Les Forums du GEMME

Allez, je continue.
Avec ce qui ne s'annonçait pas comme une partie de plaisir : le raccordement électrique des 2 extensions.
D'abord, préparer les bretelles de raccordement avec le bête fil plat à 2 conducteurs et les prises mâle/femelle, en enduisant de soudure les extrémités en multibrins :


Nettoyage des résidus de Castolin et montage des prises de courant en suivant. Bon, vous connaissez, pas la peine de faire des photos pour ça.
Soudage des fils sur les côtés des rails.
Évidemment, on va éviter les courts-circuits.
Donc le fil rouge, c'est le rail intérieur.


Juste à éliminer un peu quelques débordements de soudure sur le champignon des rails.
Ensuite, réalisation de trous dans les parois à la scie-cloche pour pouvoir passer les prises de courant, dans un sens ou dans un autre :


Enfin, raccordement de l'autre extrémité des bretelles sur les dominos d'origine.
Le fil bleu, c'est l'extérieur.


Euuuh, c'est sûr ?
J'ai conservé en parallèle les prises Téléphone "façon GEMM", ça pourrait toujours servir... au futur acquéreur.

Et maintenant, le grand moment :
* je "débranche" les raccordements des rails en faisant coulisser les éclisses en arrière, puisqu'elles conduisent aussi le courant,
* je teste d'un tronçon à l'autre à l'aide de l'ohmmètre,
... eeeeetttt (roulements de tambour et angoisse qui monte) ...
Pas de courts-jus !
Donc je remets les éclisses en place, et j'envoie à l'aide du transfo du courant dans les pattes du Billard.
Et ça roule impeccable, ♪ tatannnn ♫ :


Finalement, le plus difficile a été de déboîter les "couvercles" de ces (biiip) de prises à la (biiip) .
Il faut juste que je trouve comment je mets le transfo autrement que sur l'une des chaises du séjour avec des fils coincés sous les rails.
Parce que je n'aurai pas la place dans la voiture pour faire suivre la chaise...

Une chose importante : avant de poser les modules historiques assemblés dos à dos sur la table, penser à sortir les prises femelles au travers des trous, histoire qu'elles soient accessibles une fois l'ensemble posé sur une table :


Comme ça, elles restent "facilement" accessibles sous les extensions pour pouvoir y enfiler les prises mâles.
Donc NE PAS OUBLIER, NE PAS OUBLIER, NE PAS OUBLIER, NE PAS OUBLIER, NE PAS OUBLIER, ...
(Merci à ceux qui seront présents sur le stand du GEMME de me le rappeler, le cas échéant )

Maintenant, je vais pouvoir m'occuper à 100% du décor, mais avant y'a du rangement et du ménage à faire !

C'est presque net chez toi. Je recadre pas mal de mes photos avant de les publier pour tenter de cacher l'horreur qu'il y a autour !

Je n'essaye pas du tout de cacher les misères .... ça serait presque impossible ....

Pourtant, je suis connu dans la famille et autour de moi pour être plutôt... bohème, on va dire .
Nan mais là, ça dépasse les limites des bornes, car je craignais tellement que ça ne soit pas prêt que je n'ai même pas pris le temps de ranger les outils, au fur et à mesure de la fin de leur utilisation et après nettoyage/huilage soigné.
Risqué pour les orteils, surtout que chez moi (et parfois ailleurs) je suis toujours pieds nus...

2ludin a écrit : 18 août 2024 13:18 .... Risqué pour les orteils, surtout que chez moi (et parfois ailleurs) je suis toujours pieds nus...

Ah non, la c'est question de sécurité ..... donc toujours des chaussures .... meme si pas aux normes CE .....

Promis, dorénavant je mettrai mes "tongs". La maison ne reculant devant aucun sacrifice, les travaux continuent même le dimanche.
D'abord, trouver un emplacement pour le transfo, afin d'éviter de trimballer la chaise .
J'aurais pu modifier l'étagère faite il y a des lustres, que je suspendais où je voulais derrière les modules, les longs fils passant par dessous.
J'aurais pu...
Ben voilà, il est posé sur l'une des extensions.
D'abord, réaliser le piquage du courant sous celle-ci à l'aide de raccords rapides Wago, bien plus pratiques que les dominos mais qui sont dépourvus de fixation :


Tout ça sera collé sous le plateau, mais pas la tête en bas !
À terminer lorsque j'aurai tout démonté et que je pourrai retourner l'extension.
Évidemment, il a fallu faire des trous supplémentaires pour passer les câbles.
Un trou à la scie-cloche permet de tout passer en une seule fois :


Vous remarquerez que le fil d'alimentation du transfo est muni d'un interrupteur, histoire de ne pas plonger sous la table pour le débrancher de la prise.
L'alimentation de la voie se fait à l'aide de cosses pour électricité auto, serrées sur... je ne sais pas quoi, sans doute une prise de courant Jouef bricolée : il y a tellement longtemps que j'ai fait ça que je ne me souviens plus.
La vis à bois, horrrrible bricolage, est bien plus pratique pour inverser le courant que la petite protubérance venant de moulage sur la molette d'origine. Franchement, aujourd'hui, je ferais mieux, mais comme ça fonctionne...
Bon, penser à nettoyer le transfo, plein de poussière collée.
Dommage, c'est... "historique", mais pas patrimonial quand même, faut pas exagérer !

Puisque j'ai un réseau bouclé, essai du matériel qui n'a pas tourné depuis, oouuuuhhh, et même parfois jamais tourné.
Pour celle-ci, un modèle Tillig, c'était les premiers tours de roues... et les derniers :


Faudra que je regarde comment recoller ça, mais un autre jour, lorsque je me serai calmé.
Parce que là, ça commençait TRÈS MAL !

Une autre Tillig, cette fois sans problème, donc rodage dans les 2 sens :


Je verrai à lui peindre tout ce qui est rouge en noir, ça fera plus "français".

Le truc-truck marrant de chez Brekina :


Un p'tit côté irlandais ...

Passons aux modèles historiques.
Le LT 70 de Roger Mougel a nécessité un grand nettoyage-graissage-huilage.
Il ne roule bien qu'en marche arrière, pas trouvé pourquoi :


Bon, ça fait au moins un 2e engin de traction pour quelques wagons.

Le LT 71, malgré un grand nettoyage et bien qu'il n'ait que peu roulé en expo, plante un chou tous les 15 cm, dans les 2 sens :


"Le LT 71 ?"
Nan mais c'est un délire d'après-boire avec Roger et Denise Mougel (sans oublier Caroline) : fort du succès, les CFD auraient réalisé un 2e locotracteur identique bien des années après, sur un châssis récupéré chez Vaillant sans doute .
Donc plus moderne d'aspect.
Celui-là, je l'ai assemblé dans l'atelier de Roger, avec son fer à souder et son aérographe, à partir de pièces restantes puisque l'engin n'était plus commercialisé.
D'ailleurs il n'a pas les sablières.

Pour les wagons, j'ai fait une bétise en ouvrant le carton qui m'a "ripé des mains" (en charentais dans le texte).
Y'a des dommages, notamment sur mon train de secours non motorisé :


(Draisine Mougel avec aménagement intérieur et prototype de wagon de secours, non commercialisés).

Zen, rester zen ...

Avec une journée de retard ...

Après la sieste (d'hier)...


... un petit interlude : la réalisation d'un bouleau tout neuf, pour voir.
Car je sens bien qu'il y a quelque chose à faire avec du zeeschium sorti de la boîte.
D'abord redresser un brin de zeeschium : je vous expliquerai dans la Gazette comment faire sans tout casser. Oui oui, j'ai bien dit "sans tout casser"...
Ensuite, trouver un bon bouleau , parce j'ai appris qu'il en existe plusieurs espèces (le train miniature mène à tout).
Celui-là :


Donc peindre le tronc et les branches principales en blanc avec des cicatrices noires, et les petites branches en noir.
peinture en bombe, d'abord blanche pour atteindre le tronc au travers des branches, puis bombe noire aux extrémités (pulvérisation latérale) : c'est très rapide.
les cicatrices sont faites au pinceau et à la peinture acrylique, le tout en mat évidemment.
Lorsque c'est sec (compter une demi-heure), un peu de colle au bout des branches et je saupoudre juste un peu de feuilles sans trop charger, les plus vert clair possible.
Voilà :


Je trouve qu'il manque un peu de feuillage sur les pointes finales du zeeschium, la colle étant trop fluide, mais ça me plaît bien quand même :


En tout cas, c'est plus ressemblant que ceux que j'ai repris l'autre jour.
Comparaison :


À mettre au premier plan.

À part ça, j'ai continué à sortir du matos pour vérifier ce qui roule et le reste.

Une vieille Corpet de Gécomodel sur base Berliner :


Pleine de poussière, elle fait "greuuuu..." mais ne bouge pas.
Retour au placard, on verra plus tard.

Des engins italiens de chez Os.Kar, qui évoquent très vaguement et vu de TRÈS TRÈÈÈS loin les autorails Floirat :


Là, il fait vraiment italien :


Les Floirat :


Vague ressemblance...
En couleurs CFD :


Même s'ils ne peuvent pas tracter des wagons, à la rigueur des voitures voyageurs que je n'ai pas, au moins ils roulent bien.

Tout comme mon évocation de motrice Mékarski (une "Mec-à-ski" ) ; normal, le châssis, c'est du Halling :


L'avais oubliée, celle-là !
http://www.passion-metrique.net/forums/ ... ki#p506024
Cette fois, je crois que j'ai fait le tour.

... et aujourd'hui, je n'ai rien fait.
Enfin si, j'ai fait beaucoup de choses mais pas de train.

2ludin a écrit : 20 août 2024 23:48 Pleine de poussière, elle fait "greuuuu..." mais ne bouge pas.

Avec du BttB, çà arrive parfois sur du matériel n'ayant pas roulé depuis longtemps, çà m'est arrivé sur plusieurs machines vapeur et diesel, dans ce cas : un coup de pschitt "spécial contact" sur les roues, démonter la caisse et faire tourner le moteur à la main, au moins une dizaine de tours, hors contact électrique et normalement posé sur les rails çà repart, après plusieurs allers-retours, c'est parfait.
Ramon

Ouép, la graisse d'origine (des années '70/75) a tendance à se figer.
Sauf que je n'ai pas regardé précisément comment ôter la caisse.
Bon, là, je m'absente jusqu'à dimanche, on verra au retour... et les jours vont être comptés pour d'autres choses plus importantes, comme la construction de l'hôtel.
Mais bon, ça va aller, j'ai déjà toutes les entreprises dispos !!!

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