-Blanc-Misseron en France
Posté : 09 mars 2024 14:41
A la suite de discussion sur un autre forum, je me suis plongé dans une série d'articles de Claude Wagner, parue dans les numéros 268, 272, 274 et 276 de la revue de la FACS.
Pour les néophytes, je précise que "Blanc-Misseron" n'etait en fait que le "faux nez" français de la firme belge "Tubize" !
Les premières machines étaient fournies directement par Tubize, jusqu'à ce que la République Française fronce les sourcils et somme les réseaux d'"acheter Français".
Qu'à cela ne tienne, les "Ateliers de Nord de la France" (ANF) ont été construits à Blanc-Misseron à deux pas de la frontière. Ils recevaient les pièces détachées de Tubize et les assemblaient à Blanc-Misseron. Chaque locomotive avait deux numéros de constructeur, un belge et un français !
Les entourloupes de "made in France" ne datent pas d'hier !
Je précise aussi que ce fil inclut des machines de type Tubize construites sous licence par d'autre constructeurs, mais pas les machines approchantes telles les Decauville par exemple.
Les articles de Claude sont fort intéressants, mais assez touffus, car c'est un sujet difficile à embrasser dans son intégralité.
Comme souvent dans ce cas, j'ai essayé d'en faire une synthèse, le but n'étant pas de piller la revue, mais d'y voir un peu plus clair.
Claude avait distingué cinq classes, en fonction de leurs dimensions et de leurs aspects extérieurs. J'ai commencé par assembler les profils présentés dans la revue, à peu près à la bonne échelle.
Pour la "classe II", je n'ai qu'un écorché, mais son aspect est quasi identique à la classe III, à la hauteur du toit près.
Maintenant, nous allons examiner chaque classe, en commençant par la plus petite et la plus connue.
Pour les néophytes, je précise que "Blanc-Misseron" n'etait en fait que le "faux nez" français de la firme belge "Tubize" !
Les premières machines étaient fournies directement par Tubize, jusqu'à ce que la République Française fronce les sourcils et somme les réseaux d'"acheter Français".
Qu'à cela ne tienne, les "Ateliers de Nord de la France" (ANF) ont été construits à Blanc-Misseron à deux pas de la frontière. Ils recevaient les pièces détachées de Tubize et les assemblaient à Blanc-Misseron. Chaque locomotive avait deux numéros de constructeur, un belge et un français !
Les entourloupes de "made in France" ne datent pas d'hier !
Je précise aussi que ce fil inclut des machines de type Tubize construites sous licence par d'autre constructeurs, mais pas les machines approchantes telles les Decauville par exemple.
Les articles de Claude sont fort intéressants, mais assez touffus, car c'est un sujet difficile à embrasser dans son intégralité.
Comme souvent dans ce cas, j'ai essayé d'en faire une synthèse, le but n'étant pas de piller la revue, mais d'y voir un peu plus clair.
Claude avait distingué cinq classes, en fonction de leurs dimensions et de leurs aspects extérieurs. J'ai commencé par assembler les profils présentés dans la revue, à peu près à la bonne échelle.
Pour la "classe II", je n'ai qu'un écorché, mais son aspect est quasi identique à la classe III, à la hauteur du toit près.
Maintenant, nous allons examiner chaque classe, en commençant par la plus petite et la plus connue.