Ce sera un autorail, et pour ne pas changer, j'ai commencé par la conception de la mécanique. Avec comme cahier des charges un bogie à deux essieux moteurs, comme il se doit entièrement articulé en suspension trois points.
Pour le moteur, comme pour l'OC2, on ne change pas ce qui marche, à savoir un Faulhaber 2020B. Mais impossible d'employer comme sur l'OC2 un renvoi Grandline car il est impératif que l'axe moteur entre les deux essieux passe par les deux centres des essieux si on veut que l'axe moteur et les deux longerons forment un parallélogramme déformable.
L'idéal aurait été un renvoi conique, mais cela n'existe pas dans les dimensions souhaitées. De plus le montage d'un engrenage conique n'est pas facile car il exige un positionnement très précis dans les deux directions si l'on veut qu'il fonctionne bien. Je me suis donc rabattu sur une roue de chant qui, si elle n'existe pas non plus, peut être réalisée sans problème.
Les roues de chant et les pignons d'entrainement correspondant, en module 0,5, sont montés dans deux croix fraisées. L'une de ces croix porte le moteur et la réduction primaire en module 0,4.
Pas par gout du luxe mais parce que les axes des essieux et l'axe moteur portent le poids du moteur, l'ensemble est monté sur 8 roulements à billes miniatures.
Les essieux sont montés dans deux longerons articulés par l'intermédiaire des paliers sphériques en bronze dont je ne sais plus me passer.
Les deux longerons sont articulés au niveau de la traverse centrale et maintenus par des circlips (dont j'aurai également du mal à me passer maintenant). Cette traverse est vissée sur une seconde traverse qui sera fixée au châssis.
Les longerons portent directement les lames de prise de courant soudées sur un morceau de circuit imprimé pour l'isolation, garantissant un positionnement optimal par rapport aux roues en dépit des déformations dues aux irrégularités de la voie.
[attachimg=2]
[attachimg=3]
[attachimg=4]