Du nouveau pour ce projet.
À force de réfléchir à un moyen simple d'effectuer la détection de présence et de parcourir le net pour voir ce qu'on fait les autres : MERG, Loco-Revue, etc., je crois avoir trouvé l'ultime solution.
En fait, il s'agit d'abandonner le monde de l'analogique pour passer à celui du numérique. Remplacer, comme je le fais la plupart du temps, la logique câblée par la logique programmée.
Si l'on se reporte à mon schéma de gril, il me faut un détecteur à chaque bout de voie et un sur chaque raquette, soit avec les 4 voies que je prévois 10 unités. J'étais parti
ici sur un circuit à base de 741 et j'avais même préparé le typon pour ce type de circuit.
Et puis je suis tombé sur une discussion où l'un des protagonistes ne jurait que par l'Arduino.
Il me faut un Arduino pour gérer les automatismes de mon gril et pourquoi ne pas lui faire faire, en même temps (comme dirait un candidat président), la détection de présence ?
Et finalement, après essais, j'opte pour cette solution hyper-simple. En voici le schéma :
[attachimg=1]
Ben c'est un pont diviseur, me direz vous ! Oui, mais avec une LDR en partie haute et une résistance de 680 ohms en partie basse. La tension envoyée vers l'Arduino varie donc en fonction de l'intensité lumineuse reçue.
J'ai vite monté une maquette avec 4 LDR pour valider le système :
[attachimg=2]
On voit bien les résistances et les LDR montées en pont et le point commun de chaque pont relié aux entrées analogiques de l'Arduino. Le long fil orange relié à une entrée digitale sert à déclencher une salve de mesure de tension lorsque on le met momentanément à la masse. Il remplace en fait un bouton poussoir.
Le programme est des plus simple : après avoir initialisé tout ce qu'il faut, on se met en attente d'un zéro sur l'entrée digitale. Lorsque ceci arrive, on fait une série de lecture sur les voies analogiques et on envoi le résultat sur le moniteur série de l'IDE. Et on recommence jusqu'à plus soif !
Voici quelques résultats de mesure :
Code : Tout sélectionner
***** Nouvele mesure *****
LDR 0 = 319
LDR 1 = 311
LDR 2 = 295
LDR 3 = 333
***** Nouvele mesure *****
LDR 0 = 304
LDR 1 = 293
LDR 2 = 283
LDR 3 = 328
***** Nouvele mesure *****
LDR 0 = 303
LDR 1 = 292
LDR 2 = 283
LDR 3 = 328
On voit que les mesures sont assez proches les unes des autres et relativement stables. Avec un éclairage plus puissant, celui de ma lampe de bureau, on obtient ceci :
Code : Tout sélectionner
LDR 0 = 376
LDR 1 = 357
LDR 2 = 358
LDR 3 = 416
***** Nouvele mesure *****
LDR 0 = 387
LDR 1 = 379
LDR 2 = 375
LDR 3 = 436
***** Nouvele mesure *****
LDR 0 = 416
LDR 1 = 397
LDR 2 = 392
LDR 3 = 456
Ceci nous montre que les LDR ont une certaine inertie et que les valeurs ne se stabilisent, comme le canon du fusil, qu'après un certain temps.
Ce qui est intéressant c'est lorsque l'on obscurcit une des LDR en posant un bouchon de gros stylo feutre dessus :
Code : Tout sélectionner
***** Nouvele mesure *****
LDR 0 = 407
LDR 1 = 349
LDR 2 = 293
LDR 3 = 34
***** Nouvele mesure *****
LDR 0 = 383
LDR 1 = 326
LDR 2 = 287
LDR 3 = 37
On passe d'une valeur d'environ 450 à une valeur d'environ 40. Et c'est gagné, ce saut étant parfaitement détectable par le programme.
Voilà, je n'ai plus qu'à approvisionner le matériel nécessaire pour réaliser cela. Il va me falloir, pour l'électronique une dizaine de servomoteurs que je viens de recevoir de Chine, un Arduino possédant au moins 10 entrées analogiques, qui sera donc un Mega puisque le Uno n'en possède que 6, et diverses bricoles que je dois avoir en stock. Pour les raquettes, deux Nano seront suffisants, l'important étant qu'ils sachent communiquer en I2C. Il va me falloir également les divers rails et aiguilles que je commanderai, cet été, à Clément pour livraison au RAMMA. Si j'en ai la force, je monterai les menuiseries également cet été que j'ai l'intention de passer à Castelnau si ce foutu crabe me fout la paix.