Montbron et La Fonderie, du 0m et 0 16.5 qui se prépare
Posté : 24 nov. 2013 17:13
Bonjour à tous,
Depuis le temps que je pose des questions sur ce forum, et que j'obtiens des réponses, j'ai maintenant de quoi finaliser, tout au moins en partie, mon projet.
Mon but était de réaliser des modules à l'échelle 0, car je trouve que cela a beaucoup de présence. Je ne voulais surtout pas retomber dans mes erreurs passées, et faire quelque chose de trop grand qui ne serait jamais achevé. Mon immense réseau HO toujours pas terminé depuis plus de vingt ans m'a indiqué le chemin à ne pas suivre.
D'autre part, m'attaquant pour la première fois à cette échelle, je veux aborder les difficultés de façon progressive. Je vais donc commencer par "La Fonderie", un module de 140X50 en 0 16.5, ce qui me semble abordable au point de vue de la difficulté et du temps à y consacrer. Le plan existe, même s'il peut être modifié en cours de construction. A ce module s'adjoindront plus tard plusieurs modules en 0m, "Montbron". Leur schéma d'ensemble existe, mais sera à détailler et à affiner.[attachimg=1]
L'ensemble des modules représentera un réseau totalement imaginaire, c'est notamment cette possibilité de liberté qui m'a fait m'éloigner (provisoirement?) de la VN.
"La Fonderie" sera autonome, ce qui me permettra dans un premier temps de l'exploiter, et de l'exposer, sans attendre d'avoir réalisé "Montbron".[attachimg=2]
La structure reste à définir, la voie sera du Peco HO code 75 au travelage modifié (pour débuter, je me facilite les choses).
Et maintenant un peu d'histoire:
" Dans les années 1870, la ville de Montbrison, aux confins de la plaine et des Monts du Forez, et alors préfecture de la Loire, commençait à développer une industrie mécanique et métallurgique, aidée en cela par la proximité du bassin houiller de St Etienne et des industries qui s'étaient crées autour. Montbrison reçut alors une ligne de chemin de fer dépendant de l'éphémère compagnie du Grand Central, sur la ligne de St Etienne à Clermont. Une bifurcation sur Lyon St-Paul fut aussi créée."
Jusqu'ici tout était vrai, à partir de maintenant, non...
" A une trentaine de kilomètres de là, la petite ville de Montbron voyait aussi les cheminées d'usine pousser, notamment à l'initiative de Monsieur Le Ny, qui créa un fonderie spécialisée dans le matériel agricole dont la région était consommatrice. Les élus locaux décidèrent donc de créer une ligne à voie métrique de Montbrison à Montbron, afin d'alimenter la fonderie en matières premières et charbon. Un autre élément emporta la décision: permettre l'exportation vers St Etienne et la région Lyonnaise, paradis des gastronomes, de l'énorme production de fourme qui avait jusque là du mal à trouver des débouchés. Ainsi fut crée la Compagnie des chemins de fer de la Plaine du Forez, autrement dit la CPF. Au début du vingtième siècle, Monsieur Le Ny, qui s'était entre temps associé à Monsieur Depoul, revendit son entreprise à un Ingénieur des Mines de St Etienne, Monsieur Ayres, Paul de son prénom, homme au caractère très froid, mais très entreprenant. La fonderie devint donc: "Fonderie Ayres -Anciennement. Le Ny - Depoul"
.Bon, celle-ci, ça faisait un moment que je cherchais à la placer
" Si Monsieur Ayres était conscient de l'intérêt de la ligne Montbrison-Montbron pour approvisionner sa fonderie, il déplorait que la plupart des ses employés, habitant hors de la ligne, ne puissent rejoindre facilement leur lieu de travail. Or il existait un peu plus à l'ouest (ou à l'est comme vous voudrez) un ligne en voie de 60, Les Tramways de Champlieu à St Germain. Cet industriel avait des relations en haut lieu: son beau-frère était Ministre des Travaux Inutiles et du Temps Perdu; on parlait même de lui pour la Présidence du Conseil. C'est donc assez facilement qu'il obtint la prolongation de la ligne jusqu'à son usine. Il entra dans le capital de la compagnie de tramways, qui devint les "Tramways de Champlieu à Montbron", ou TCM. Comme il finança en partie les travaux, il obtint que la gare porte le nom de "La Fonderie". Sachant toujours saisir les opportunités, Paul Ayres, qui travaillait maintenant pour l'exportation (on était loin de la machine agricole des débuts), et notamment avec les Anglais, obtint à bas prix des appareils de voie d'origine britannique, aujourd'hui reproduits par Peco. ceci explique cela".
Bon, j'espère ne pas vous avoir saoulé avec mon verbiage, mais un réseau totalement imaginaire doit bien avoir une histoire, sinon personne n'y croit .
Je tâcherai de donner sur ce fil des nouvelles de l'avancement des travaux, qui ne devraient pas tarder à débuter. La Gazette recevra naturellement sa part de prose illustrée, le tout étant de trouver un équilibre entre les deux médias.
Sur ce, bonnne fin de journée!
L'Ours Elucubrateur.
Depuis le temps que je pose des questions sur ce forum, et que j'obtiens des réponses, j'ai maintenant de quoi finaliser, tout au moins en partie, mon projet.
Mon but était de réaliser des modules à l'échelle 0, car je trouve que cela a beaucoup de présence. Je ne voulais surtout pas retomber dans mes erreurs passées, et faire quelque chose de trop grand qui ne serait jamais achevé. Mon immense réseau HO toujours pas terminé depuis plus de vingt ans m'a indiqué le chemin à ne pas suivre.
D'autre part, m'attaquant pour la première fois à cette échelle, je veux aborder les difficultés de façon progressive. Je vais donc commencer par "La Fonderie", un module de 140X50 en 0 16.5, ce qui me semble abordable au point de vue de la difficulté et du temps à y consacrer. Le plan existe, même s'il peut être modifié en cours de construction. A ce module s'adjoindront plus tard plusieurs modules en 0m, "Montbron". Leur schéma d'ensemble existe, mais sera à détailler et à affiner.[attachimg=1]
L'ensemble des modules représentera un réseau totalement imaginaire, c'est notamment cette possibilité de liberté qui m'a fait m'éloigner (provisoirement?) de la VN.
"La Fonderie" sera autonome, ce qui me permettra dans un premier temps de l'exploiter, et de l'exposer, sans attendre d'avoir réalisé "Montbron".[attachimg=2]
La structure reste à définir, la voie sera du Peco HO code 75 au travelage modifié (pour débuter, je me facilite les choses).
Et maintenant un peu d'histoire:
" Dans les années 1870, la ville de Montbrison, aux confins de la plaine et des Monts du Forez, et alors préfecture de la Loire, commençait à développer une industrie mécanique et métallurgique, aidée en cela par la proximité du bassin houiller de St Etienne et des industries qui s'étaient crées autour. Montbrison reçut alors une ligne de chemin de fer dépendant de l'éphémère compagnie du Grand Central, sur la ligne de St Etienne à Clermont. Une bifurcation sur Lyon St-Paul fut aussi créée."
Jusqu'ici tout était vrai, à partir de maintenant, non...
" A une trentaine de kilomètres de là, la petite ville de Montbron voyait aussi les cheminées d'usine pousser, notamment à l'initiative de Monsieur Le Ny, qui créa un fonderie spécialisée dans le matériel agricole dont la région était consommatrice. Les élus locaux décidèrent donc de créer une ligne à voie métrique de Montbrison à Montbron, afin d'alimenter la fonderie en matières premières et charbon. Un autre élément emporta la décision: permettre l'exportation vers St Etienne et la région Lyonnaise, paradis des gastronomes, de l'énorme production de fourme qui avait jusque là du mal à trouver des débouchés. Ainsi fut crée la Compagnie des chemins de fer de la Plaine du Forez, autrement dit la CPF. Au début du vingtième siècle, Monsieur Le Ny, qui s'était entre temps associé à Monsieur Depoul, revendit son entreprise à un Ingénieur des Mines de St Etienne, Monsieur Ayres, Paul de son prénom, homme au caractère très froid, mais très entreprenant. La fonderie devint donc: "Fonderie Ayres -Anciennement. Le Ny - Depoul"
.Bon, celle-ci, ça faisait un moment que je cherchais à la placer
" Si Monsieur Ayres était conscient de l'intérêt de la ligne Montbrison-Montbron pour approvisionner sa fonderie, il déplorait que la plupart des ses employés, habitant hors de la ligne, ne puissent rejoindre facilement leur lieu de travail. Or il existait un peu plus à l'ouest (ou à l'est comme vous voudrez) un ligne en voie de 60, Les Tramways de Champlieu à St Germain. Cet industriel avait des relations en haut lieu: son beau-frère était Ministre des Travaux Inutiles et du Temps Perdu; on parlait même de lui pour la Présidence du Conseil. C'est donc assez facilement qu'il obtint la prolongation de la ligne jusqu'à son usine. Il entra dans le capital de la compagnie de tramways, qui devint les "Tramways de Champlieu à Montbron", ou TCM. Comme il finança en partie les travaux, il obtint que la gare porte le nom de "La Fonderie". Sachant toujours saisir les opportunités, Paul Ayres, qui travaillait maintenant pour l'exportation (on était loin de la machine agricole des débuts), et notamment avec les Anglais, obtint à bas prix des appareils de voie d'origine britannique, aujourd'hui reproduits par Peco. ceci explique cela".
Bon, j'espère ne pas vous avoir saoulé avec mon verbiage, mais un réseau totalement imaginaire doit bien avoir une histoire, sinon personne n'y croit .
Je tâcherai de donner sur ce fil des nouvelles de l'avancement des travaux, qui ne devraient pas tarder à débuter. La Gazette recevra naturellement sa part de prose illustrée, le tout étant de trouver un équilibre entre les deux médias.
Sur ce, bonnne fin de journée!
L'Ours Elucubrateur.