Pour couder un tube de laiton (creux par l'intérieur, évidemment) sans qu'il s'écrase, commencer par le recuire sur le gaz familial. Ça ne marche pas avec les plaques à induction ou le micro-onde...
Ensuite, après refroidissement, le remplir de sable sec fin : on évite ainsi la pliure au droit du cintrage.
Pour le mur, attention c'est une échelle qui permet de travailler plus facilement pierre à pierre. D’ailleurs personnellement, je l'aurais monté comme un vrai maçon, à l'aide d'un mortier constitué d'un sable grossier (mais néanmoins correct) et de colle à bois à peine diluée en guise de liant.
Généralement, pour ce genre de mur qui n'est pas en pierre sèche (trop de "vide" entre les éléments), le mortier était pauvre : dans mon île, le sable venait directement de la plage et n'était même pas tamisé. Pas étonnant qu'on y trouve des morceaux de coquillages ! Et du salpêtre en intérieur... Donc il est couleur sable, ce qui est très bien rendu dans le cas présent.
Par contre, le maçon, payé à l'heure à l'époque, ne s'emmerbétait pas à tailler des pierres en L.
Et il s'arrangeait pour avoir un nombre entier de moellons en remplissage des pierres de taille des angles : 2, plutôt 3 ou 4 selon les régions et les possibilités locales.
Moellon : utilisé tel quel ou à peine équarri, sorti d'un "trou" ou de la carrière à ciel ouvert la plus proche. C'est ce qu'on appelle dans le jargon des "pierreux" le petit appareil. On a donc une relative uniformité des couleurs sur l'ensemble du mur.
Pierre de taille : pierre de qualité supérieure dont les parements sont plus ou moins "dressés", c'est-à-dire avec des surfaces visibles plus ou moins plates. C'est le grand appareil.
Pour la roche calcaire, les moellons peuvent être récupérés dans les carrières d'où l'on extrait la pierre destinée à être taillée. Ils constituent les premières couches supérieures, rongés par les infiltrations d'eau et juste sous la terre de culture que les pierreux appellent le "stérile".
Exemple aux carrières de Crazannes, où l'on voit bien les différentes couches :
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Nan mais je suis descendant de tailleur de pierre, et je travaille toujours un peu dans le bâtiment, avec une prédilection pour les constructions anciennes...
Fichiers joints
Modifié en dernier par administrateur le 26 janv. 2021 22:31, modifié 1 fois.
2ludin a écrit :
Pour couder un tube de laiton (creux par l'intérieur, évidemment) sans qu'il s'écrase, commencer par le recuire sur le gaz familial. Ça ne marche pas avec les plaques à induction ou le micro-onde...
Ensuite, après refroidissement, le remplir de sable sec fin : on évite ainsi la pliure au droit du cintrage.
Le recuit facilite les choses mais n'est pas indispensable si on utilise l'astuce de remplir le tube. Mais avec du sable, si cela marche bien sur des tubes à l'échelle 1, c'est difficile à mettre en œuvre sur des tubes de petites dimensions tels que ceux utilisés en modèle réduit (il faut trouver du sable vraiment fin). A la place on peut simplement remplir le tube avec de la soudure à l'étain. On élimine la soudure après cintrage en chauffant le tube au-dessus de la température de fusion de l'étain. Il existe également des mini-cintreuses à galet, mais il faut avoir pas mal de cintrage à faire pour justifier le cout d'achat, sauf peut-être pour les constructeurs vaporistes....
Oui et non je suis sur un pont Romain en zéro sur le même principe pour un futur diorama très méditerranéen voir Corse
mais ce sont surtout les couleurs et la patine que je retiens, et même la texture très réaliste.
J'attends avec impatience les commentaires de Robert.